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jeudi 9 mars 2017

Michel Houellebecq décrit le 'pro-palestinisme' des élites belges fans des boycotts d'Israël

L'une des figures du roman Soumission Michel Houellebecq, l'un des plus grands auteurs français contemporains, est un Belge francophone Robert Rediger "célèbre pour ses positions pro-palestiniennes" et "l'un des principaux artisans du boycott des universitaires israéliens".  Houellebecq est l'un des rares intellectuels européens à s'intéresser à l'antisémitisme actuel et, comme le démontrent ces quelques passages à son avatar moderne "le pro-palestinisme" obsessionnel et intéressé et son corollaire la diabolisation d'Israël par le truchement du mouvement BDS.
"Le conseil national des universités, qui se réunissait début juin, allait très probablement nommer Robert Rediger en remplacement.  
Je jetai un bref regard à mon tagine agneau - artichauts avant de tenter, à tout hasard, un haussement de sourcils surpris. "Oui, je sais", dit-elle, "ça peut paraître énorme, mais ce sont plus que des bruits, j'ai eu des échos extrêmement précis."
Je m'excusai pour aller aux toilettes afin de consulter discrètement mon smartphone (...) une recherche de deux minutes à peine m'apprit que Robert Rediger était célèbre pour ses positions pro-palestiniennes, et qu'il avait été l'un des principaux artisans du boycott des universitaires israéliens; je me lavai soigneusement les mains avant de rejoindre ma collègue. (...)  
"C'est Malika, ma première épouse", dit-il (Rediger) une fois qu'elle fut sortie, "vous semblez voué à rencontrer mes épouses aujourd'hui. Je l'ai épousée quand j'était encore en Belgique. Oui, je suis d'origine belge... Je suis toujours belge d'ailleurs, je ne me suis jamais fait naturaliser, bien que je sois en France depuis vingt ans maintenant."

Soumission, p.p. 35-36 et 247, Flammarion.

Campagne anti-israélienne organisée 
par Pierre Galand (Association
Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles)
On pourrait ajouter cette initiative de l'Université Libre de Bruxelles, vraisemblablement unique en Europe:
Le 21 mai 2012, le conseil d’administration de l’ULB a pris la décision de reconnaître BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) comme cercle étudiant (au même titre que les cercles de médecine, de droit, etc).

L'ONG de diabolisation d'Israël l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles a fêté ses 41 ans cette année.  Encore un record.  Son grand promoteur Pierre Galand, socialiste, grande figure de l'élite belge francophone, est également lié à l'ULB.

mercredi 11 septembre 2013

Le président du Comité Int'l Olympique à la tête d'une association arabo-allemande qui prône le boycott d'Israël

L'Allemand Thomas Bach a été élu mardi à la tête du Comité international olympique.   Thomas Bach préside la Chambre de commerce germano-arabe, la Ghorfa. Ses fonctions à la tête de la Ghorfa "l’auraient pourtant rendu complice du boycott de produits israéliens et de trafic d’armes avec les pays arabes". Un tel candidat serait impensable en Amérique, mais en Allemagne et en Europe (même si pour la forme il y a quelques critiques qui seront vite oubliées) c'est devenu la norme. En Israël et en Amérique l'affaire a attiré l'attention des médias qui rappellent qu'il a soutenu Jacques Rogge qui a refusé en 2012 à l'occasion des jeux olympiques de Londres qu'une minute de silence soit observée à la mémoire des 11 athlètes israéliens massacrés à Munich en 1972 par des terroristes palestiniens.

New Olympic chief heads Arab-German trade group set up to boycott Israel
New Olympic c'tee chief heads group that aids Israel boycott: American Jewish C'tee: It betrays the principles of sportsmanship for the IOC to be headed by active participant in Israel boycott.

En France, le JDD écrit:  "[...] Samaranch et Dassler pour mentors

Il faut dire qu’avec Juan Antonio Samachanch, l’ancien franquiste et président du CIO durant 31 ans [photo ci-contre communiquée par un lecteur - elle a été prise en 1974 lors des célébrations pour le 38e anniversaire de la prise de pouvoir du dictateur Francisco Franco], et Horst Dassler, le sulfureux fils du fondateur d’Adidas, pour mentors, Bach a été bonne école, lui qui prétend s’être piqué de politique sportive après sa carrière à l’occasion du boycott des JO de Moscou en 1980 pour, dit-il alors, donner une voix aux athlètes. [...]

