lundi 30 juillet 2012

Le Hamas détruit des maisons à Gaza et l'ONU ne dit rien

The Australian rapporte que le Hamas a commencé à démolir des maisons situées à proximité de l'université al-Azhar dans le centre de la ville de Gaza.  Un geste qui laissera 120 familles palestiniennes sans-abri. Les démolitions ont été annoncées dans les médias palestiniens mais passées sous silence par la presse internationale.

"C'est catastrophique pour les familles concernées", a déclaré un homme qui leur a rendu visite et dont certaines vivent maintenant dans des tentes.  L'homme, qui a demandé de ne pas être nommé par crainte de représailles, pensent que des responsables du Hamas agissent par intérêt personnel.

"Mon point de vue, c'est qu'ils vont ensuite vendre le terrain pour beaucoup d'argent", a-t-il dit. "La corruption s'aggrave et certaines personnes deviennent très riches".

The Australian a écrit au Hamas à ce sujet mais n'a pas reçu de réponse. Ma'an, l'agence de nouvelles palestinienne, indique que le Hamas prétend que les maisons ont été construites sur des terrains publics. Or un résident a déclaré à Ma'an que certaines familles y vivent depuis 1948 et qu'on leur avait proposé des maisons près de la frontière israélienne, proposition qu'elles avaient rejetée en raison du danger.

Jusqu'à présent l'ONU n'a rien fait et rien dit...  Ni leurs amis européens.

Lire l'article UN won't act as Hamas makes people homeless

2 commentaires :

prof a dit…

Comme c'est étonnant ! C'est révélateur de l'inutilité de l'ONU pour Israël. Israël n'a plus rien à attendre de bon de cette organisation qui a vendu tout son être au diable et à ses accolites.

Sans vouloir être trop pessimiste, l'avenir de l'Etat juif ne me semble pas de tout repos. La haine mondiale envers ce petit Etat et son peuple va en grandissant. Pourquoi le monde ne voit pas ou ne veut-il rien voir? Voilà une vraie question.

Anonyme a dit…

Ceci dit, c'est vrai qu'habiter près de la frontière israélienne est dangereux : les kibboutznik n'arrêtent pas de lancer des kassahim et des gradim entre deux arrosages de champs de pastèques.