La France se permet le luxe de tenir une antenne consulaire à Gaza!

Un diplomate européen a eu la franchise d’avouer «que l’UE avait décidé de passer au-dessus de l’administration et du gouvernement israéliens afin de préparer les zones ‘C’ à un futur passage sous souveraineté palestinienne». «Nous ne demanderons pas l’autorisation aux autorités israéliennes pour agir», précise ce diplomate à l’esprit colonial. Cette attitude suzeraine et arrogante est à mettre sur le même plan que l’ingérence européenne à travers les aides financières à des ONG israéliennes qui sabotent le pays depuis l’intérieur.

Source: Israël 7 (Ingérence grossière de l’Union Européenne!, par Shraga Blum)

Un jour des historiens honnêtes établiront définitivement les ressorts profonds de l’attitude maladivement anti-israélienne de l’Union Européenne envers Israël. Elle est irrationnelle, obsessionnelle, disproportionnée et très suspecte. [Notre commentaire: sans oublier une politique arabe de l'UE très intéressée  comme ses excellentes relations avec l'Arabie Saoudite (où l'on pratique des amputations (six Bedouins attendent d'avoir la main droite et le pied gauche coupés...), des décapitations, des lapidations, la persécution religieuse, où sévit la police de moeurs, le terrorisme etc etc.]

Dernière décision en date de l’UE envers Israël, celle de défier le contrôle israélien sur les zones «C» de Judée-Samarie, qui selon les Accords d’Oslo, sont de la responsabilité exclusive de l’Etat d’Israël et de Tsahal. Dans un document officiel rédigé par les délégations européennes auprès de l’Autorité Palestinienne, l’UE dénonce avec virulence « l’attitude d’Israël dans ces zones » et indique «qu’elle va y remédier en y construisant elle-même des infrastructures afin d’augmenter la population palestinienne».

Les zones «C» représentent aujourd’hui 62% du territoire de la Judée-Samarie, mais ne contiennent que 5,8% de la population arabe de ces deux régions, d’où l’inquiétude des Européens qu’Israël veuille conserver un jour ces zones largement inhabitées. Dans ce document, L’UE qui exige des négociations mais a déjà décidé de la solution, déclare «prioritaire la préservation des zones ‘C’ en faveur des Palestiniens pour leur futur Etat» et annonce «qu’elle va y entreprendre de grands travaux d’infrastructures telles que routes, écoles, canalisations, hôpitaux etc.».  [Notre commentaire: on se réjouit de voir que ces largesses témoignent de la grande prospérité qui règne dans la zone euro.]

Le document pointe «les trois soucis majeurs de l’UE concernant le futur Etat palestinien: Jérusalem, Gaza et la Zone ‘C’». Notons que pour ce qui concerne Gaza, contrôlé par les terroristes du Hamas, l’attitude et les revendications européennes sont bizarrement moins vindicatives et démonstratives que concernant les deux autres volets. On ne se permet pas de s’adresser à un arabe comme on s’adresse à juif. La France se permet même le luxe de tenir une antenne consulaire à Gaza!

L’UE est inquiète! Le document en question indique: «Si l’amenuisement de la population arabe dans les zones ‘C’ se poursuit et s’il n’y a pas de retrait israélien de ces zones, la perspective de la création d’un Etat palestinien s’éloigne». L’UE va jusqu’à proposer…un transfert de population arabe vers les Zones «C»!!

Un diplomate européen a eu la franchise d’avouer «que l’UE avait décidé de passer au-dessus de l’administration et du gouvernement israéliens afin de préparer les zones ‘C’ à un futur passage sous souveraineté palestinienne». «Nous ne demanderons pas l’autorisation aux autorités israéliennes pour agir», précise ce diplomate à l’esprit colonial. Cette attitude suzeraine et arrogante est à mettre sur le même plan que l’ingérence européenne à travers les aides financières à des ONG israéliennes qui sabotent le pays depuis l’intérieur.

Il restera à savoir ce que le gouvernement israélien va faire sur le terrain pour barrer la route à cette inadmissible ingérence d’un continent en pleine débâcle politique et morale. C’est dans les petits détails sur le terrain et non sur les déclarations flamboyantes que l’on juge l’application d’une politique.