Bach sait d’ailleurs faire valoir ses intérêts. Comme lorsqu’il traîne des pieds pour soutenir les candidatures de Leipzig et de Hambourg à l’organisation des Jeux Olympiques parce qu’il ne sait que trop bien qu’accueillir les JO en Allemagne aurait pu nuire à sa candidature. La chaîne allemande WDR a diffusé la semaine dernière un portrait à charge rappelant que son nom est associé à des pratiques de corruption d’Horst Dassler, l’ancien PDG d’Adidas, coupable d’avoir distribué des pots-de-vin dans le monde du sport.

L’intéressé pratique un mélange des genres, qui n’a évidemment dérangé personne au CIO, où ses fonctions de président de la chambre de commerce germano-arabe, la Ghorfa, l’auraient pourtant rendu complice du boycott de produits israéliens et de trafic d’armes avec les pays arabes. Et que dire de sa position de consultant chez Siemens, moyennant 400 000 euros annuels, et de l’obtention de plusieurs contrats de logistique lors des JO de Pékin en 2012.

samedi 6 avril 2013

Iain Banks annonce qu'il a un cancer en phase terminale et appelle au boycott d'Israël!

Que feriez-vous si vous appreniez que vous avez un cancer et qu'il ne vous reste que quelques mois à vivre? Vous feriez des choses importantes, n'est-ce pas? L'écrivain écossais Iain Banks, qui a annoncé le 3 avril sur son blog qu'il souffre d'un cancer en phase terminale, a quant à lui décidé de republier le 5 avril dans le Guardian (Why I'm supporting a cultural boycott of Israel) des choses stupides qu'il avait déjà écrites à propos des Juifs et réaffirmer son soutien au boycott culturel d'Israël.  En 2010, il avait interdit que ses livres soient publiés en Israël.  L'auteur explique ce soutien au boycott dans des termes franchement peu flatteurs pour les non-Juifs...:

"Contrairement à l'Afrique du Sud [de l'époque du régime d'apartheid], un boycott sportif d'Israël aurait un impact relativement faible sur l'estime de soi des Israéliens ; mais un boycott intellectuel et culturel pourrait avoir un impact majeur".

Comme le dit David Hirsh, c'est évident que pour Iain Banks les Sud-Africains ne se soucient que de sport tandis que les Juifs passent leur vie avec leur nez dans les livres ...

Mike Cushman avait eu il y a longtemps déjà une idée similaire: "Les universités sont à Israël ce que les springboks étaient à l'Afrique du Sud: le symbole de leur identité nationale".  Et Tom (les archéologues israéliens sont plus méchants que les tueurs nazis) Hickey aussi: "nous parlons d'une culture, à la fois en Israël et dans la longue histoire de la diaspora juive, qui tient l'éducation et l'érudition en haute estime. C'est pour cette raison qu'un boycott universitaire pourrait avoir un effet politique souhaitable en Israël, un effet qu'on ne serait pas fondé d'espérer ailleurs...". Effectivement charmant pour les autres, tous les autres.

Banks précise:

"Israël et ses apologistes ne peuvent cependant pas gagner sur les deux tableaux: s'ils prétendent de façon assez hystérique que toute et n'importe quelle critique de la politique intérieure et étrangère d'Israël équivaut à de l'antisémitisme, ils leur faut accepter que cette prétendue indivisibilité (bien que spécieuse) ouvre la possibilité à ce qu'ils prétendent être la censure de l'un à fonctionner comme la condamnation de l'autre".

Et d'ajouter:

"De tous les peuples, le peuple juif devrait savoir mieux que quiconque ce qu'on ressent quand on subit des persécutions de masse, des punitions collectives et d'être traités comme des moins qu'humains".

[Ach et vous savez ce qui vient après...]

Les Juifs devraient savoir mieux que quiconque?  Les Juifs auraient dû mieux retenir les leçons d'Auschwitz?  Comment se fait-il que ceux qui tiennent un tel raisonnement aussi bidon se croient vraiment intelligents, courageux et originaux?

