Est-ce que Toulouse est l'avenir de l'Europe?

Commentary (Is Toulouse the Future of Europe?, par Jonathan S. Tobin). Extraits:

L'incessant matraquage antisémite - qui est souvent ancré dans des préjugés antisionistes contre Israël et tous ceux qui s'identifient publiquement avec l'Etat juif et l'identité juive - qu'on entend partout en Europe incite à la violence. Il convient de ne plus l'ignorer.

Les sympathisants d'al-Qaïda tels que le tireur de Toulouse ou l'importation de la haine du Juif du Moyen-Orient qui a pris racine parmi les Musulmans français ne sont pas le seul problème. Le fait est que ces idées entremêlées aux attaques lancées par des intellectuels contre le sionisme, Israël et ses partisans donnent une dignité à la haine sordide jetée à la figure des Juifs dans les rues d'Europe. Il y a en France une longue et déshonorante histoire d'antisémitisme. Mais ce à quoi nous assistons aujourd'hui est une version actualisée d'anciens préjugés et elle jette une ombre sur l'avenir de la communauté juive en France.

La situation était suffisamment grave quand de tels sentiments étaient liés à la droite traditionnelle en France et ensuite aux immigrés musulmans, mais de nos jours la haine du Juif fait partie du jargon de soi-disantes ONG de défense des droits de l'homme qui se déchaînent contre l'Etat juif. C'est ainsi que, même si le gouvernement français condamne ces incidents, l'antisémitisme continue de croître. A un tel point que les Juifs doivent maintenant se demander si leur sécurité est assurée lorsqu'ils portent un signe qui pourrait indiquer leur identité. Ce n'est pas ainsi qu'on doit vivre dans une démocratie, mais c'est la situation qui prévaut en France. Dans de telles circonstances, il est difficile d'imaginer qu'il y a un avenir pour les Juifs en Europe.
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La synagogue de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) a été vandalisée deux fois en une semaine.
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