dimanche 16 janvier 2011

Après Israël, c’est à l’Allemagne et à l'Europe que la Turquie s’attaque

Indignation (la vertu à la mode) de la vertueuse Turquie : Israël, l'Allemagne, la Grèce, l'Europe ...

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exigé des excuses de la chancelière allemande Angela Merkel, après que cette ait dernière ait critiqué le régime d’Ankara sur la question chypriote.

"Heureusement que la chancelière de l’Allemagne n’exerce pas sa politique populiste à Chypre. Ces déclarations ne donnent pas l’impression que cette dirigeante à une vision correcte de l’avenir. Madame Merkel devrait réviser ses connaissances de l’histoire et présenter des excuses à la Turquie toute entière" a déclaré, sans honte, l’islamiste Erdogan.

Cette attaque violente, anti-européenne et anti-allemande, vient après que Merkel ait décrit, à juste titre, l’occupation turque du nord de l’île de Chypre comme une "invasion”. Elle a ensuite critiqué les islamistes au pouvoir en Turquie pour ne pas vouloir arranger la situation. Elle a ensuite ajouté "ne pas comprendre pourquoi, quand Chypre signe des accords avec le Liban, Israël et l’Egypte sur ses frontières maritimes, la Turquie ne reconnaît pas ses accords."

Visiblement des déclarations allemandes qui ont fait mal puisque Erdogan a été encore plus loin: "Merkel a montré a quel point elle ne connaît rien sur le conflit chypriote. Elle ne connaît rien à cette histoire." Pas très diplomate l’Erdogan!

Le tout avant d’ajouter "Merkel n’a jamais prit part aux négociations à Chypre. Son prédécesseur, G. Shröder, lui avait ce courage. Elle devrait prendre exemple." [...]

"La Turquie n’est pas responsable de la situation à Chypre. Nous ne sommes pas coupables même si l’Union Européenne nous accuse toujours. Mais écoutez moi bien: jamais nous ne donnerons un seul centimètre carré de ce territoire!" Erdogan, l’ami des pacifistes !

Jonathan-Simon SellemJSSNews

3 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

La Turquie : Etat négationniste

La République d’Arménie et la République de Turquie ont rendu publics le 31 août 2009, deux protocoles d’accord, portant sur l’établissement et le développement de relations diplomatiques entre elles. A priori, il y aurait tout lieu de se réjouir. Mais qu'en est-il en réalité ?

Les protocoles annoncés doivent encore faire l'objet d'un examen parlementaire dans les deux pays et être ratifiés au niveau national de part et d'autre avant le 13 octobre. S'ils entraient en vigueur, la volonté affichée de la Turquie, d'établir et de développer des relations diplomatiques avec l'Arménie, traduirait un changement majeur dans la politique d'Ankara à l'égard d'Erevan : la Turquie serait donc prête à mettre fin au blocus illégal qu'elle exerce à l'encontre de l'Arménie depuis 1993.

De même, en choisissant de « protéger les droits de l'homme et les libertés fondamentales », la Turquie, devrait, en toute logique, abroger l'article 301 du Code Pénal turc qui a permis de poursuivre nombre de citoyens turcs, intellectuels, artistes et journalistes, pour avoir évoqué le génocide arménien. Invité fantôme des 2 protocoles, le génocide arménien, jamais nommé, est l'un des enjeux majeurs de ces accords.

En 1915, un million et demi d'Arméniens, hommes, femmes, enfants, citoyens chrétiens de l'Empire ottoman, ont été exterminés sur ordre du gouvernement Jeune-Turc. Mais, pour ce qu'on appelle communément le « premier génocide du XXème siècle », nuls dédommagements, ni réparations : bien au contraire la Turquie pratique, depuis 94 ans, un implacable négationnisme d'Etat, socle de son identité et de son nationalisme. Situées en Turquie, les 9/10ème des terres historiques arméniennes ont été vidées de leur population autochtone; plus de 2000 églises et monastères ont été laissés à l'abandon, rasés ou transformés en mosquées. Les rescapés et leurs descendants, dispersés aux quatre coins du monde, ont fondé la diaspora, porteuse de la mémoire douloureuse du génocide et du combat pour sa reconnaissance, tandis que l'Arménie actuelle, située à la frontière Est de la Turquie, est restée muselée sous le joug soviétique de 1921 à 1991.