Lire l'article de David Hirsh: What would you do if you only had a year to live?

vendredi 5 avril 2013

Le syndicat des enseignants irlandais vote l'exclusion d'Israéliens des universités irlandaises

Cette décision, qui est une première et représente un indiscutable succès, a été diffusé immédiatement par les associations anti-israéliennes.  Ces associations sont extrêmement efficaces dans la mesure où elles opèrent toujours à l'échelle mondiale (BDS, Tribunal Russell sur la Palestine, Pax Christi, etc), avec une formidable énergie et une belle unanimité, alors que les associations juives européennes opèrent au niveau national, sont très divisées et très hésitantes à militer en faveur d'Israël.  

Le syndicat des enseignants irlandais (Teachers Union of Ireland - qui représente 14.500 membres) a voté à l'unanimité en faveur de la cessation de toute collaboration académique avec Israël, y compris les échanges de scientifiques les programmes de recherche.

Le syndicat appelle également le Congrès des Syndicats irlandais (Irish Congress of Trade Unions) d'intensifier la campagne de boycott, désinvestissement et de sanctions contre "l'état d'apartheid d'Israël jusqu'à ce qu'il lève le siège illégal de Gaza et mette un terme à l'occupation illégale de la Cisjordanie".

La motion invite tous ses membres à "cesser toute collaboration culturelle et académique avec Israël, y compris les échanges entre scientifiques, étudiants et personnalités académiques, ainsi que toute collaboration dans les programmes de recherches".

Comme le souligne le Professeur David Hirsh de Engage, la motion ne se donne même pas la peine de s'abriter derrière l'habituel "boycott institutionnel". Il s'agit d'un boycott de personnalités du monde académique et d'étudiants en vertu de leur nationalité. Il s'agit d'un boycott majeur de personnalités académiques et d'étudiants juifs du monde entier pour des raison qui n'ont rien à voir avec ce qu'ils ont dit ou fait. Personne d'autre ne sera boycotté à part les Israéliens.

Voir: Academic boycott of Israel approved by Irish union

lundi 19 décembre 2011

Action BDS sur le Père Noël et le 'ghetto' de Gaza à Bruxelles

Ca ne s'invente pas ... Vêtu(e)s de rouge comme le père Noël, ils(elles) approcheront "les gens de manière agréable" et leur offriront des bonbons et des tracts pour le boycott de produits israéliens et américains...  Non décidément ça ne s'invente pas.
Le maire socialiste de Bruxelles Freddy Thielemans, autorise la tenue de nombreuses manifestations d'Israël-bashing dont nous rendons compte régulièrement.  Alors que le maire socialiste d'Anvers Patrick Janssens les interdit ne voulant pas importer le conflit israélo-arabe dans sa ville.

A Noël, Bruxelles la capitale de Bruxelles a autorisé Nordine Saïdi, bien connu pour ses positions radicales et pas seulement sur Israël, au point que le MRAX a été forcé de s'en séparer organise - ça ne s'invente pas - une action BDS «père Noël» et le ghetto de Gaza. La manif aura lieu devant l'église Notre-Dame du Finistère et en face du magasin l'Innovation, dans la rue Rue Neuve, la rue la plus commerçante de Bruxelles la veille de Noël donc un jour de grande affluence.  Une manifestation "checkpoint" répugnante y avait eu lieu en avril. Le mouvement BDS belge est coordonné par le socialiste Pierre Galand, un grand pourfendeur d'Israël - jamais désavoué par son parti ni par les dirigeants de la communauté juive.

Le Mouvement Citoyen Palestine organise une Action BDS «père Noël»
Quel Père Noël pour les enfants de Gaza? [Signe des temps, du Noël des enfants catholiques des anciennes colonies africaines belges, le Congo, le Rwanda et le Burundi, personne ne s'en soucie en Belgique francophone...]

Le 23 décembre venez dire "occupation:pas en notre nom"

Action symbolique de 16h30 à 18h00, devant l’église située dans la rue Neuve à Bruxelles.
Nous y distribuerons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable. Rejoignez-nous, vêtu(e) de rouge comme le père Noël.

jeudi 24 novembre 2011

Bruxelles: c'est en Europe que la lutte contre Israël sera déterminante, selon Ali Abunimah

Selon Ali Abunimah, d'Electronic Intifada, c'est en Europe que la lutte contre Israël sera décisive. Et il précise: "Un million et demi de personnes à Gaza sont mises en cage comme des animaux, parce qu’elles ne sont pas juives. C'est la seule raison."

