En apprenant très récemment (ces choses mettent longtemps à sortir) qu'après la guerre l'Allemagne a employé Klaus Barbie comme espion et appréciait sa "mentalité très allemande", on s'étonnera moins du fait que, toujours hostiles à Israël, les Allemands se plaignent de pas pouvoir critiquer Israël ... C'est ce dont l'intellectuel Peter Schneider s'est plaint sans aucun complexe dans les colonnes du Monde. Mais ce n'est pas tout. Il y a depuis un an le cas de l'exposition antisémite sur la place de cathédrale à Cologne qui se déroule dans l'indifférence générale et il a fallu la persévérance de UN Watch pour obtenir la démission, dans le cadre de Goldstone II, du Prof. Christian Tomuschat, un Allemand anti-israélien qui voulait juger Israël. Et n'oublions pas les propos diffamatoires des évêques allemands en 2007.
(rtlinfo.be: Klaus Barbie a travaillé pour les services secrets allemands)
L'ancien chef de la Gestapo de Lyon (France), Klaus Barbie, a collaboré avec les services de renseignements extérieurs allemands (BND) après la Deuxième Guerre mondiale, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel dans sa dernière édition à paraître lundi.
"Le boucher de Lyon", condamné à perpétuité en France en 1987 pour avoir organisé la déportation de centaines de Juifs, a été recruté par le BND début 1966 alors qu'il vivait sous le pseudonyme de Klaus Altmann en Bolivie, poursuit l'hebodamaire allemand qui cite des documents du BND. Considéré comme ayant "une mentalité très allemande", "cet adversaire farouche du communisme", selon le BND, a livré environ 35 rapports aux services allemands sous le pseudo d'Adler enregistré sous le numéro V-43118, selon la même source.
Le dossier consulté par Der Spiegel ne permet pas toutefois de déterminer ce qu'il a livré comme informations. Des honoraires lui ont en tous les cas été versés par le BND sur un compte établi dans une banque de San Francisco, aux Etats-Unis.
Quelques semaines après avoir été recruté par les services allemands, Barbie a pris la tête de la succursale bolivienne d'une entreprise, dont le siège était à Bonn (ouest de l'Allemagne), et chargée de vendre le matériel militaire superflu de la Bundeswehr, l'armée allemande. Il était alors chargé par le BND de donner des indications sur d'éventuels pénuries d'armes et de munitions en Bolivie, poursuit encore le journal. Pendant l'hiver 66/67, le BND a néanmoins décidé de se passer de ses services par crainte que des services secrets étrangers ne le fassent chanter en raison de son passé sous le régime nazi. [...]"
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
Certaines vérités à propos de l’évolution de l’Allemagne de l’après-guerre sont souvent passées volontairement sous silence par les historiens et les médias sous le prétexte qu’il s’agit d’une "histoire ancienne". Au nombre de ces vérités figure le fait qu’après l’effondrement du régime hitlérien, d’innombrables criminels nazis restèrent impunis et furent même autorisés à poursuivre des carrières en Allemagne de l’Ouest en tant que juges, procureurs, professeurs, hommes d’affaires, patrons et policiers.
Le BND de l’après-guerre naquit de ce qu’on appelait l’Organisation Gehlen. Reinhard Gehlen, son chef et, plus tard, premier président du BND, avait dirigé le département des armées étrangères de l’Est au sein du quartier général d’Hitler. Il fut chargé par les autorités américaines d’occupation et le service précurseur de la CIA de bâtir les nouveaux services secrets allemands en 1946.
Il profita de l’occasion pour assurer un refuge et une nouvelle identité à de nombreux anciens membres des SS, des services de renseignement nazis, de la Gestapo, des services de contre-espionnage et des forces armées d’Hitler. Des documents concernant l’Organisation Gehlen, libérés par la CIA et aujourd’hui disponibles aux Archives nationales à Washington, révèlent qu’environ 400 membres de l’organisation – dont la plupart, à l’été 1949, occupaient des postes importants en Allemagne de l’Ouest – travaillaient à l’origine pour le réseau nazi des renseignements.
Une enquête interne effectuée au début des années 1960 a identifié quelque 200 employés du BND en tant qu’anciens membres des services de sécurité nazis. Même au début des années 1970, entre 25 et 30 pour 100 des personnes engagées par le BND avaient un passé nazi.
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