Les termes sibyllins de l'accord arméno-turc interpellent. En effet, la Turquie et l'Arménie conviennent, entre autres points : de « mettre en oeuvre un dialogue de portée historique dans le but de rétablir la confiance mutuelle entre les deux nations. d'entreprendre « un examen scientifique impartial des dossiers et des archives historiques afin de définir les problèmes existants et de formuler des recommandations » ; « de la création d’une Commission intergouvernementale bilatérale qui doit comporter des sous-commissions distinctes pour la mise en oeuvre rapide des engagements mentionnés » dans les protocoles. Les deux pays indiquent même que « Si nécessaire, des experts internationaux pourront participer aux sous-commissions. » et précisent plus loin « des experts Arméniens, Turcs, mais aussi Suisses et d’autres experts internationaux pourront s’associer ». À ce stade, une première question se pose : peut-on 'rétablir’une confiance qui n'a jamais existé auparavant ? Et ce lorsque l’on sait que, dès le 17 septembre, soit à peine 2 semaines après la signature des protocoles, le Premier ministre turc Erdogan est déjà revenu sur les termes des accords signés, en subordonnant l'ouverture de la frontière avec l'Arménie, à la résolution du conflit du Haut-Karabagh. Pourquoi la diplomatie turque se priverait-elle de ses moyens de pressions habituels ? Il y a, de toutes les façons, fort à parier que ce serait la petite Arménie, plutôt que la puissante Turquie, qui serait critiquée de ne pas avoir ratifié des protocoles qui l’obligent – sans contrepartie – à toutes les capitulations. Il suffit malheureusement de s’en référer au cas de Chypre, accusée unanimement de rejeter l'inacceptable plan Annan, pour s’en convaincre.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

S'il est souhaitable que des pays voisins entretiennent des relations pacifiées, un génocide ne peut être ramené à une simple question bilatérale entre l'Etat héritier des bourreaux et celui des victimes, ou du moins d'une partie des victimes car l'essentiel des descendants des rescapés vit, en fait, en diaspora et non en Arménie. L'étude d'un génocide fait appel à des questions d'éthique, de justice, de morale : un génocide, quel qu'il soit, concerne l'humanité tout entière. Et comment confier des recherches historiques à un Etat qui pratique un négationnisme offensif ? Envisagerait-on de laisser l’étude de la Shoah à un Ahmadinejad qui déclare: "Si l'Holocauste a été un événement réel, pourquoi ne permettent-ils pas des recherches pour éclaircir les faits ?" ? Par ailleurs, le génocide arménien a déjà été très largement étudié et documenté : il est reconnu dans le monde entier par des organisations internationales, des Etats, la communauté scientifique et même une partie émergente de la société civile turque. Positivons : la mise en place de cette sous-commission historique a peut-être pour but de faire doucement admettre au peuple turc, élevé dans le déni depuis cinq générations, qu’il y a bien eu un génocide ? Soit. Mais rien dans la politique récente de l'Etat turc ne vient corroborer cette hypothèse. Ne serait-ce qu'en 2008 et 2009, les élèves de toutes les écoles primaires de Turquie ont été obligés de visionner en classe un DVD anti-arménien, raciste, haineux et négationniste, distribué par le Ministère turc de l'Education. Les étudiants turcs engagés dans le programme européens Erasmus, les guides touristiques turcs, les Turcs de l'étranger revenus au pays pour effectuer un stage payant en lieu et place du service militaire, ont tous dû assister à des « sessions de formation » pour mieux apprendre à contester le génocide arménien, lors des discussions qu'ils seraient amenés à avoir dans leur pays d'accueil ou avec des touristes. Dans le même esprit, l'Etat turc fait traîner en longueur le procès des assassins de Hrant Dink, journaliste arménien de Turquie, abattu à Istanbul le 19 janvier 2007. La diplomatie turque déploie une énergie frénétique et des millions de dollars, pour empêcher la reconnaissance officielle du génocide arménien aux Etats-Unis et dans le monde entier ; à coup de pressions, corruptions, mensonges, chantages, elle influe sur des Etats tiers pour empêcher le vote de lois pénalisant le négationnisme. Les représentations consulaires turques encouragent les manifestations négationnistes violentes des ultranationalistes « Loups-Gris » en Europe et aux USA. La Turquie, alliée de l’Azerbaïdjan, menace régulièrement l'Arménie, pour son soutien à la volonté d'autodétermination des Arméniens du Haut-Karabagh . Autre signe inquiétant : Ankara finance, dans les universités du monde entier, des chaires négationnistes, d'où seront - peut-être - issus les fameux « experts internationaux » chargés de « l'examen scientifique impartial des dossiers et des archives historiques »...

* Les juifs de Turquie prêt à s’enfuir… Au cas ou…

http://jssnews.com/2010/07/30/les-juifs-de-turquie-pret-a-senfuir-au-cas-ou/

* Turquie: les Juifs sont les muins de tous les empires

http://jssnews.com/2010/06/15/turquie-les-juifs-sont-les-muins-de-tous-les-empires/

Anonyme a dit…

mais franchement les negationnistes c est bien les europeens vous parles en connaissance de cause ou bien vous faites vous meme l histoire ....... pour s avoire s il ya eu genocide ou pas il faut d abord faire des fouille archeologique et en suite faire des recherche dans les archives datant d epoque et les pay conserne ; comme la france l engleterre la russie la grece le liban l irak la syrie et les etas unis quand on parle d histoire du passe messieur il savoire ce q ont dit et pas de politiques le vraie et ailleurs parler et dite les vrais chose qui on de la veracite et du bla bla bla vous etes trop nul et vout etes hontes au vraie historien