Nous rapportions le 12 novembre que l'éducation permanent à la haine d'Israël en Belgique francophone ne connaît pas de crise. Il y a toujours de l'argent pour faire de l'Israël-bashing. Après la session à Cape Town (heureusement fort ratée) du fumeux tribunal fantoche Russell sur la Palestine (de Pierre Galand), les autorités de la ville de Bruxelles ont octroyé 1.500 euros pour la tenue d'une conférence de diffamation d'Israël que de surcroît elles ont hébergée.  

Ont pris part à cette conférence: l'inévitable Leila Shahid (revenue de Cape Town où elle s'était rendu pour la grande cause du Tribunal Russell) est même présentée (lapsus lapsus) comme étant la "représentante de l’UE" (sacrés et compétents organisateurs), Brigitte Herremans de l’association Broederlijk Delen, c'est-à-dire Pax Christi) et le Palestinien Ali Abunimah, fondateur d'Electronic Intifada (voir le rapport de NGO Monitor), anti-sioniste et promoteur du boycott d'Israël.

Ali Abunimah, d'Electronic Intafada (EI), qui est un des leaders des nombreuses campagnes de délégitimation et de diabolisation d'Israel a pu donner libre cours à sa haine d'Israël et prôner sa disparition. Abunimah a l'habitude de faire des analogies entre Israël et l'Allemagne nazie, en comparant la presse israélienne au "Der Sturmer".  Il dit que Gaza est un "ghetto pour l'excédent de non-Juifs", et prétend que ceux qui soutiennent le sionisme ne le font pas pour expier l'Holocauste, mais pour pérenniser son esprit.  Voici quelques perles (vidéo):

"Les réfugiés ne pourront pas retourner dans leurs maisons, dans ce qui s’appelle maintenant Israël, pour la seule raison qu’ils ne sont pas juifs, pour la raison la plus raciste possible."

"Et ceux des Palestiniens qui sont théoriquement des citoyens d’Israël, seraient contraints de vivre dans un état raciste appelé «État juif». Donc leurs droits à l’autodétermination seraient supprimés. En échange de quoi? Qu’un tiers de la population palestinienne puisse vivre dans un bantoustan."

"Ce serait le nettoyage ethnique des Palestiniens d’Israël vers d’autres parties de la Palestine. Ce serait l’achèvement de ce qu’Israël a commencé en 1948 et cela se passe déjà maintenant."

mercredi 12 octobre 2011

Les escrimeurs tunisiens priés de boycotter les athlètes israéliens

Encore une manifestation du merveilleux printemps arabe, version tunisienne... Heureusement que ce n'est pas l'hiver arabe...  La fédération tunisienne d'escrime a demandé à ses athlètes de boycotter les escrimeurs israéliens.  Ca s'est passé en Europe, à Catania, Italie.

Le site Tunisie numérique, la Tunisie à l'ère de la démocratie annonce le fait avec satisfaction:

"Lors des Mondiaux d’escrime de Catania en Italie, mardi 11 octobre, l’une des meilleurs escrimeurs africains, la tunisienne Sara Besbes a eu pour adversaire, l’israélienne Noam Mills.

La tunisienne Sara Besbes appartient à une famille d’escrimeurs, elle est considérée comme la meilleure fleurettiste du continent africain. Sara Besbes est restée passive et a volontairement subit les 5 touchés qui lui on fait perdre le combat. Noam Mills a été déclarée gagnante mais elle s’était effondrée en larmes.

Il s’agit du deuxième boycottage durant ces mondiaux, dimanche dernier, un fleurettiste iranien s’est volontairement retiré de la compétition."

Sara Besbes vit en France mais est rattachée à la Fédération tunisienne d'escrime.

L'agence de presse palestinienne Wafa précise que l'athlète est restée immobile, "pointant le fleuret vers le sol et en refusant de bouger signalant ainsi qu'elle boycottait l'athlète israélienne sans l'annoncer officiellement pour éviter d'être sanctionnée par le jury".

mercredi 15 juin 2011

Boycott: Sir James Wolfensohn annule sa visite à l'Université américaine de Beyrouth

Voir Jewish Chronicle (Israeli honour for Sir James Wolfensohn after Beirut petition)
Le Président de l'AUB Peter Dorman, qui a défendu Sir James pour son soutien au monde arabe, a critiqué sa décision d'annuler sa visite et a déclaré dans une lettre rendue publique: "Le monde arabe a besoin de plus d'amis comme lui". Dimanche, Sir James sera honoré par une autre université moyen-orientale: l'Université hébraïque de Jérusalem lui  décernera un doctorat honorifique.

