mardi 17 juillet 2012

Jeux olympiques: le sang juif ne vaut pas cher, par Deborah Lipstadt

"Les athlètes qui furent assassinés venaient d'Israël et étaient juifs - c'est pour cette raison qu'on ne rappellera leur souvenir. Le seule conclusion qu'on peut tirer de ce refus est que le sang juif est bon marché, trop bon marché pour qu'on prenne le risque d'offenser le bloc de nations arabes et d'autres pays qui s'opposent à Israël et à sa politique. [...]

Dans ce cas l'accusation d'antisémitisme est tout à fait appropriée. Ce fut la plus grande tragédie qui ne s'est jamais produite pendant les Jeux Olympiques. Pourtant, le Comité International Olympique a clairement fait savoir que ces victimes ne valent pas 60 secondes. Imaginez un instant si ces athlètes venaient des États-Unis, du Canada, de l'Australie, ou même de l'Allemagne. Nul n'aurait une seconde d'hésitation à les commémorer. Mais ces athlètes venaient d'un pays et d'un peuple qui méritent pour une raison ou l'autre d'être des victimes. Leurs vies perdues ne valent apparemment pas la peine qu'on leur consacre une minute."

Les jeux vont durer 24.280 minutes, mais le Comité International Olympique refuse qu'on commémore pendant 1 seule minute la mémoire des victimes juives du massacre de Munich.
Tablet (Deborah E. Lipstadt, author of Nextbook Press’ The Eichmann Trial, is Dorot Professor of Modern Jewish History and Holocaust Studies at Emory University.)
The games, held this year in London, are 17 days long. That’s 24,480 minutes. Despite the fact that petitioners were asking for only one of those minutes, it is now fairly evident that their efforts have failed. Before speculating on why the IOC has been so steadfast in its refusal, it is worthwhile to reflect on what precisely happened in Munich 40 years ago.
When the Olympics returned to Germany in 1972, the German government was intent that nothing about them evoke the memory of the 1936 Berlin games, held under the heavy hand of Nazi militarism. The Germans wanted these to be “the Happy Games.” Security would not be in evidence: Athletes freely climbed over the chain link fence surrounding the Olympic Village when they forgot their identification badges. Everything had to be relaxed. Germany had a new face to show the world.
That all changed on the morning of Sept. 5, when Palestinian terrorists from Fatah’s Black September organization scaled the fence around the Olympic Village. Armed with machine guns and grenades, they immediately killed two Israeli athletes and took nine others hostage. They demanded that Israel release 234 Palestinian prisoners and Germany release the two founding members of the Baader-Meinhof Gang. [...]
In the years since, the families of the victims have repeatedly told the IOC that all they want is a chance to mark the murder of athletes who had traveled to the games to do precisely what athletes do: compete at their very best. These victims deserved to be remembered by the very organization that had brought them to Munich.
Why the IOC refusal? The Olympic Committee’s official explanation is that the games are apolitical. The families were repeatedly told by long-time IOC President Juan Samaranch that the Olympic movement avoided political issues. He seemed to have forgotten that at the 1996 opening ceremony he spoke about the Bosnian war. Politics were also present at the 2002 games, which opened with a minute of silence for the victims of 9/11.
The families have also been told that a commemoration of this sort was inappropriate at the opening of such a celebratory event. However, the IOC has memorialized other athletes who died “in the line of duty.” At the 2010 winter games, for example, there was a moment of silence to commemorate an athlete who died in a training accident.
The IOC’s explanation is nothing more than a pathetic excuse. The athletes who were murdered were from Israel and were Jews—that is why they aren’t being remembered. The only conclusion one can draw is that Jewish blood is cheap, too cheap to risk upsetting a bloc of Arab nations and other countries that oppose Israel and its policies.
I have long inveighed against the tendency of some Jews to see anti-Semitism behind every action that is critical of Israel or of Jews. In recent years some Jews have been inclined to hurl accusations of anti-Semitism even when they are entirely inappropriate. By repeatedly crying out, they risk making others stop listening—especially when the cry is true.
Here the charge is absolutely accurate. This was the greatest tragedy to ever occur during the Olympic Games. Yet the IOC has made it quite clear that these victims are not worth 60 seconds. Imagine for a moment that these athletes had been from the United States, Canada, Australia, or even Germany. No one would think twice about commemorating them. But these athletes came from a country and a people who somehow deserve to be victims. Their lost lives are apparently not worth a minute.

3 commentaires :

Anonyme a dit…

CEs jeux seront pour moi 24,480 minutes de silence et obscurité.

Il y a tant d'autre choses a faire que d'assister aux Jeux!

Anonyme a dit…

Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ? De qui l'auteur se moque t-il ?

Toute l'économie et la vie sociale d'un grand nombre de sociétés, en particulier occidentales (et notamment la France) répondent systématiquement devant des accusations d'antisémitisme dès que le débat s'élève au dessus de la pensée unique, et ce, quelque soit le thème. Tu ne respectes pas l'opinion que l'on souhaite te vendre con d'électeur ? Alors bouffes ça : BAM CASQUETTE D'ANTISEMITE BOOM. BAM FERMES TA GUEULE RACISTE RACISTE RACISTE.

On est ou la ? Notre société est gangrénée par la souffrance des souffrance, un plan marketing ingénieux qui vise à s'approprier l'argument ultime pour provoquer un désaccord systématique et discréditer des interlocuteurs importants, influents qui se battent contre l'élite en place qui nous fait avaler de la merde à longueur de journée.

L'auteur se permet de souligner que dans un cas très particulier illustré par un exemple mathématique aberrant, que le monde n'a pas pleuré correctement ses victimes juives aujourd'hui. Maman.

Saviez-vous qu'il serait indécent à cette heure de diffuser des reportages sur les camps de concentration car ils présentent des victimes qui sont en grand nombre et qui ne sont pas juives ? (Handicapés, Tsiganes...)

Anonyme a dit…

Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ? De qui l'auteur se moque t-il ?

Toute l'économie et la vie sociale d'un grand nombre de sociétés, en particulier occidentales (et notamment la France) provoquent des débats qui sont systématiquement rendus stériles par des accusations d'antisémitisme gratuites dès ces derniers s'élèvent au dessus de la pensée unique, et ce, quelque soit le thème. Tu ne respectes pas l'opinion que l'on souhaite te vendre con d'électeur ? Alors bouffes ça : BAM CASQUETTE D'ANTISEMITE BOOM. BAM FERMES TA GUEULE RACISTE RACISTE RACISTE.

On est ou la ? Notre société est gangrénée par la souffrance des souffrance, un plan marketing ingénieux qui vise à s'approprier l'argument ultime pour provoquer un désaccord systématique et discréditer des interlocuteurs importants, influents qui se battent contre l'élite en place qui nous fait avaler de la merde à longueur de journée.

L'auteur se permet de souligner que dans un cas très particulier illustré par un exemple mathématique aberrant, que le monde n'a pas pleuré correctement ses victimes juives aujourd'hui. Maman.

Saviez-vous qu'il serait indécent à cette heure de diffuser certains reportages sur les camps de concentration car ils présentent de nombreuses victimes qui ne sont pas juives ? (Handicapés, Tsiganes...)