dimanche 10 avril 2011

Banque Dexia: grand succès des boycotteurs belges d'Israël

"Cette situation, selon nos sources, agaçait en haut lieu à Paris et à Bruxelles. De là à vendre, il n’y avait qu’un pas, qui sera donc franchi sous peu."  Le journaliste ne révèle pas ses sources, mais laisse entendre que ce sont les gouvernements français et belge qui, alertés du crime par "la plate-forme belge «Palestine occupée – Dexia impliquée» regroupant 82 associations et communes [qui] avait atteint la réputation de Dexia" et avait fait plier "en haut lieu".

Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid (2008)

Le quotidien belge Le Soir a consacré plusieurs articles à cette affaire.  Et c'est la jubilation.  Rappelons que le boycott d'Israël est licite et encouragé en Belgique francophone, contrairement à la France.

Fin d'une saga, Dexia-Israël sera vendue sous peu par Baudouin Loos

C’est le journal économique français en ligne wansquare.com qui révélait l’information ce jeudi : la filiale israélienne du groupe franco-belge Dexia est à vendre et sur le point de trouver acquéreur. On se dirige donc vers l’épilogue de cette petite saga lancée par un collectif d’associations et de communes belges qui s’était avisé que Dexia Israël finançait des projets dans des colonies juives en territoires occupés et avait lancé une campagne virulente [1] depuis 2008-2009 pour exiger le désengagement de la banque.

L’article de Wansquare.com offre les détails suivants : «Les dirigeants de Dexia viennent de confier à Rothschild et Cie un mandat de vente concernant la participation que le groupe détient dans sa filiale à 66 %, Dexia Israël. Depuis quelques semaines, la banque franco-belge est l’objet de nombreuses propositions de rachat émanant d’acteurs locaux. Il faut dire que Dexia Israël est une entité très rentable avec 2 milliards d’euros d’encours de prêts. Selon nos informations, la valorisation de la totalité du capital de Dexia Israël pourrait atteindre 180 millions d’euros ».

Il y a dix ans, Dexia avait acheté une firme bancaire israélienne, Otzar Hashilton Hamekomi (« Trésor du pouvoir local »), spécialisée dans le financement des communes et des collectivités locales, jusqu’à en contrôler 65,31 % du capital et la rebaptiser Dexia-Israël. Le «hic», pour certains, c’est que cette banque ne faisait pas la différence entre ses clients situés en Israël même ou dans les territoires occupés.

La campagne de protestation menée par la plate-forme belge «Palestine occupée – Dexia impliquée» regroupant 82 associations et communes avait atteint la réputation de Dexia. Celle-ci avait ensuite fait état d’une quasi-disparition de ses nouvelles créances en territoires occupés depuis 2009. Mais des projets à Jérusalem-Est (arabe), intensément colonisé (et annexé depuis trente ans) continuaient à bénéficier des services de la banque, au courroux de la plate-forme.

Agacement et satisfaction
Cette situation, selon nos sources, agaçait en haut lieu à Paris et à Bruxelles. De là à vendre, il n’y avait qu’un pas, qui sera donc franchi sous peu.

Dans une réaction saisie à chaud, Bruno Buchet, bourgmestre de Viroinval une petite commune wallonne en pointe dans le dossier (avec l’ONG Intal), nous a dit sa «satisfaction à propos de l’attitude de Dexia. Elle ne mérite pas plus d’éloges, bien au contraire. Le passé ne peut être oublié».

"Un collectif de près de 80 associations et communes belges avait entamé une campagne en 2009 contre Dexia en raison de l’activité de sa filiale israélienne dans les territoires occupés. Cette campagne, virulente, a apparemment porté ses fruits." (Baudouin Loos, Le Soir)

Ceci n'est pas une pipe, ceci n'est pas un Juif, ceci est un actionnaire de Dexia [1]

Blood libel à Bruxelles (les Juifs buveurs de sang ...)

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Si la bêtise était comme une balle que l'on se tire dans le pied, il y aurait beaucoup d'éclopés particulièrement chez les membres d'intal. Ils défavorisent ceux là même qu'ils prétendent vouloir aider, mais rien ne les retiens quand il s'agit de dénigrer Israël.

polop