L'Orient le Jour: James Wolfensohn annule sa visite à Beyrouth

L’ancien directeur de la Banque mondiale, James Wolfensohn, a plié sous la pression de professeurs, étudiants et membres du personnel de l’Université américaine de Beyrouth, qui ont refusé qu’il soit reçu par l’AUB au prétexte qu’il soutient Israël.

James Wolfensohn devait prononcer une allocution à l’université au cours de la cérémonie de remise de diplômes le 25 juin et recevoir à l’occasion un doctorat honorifique.

Dans un communiqué publié sur son site électronique, l’AUB annonce avec regret la décision de M. Wolfensohn de ne pas se rendre à Beyrouth pour assister à la cérémonie de fin d’études, et ce pour ne pas troubler l’ambiance de la fête. Le communiqué informe également que le président de l’université Peter Dorman se chargera lui–même de lire le mot de M. Wolfensohn.

samedi 28 mai 2011

Belgique: le boycott d'Israël pour aider chômeurs et sans-abris (2003)

"À lire La Libre Belgique, la réinsertion professionnelle passerait désormais par des exercices pratiques de détestation d’Israël. Cet exemple ahurissant permet de comprendre pourquoi l’antisionisme procède en Belgique, de l’ordre du réflexe pur et simple, sinon du religieux."

Nous rapportions hier un projet artistique en Norvège utilisant le conflit israélo-arabe pour la réinsertion de jeunes délinquants [Métro d'Oslo: tagger "Free Palestine" pour réhabiliter de jeunes délinquants].  En Belgique francophone, qui a toujours une longueur d'avance dans cette matière, c'est déjà en 2003 qu'à Charleroi, on instrumentalisait le conflit en prônant aux"personnes démunies, [aux] chômeurs de longue durée, [aux] sans-abris" le boycott des fruits israéliens" - une action qui semble rencontrer l'approbation du quotidien La Libre Belgique.  Comme le démontre l'image ci-contre reprise du site Plate-forme Charleroi-Palestine, la situation n'a pas changé à Charleroi mais le chômage y est toujours particulièrement élevé.

Source: La Belgique et ses Juifs : de l'antijudaïsme comme code culturel, à l'antisionisme comme religion civique, Etudes du CRIF2004, par Joël Kotek. Extraits:

"L’exemple est clair : si rien ne procède réellement de la Palestine (historiquement, tout découlerait plutôt de la Judée mais n’est-ce pas là précisément l’origine de la névrose chrétienne et musulmane par rapport aux Juifs ?), tout y ramène forcément, jusqu’à la moindre initiative militante. Ainsi cette action de réinsertion que relate, sans distance critique, le quotidien catholique La Libre Belgique

 «Au sein du groupe de travail «Nord-Sud», Marie-Christine [1] tente de mettre en oeuvre des actions très concrètes. Elle veut impliquer les associations de lutte contre l'exclusion sociale-maisons de quartiers et autres- et les ouvrir à la réalité du Sud. «Nous avons par exemple beaucoup travaillé sur la Palestine en lien avec les actions de boycott des légumes et des fruits israéliens, explique-t-elle. L'idée était de permettre à des personnes en décrochage social de sensibiliser les magasins à cette question. Cette mobilisation leur donne le sentiment de pouvoir agir sur des choses qui, apparemment, les dépassent [Olivier Mouton "Des sans abris accompagnent la délégation belge"La Libre Belgique, 11/11/2003].

À lire La Libre Belgique, la réinsertion professionnelle passerait désormais par des exercices pratiques de détestation d’Israël. Cet exemple ahurissant permet de comprendre pourquoi l’antisionisme procède en Belgique, de l’ordre du réflexe pur et simple, sinon du religieux.

Il ne viendrait, en effet, à l’idée de quiconque d’envisager le moindre boycott de produits chinois, pour cause d’occupation du Tibet, russes (Tchétchénie), turcs (Chypre), marocains (Sahara occidental), palestiniens (attentats-suicide contre des civils), voire même américains (Irak)."

[1] "Marie-Christine Lothier, qui travaille à Entraide et Fraternité/Vivre ensemble, est membre du Forum social de Charleroi et responsable d'un groupe de travail «Nord-Sud».  
Elle se rend à Paris cette semaine, au sommet altermondialiste (NdlR: voir ci-dessus), en compagnie d'un groupe de personnes démunies, de chômeurs de longue durée, de sans-abris.

jeudi 19 mai 2011

Nouveauté: carte de membre du club des boycotteurs d'Israël (BDS)

C'est le blog Harry's Place qui a eu la bonne idée de lancer cette carte de membre du club select des boycotteurs d'Israël (Every BDS supporter should carry one, création de  Micha Sass, d'après une idée de Cipriano)

Soyez un boycotteur sophistiqué.  Après tout, il faut aller jusqu'au bout de la logique boycotteuse et ne pas faire de tri.  Par exemple, ce n'est pas bien de boycotter les dattes et les avocats israéliens tout en profitant sans scrupules d'un médicament israélien qui vous sauve la vie ou celle des vos proches.

"Registre de BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) contre Israël: Avis au corps médical.  Si je tombe malade, veuillez vous assurer qu'aucun matériel ou équipement médical utilisé pour me traiter n'aura été, en tout ou en partie, développé en Israël."

Il vous suffit d'imprimer la carte et de la glisser dans votre portefeuille.  Parmi les traitements que les boycotteurs voudront absolument proscrire :

– un médicament développé en Israël qui retarde la maladie Alzheimer et aide les patients qui souffrent de la maladie de Parkinson.
– deux des trois médicaments les plus utilisés pour traiter la sclérose en plaques et qui ont été développés en Israël.
– une pilule révolutionnaire pour diagnostiquer des maladies de l'appareil digestifs également développée en Israël.
– Israël a également mis au point un système pour détecter des substances étrangères dans les sécrétions humaines.
–Israël a développé une méthode révolutionnaire pour diagnostiquer les troubles de respiration pendant le sommeil.

Pour que votre boycott d'Israël soit efficace, vous pourrez également vous inspirer de cette liste (qui est loin d'être exhaustive): Près de 200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël (dans votre cas corrigez: "qui plaident pour").

Et n'oubliez pas l'accoutrement fashion ainsi que le kit du parfait boycotteur développé par le Belge Pierre Galand de l'Université Libre de Bruxelles grâce à l'ONG anti-israélienne qu'il préside:
Belgique: "l'accessoire fashion indispensable" du parfait boycotteur d'Israël.

Important : Si vous êtes - peu sophistiqué - comme ces Belges moyens qui ignorent tout sur 'Israël, l'Etat le plus raciste au monde', empressez-vous d'acheter le livre d'un des plus grands savants belges (voire mondiaux) en la matière Michel Collon qui l'a adapté au "niveau du public" européen ... Il vous permettra enfin de savoir de "face aux mythes sionistes, omniprésents dans les médias et même à l'école, comment rétablir la vérité? Comment argumenter d'une façon adaptée au niveau du public (surtout le public d'origine européenne, matraqué par ses médias)?"


Encore quelques conseils fashion proposés par Judeosphere.  Et bonne chance chers boycotteurs et chères boycotteuses.



mardi 12 avril 2011

Belgique: boycott d'Israël et Dexia, ce que Baudouin Loos ne dit pas ...

On connaît le militantisme anti-israélien du journal belge francophone Le Soir et de ses journalistes.  Le quotidien prône des punitions et des boycotts d'Israël.  Baudouin Loos a présenté la vente de Dexia Israël comme l'aboutissement d'une campagne d'un collectif belge pour le boycott de Dexia, qu'il reconnaît, sans un mot de regrets, avoir été virulente.  Le Figaro et Reuters (ainsi que le site qui a révélé la nouvelle Wansquare) en font une lecture totalement différente. Cet aspect de la transaction - pourtant capitale - est passée sous silence par Le Soir :

"La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."

Baudouin Loos : "On se dirige donc vers l’épilogue de cette petite saga lancée par un collectif d’associations et de communes belges qui s’était avisé que Dexia Israël finançait des projets dans des colonies juives en territoires occupés et avait lancé une campagne virulente [1] depuis 2008-2009 pour exiger le désengagement de la banque." "Cette situation, selon nos sources, agaçait en haut lieu à Paris et à Bruxelles. De là à vendre, il n’y avait qu’un pas, qui sera donc franchi sous peu."

Source: Le Figaro avec Reuters (Dexia veut vendre sa filiale en Israël)

"Dexia a reçu plusieurs offres de rachat pour sa filiale israélienne Dexia Israël et a mandaté une banque conseil pour les étudier, a déclaré jeudi à Reuters un porte-parole de la banque franco-belge, confirmant pour partie des informations de presse.

D'après Wansquare, Dexia a mandaté la banque d'affaires Rothschild pour vendre sa participation de 66% dans Dexia Israël. La filiale israélienne serait, selon le site d'informations, valorisée à 180 millions d'euros pour 100% de son capital.

"Dexia confirme avoir reçu plusieurs offre d'achat de sa filiale en Israël et a mandaté une banque conseil pour analyser ces offres", fait savoir un porte-parole de Dexia. Il s'est en revanche refusé à tout autre commentaire et n'a pas souhaité s'exprimer en particulier sur le nom de la banque mandatée et sur la valorisation de Dexia Israël.

La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."



[1] Ceci n'est pas une pipe, ceci n'est pas un Juif, ceci est un actionnaire de Dexia
- Banque Dexia: grand succès des boycotteurs belges d'Israël
- Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid (2008)
- Fin d'une saga, Dexia-Israël sera vendue sous peu
- L'ire des boycotteurs belges fait plier la banque française Dexia

lundi 11 avril 2011

La banque 'éthique' Triodos boycotte Dexia pour ses activités en Israël

Cross-posted sur La Belgique francophone, Israël et les Juifs (et en anglais ICI)

Triodos Bank est une banque européenne qui s'auto-désigne comme étant une banque éthique. C'est en raison de cette pureté éthique assumée que Triodos a décidé d'annoncer qu'elle excluait la Banque Dexia (traduisez boycottait) pour ses activités en Israël. L'indignation très éthique et publique de Triodos est dirigée contre Dexia et Israël et comporte une bonne dose de sélectivité car aucune autre banque au monde ne fait l'objet de son courroux proclamé haut, fort et médiatiquement. Pas de banques pakistanaises, saoudiennes, libyennes. Non. Certainement pas. De surcroît Triodos déclare que Dexia est une banque belge. Or Triodos devrait savoir que Dexia est une banque franco-belge. Mais la campagne de boycott vient effectivement de la Belgique (politiciens, universités, ONG, presse, syndicats y sont allés allègrement). La campagne anti-israélienne a donné lieu en Belgiqueà des manifestations teintées d'antisémitisme, comme celle multiséculaire en Europe qui accuse les Juifs de crime rituel : tuer pour boire le sang des non -Juifs.  NGO Monitor : Pro-divestment rally attended by NIF, EU grantees turns to antisemitism: "The event featured an antisemitic episode, when one rally leader drank fake blood out of a wine glass – an apparent reference to the libel of Jews drinking Christian blood as wine – to highlight Israel’s alleged brutality. The target of the rally was Dexia, a bank with an Israeli subsidiary. The use of the ugly blood libel motif – codified as antisemitic by Europe’s rights monitoring agency – raises important questions about the relationship between the BDS (boycotts, divestment, and sanctions) Movement and antisemitism."

- Ceci n'est pas une pipe, ceci n'est pas un Juif, ceci est un actionnaire de Dexia
- Retour du mythe du crime rituel à Bruxelles

Source: Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles (Dexia exclue du fait de son implication en Israël, texte original sur le blog de Triodos Dexia excluded for involvement in Israel)

La banque belge Dexia a été exclue de l’univers d’investissement durable Triodos en raison de son financement continu de colonies israéliennes situées dans les territoires palestiniens occupés.

Dexia en Israël
Dexia Israel Bank (DIB), une filiale de Dexia, avait financé des colonies de peuplement israéliennes dans le passé. En réponse à la pression des actionnaires et des parties intéressées, DIB a arrêté les nouveaux prêts aux colonies de peuplement israéliennes en juin 2008. Il y a aussi des indications comme quoi les prêts en cours ont été retirés, même si le prêt à plus longue échéance dans le portefeuille ne prendra pas fin avant 2017. DIB actions ont provoqué un tollé en Israël et un conseil régional majeur dans le sud d’Israël a appelé au boycott de DIB.

Malgré le gel sur les nouveaux prêts et le retrait par DIB, la banque a encore des prêts encours avec la municipalité de Jérusalem. Jérusalem est au cœur des territoires occupés et Jérusalem-Est est depuis 1967 sous administration israélienne. Des colonies ont été établies pour les occupants juifs israéliens seulement et les colons reçoivent d’importants avantages financiers, ainsi que l’accès à la terre et des ressources naturelles dans le territoire contesté. En finançant la municipalité, les prêts DIB sont potentiellement utilisés pour financer les violations des droits de l’homme contre les Palestiniens de Jérusalem-Est.

dimanche 10 avril 2011

Banque Dexia: grand succès des boycotteurs belges d'Israël

"Cette situation, selon nos sources, agaçait en haut lieu à Paris et à Bruxelles. De là à vendre, il n’y avait qu’un pas, qui sera donc franchi sous peu."  Le journaliste ne révèle pas ses sources, mais laisse entendre que ce sont les gouvernements français et belge qui, alertés du crime par "la plate-forme belge «Palestine occupée – Dexia impliquée» regroupant 82 associations et communes [qui] avait atteint la réputation de Dexia" et avait fait plier "en haut lieu".

Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid (2008)

Le quotidien belge Le Soir a consacré plusieurs articles à cette affaire.  Et c'est la jubilation.  Rappelons que le boycott d'Israël est licite et encouragé en Belgique francophone, contrairement à la France.

Fin d'une saga, Dexia-Israël sera vendue sous peu par Baudouin Loos

C’est le journal économique français en ligne wansquare.com qui révélait l’information ce jeudi : la filiale israélienne du groupe franco-belge Dexia est à vendre et sur le point de trouver acquéreur. On se dirige donc vers l’épilogue de cette petite saga lancée par un collectif d’associations et de communes belges qui s’était avisé que Dexia Israël finançait des projets dans des colonies juives en territoires occupés et avait lancé une campagne virulente [1] depuis 2008-2009 pour exiger le désengagement de la banque.

L’article de Wansquare.com offre les détails suivants : «Les dirigeants de Dexia viennent de confier à Rothschild et Cie un mandat de vente concernant la participation que le groupe détient dans sa filiale à 66 %, Dexia Israël. Depuis quelques semaines, la banque franco-belge est l’objet de nombreuses propositions de rachat émanant d’acteurs locaux. Il faut dire que Dexia Israël est une entité très rentable avec 2 milliards d’euros d’encours de prêts. Selon nos informations, la valorisation de la totalité du capital de Dexia Israël pourrait atteindre 180 millions d’euros ».

Il y a dix ans, Dexia avait acheté une firme bancaire israélienne, Otzar Hashilton Hamekomi (« Trésor du pouvoir local »), spécialisée dans le financement des communes et des collectivités locales, jusqu’à en contrôler 65,31 % du capital et la rebaptiser Dexia-Israël. Le «hic», pour certains, c’est que cette banque ne faisait pas la différence entre ses clients situés en Israël même ou dans les territoires occupés.

La campagne de protestation menée par la plate-forme belge «Palestine occupée – Dexia impliquée» regroupant 82 associations et communes avait atteint la réputation de Dexia. Celle-ci avait ensuite fait état d’une quasi-disparition de ses nouvelles créances en territoires occupés depuis 2009. Mais des projets à Jérusalem-Est (arabe), intensément colonisé (et annexé depuis trente ans) continuaient à bénéficier des services de la banque, au courroux de la plate-forme.

samedi 9 avril 2011

L'ire des boycotteurs belges fait plier la banque française Dexia

"Un collectif de près de 80 associations et communes belges avait entamé une campagne en 2009 contre Dexia en raison de l’activité de sa filiale israélienne dans les territoires occupés. Cette campagne, virulente, a apparemment porté ses fruits." (Baudouin Loos, Le Soir)

Ceci n'est pas une pipe, ceci n'est pas un Juif, ceci est un actionnaire de Dexia [1]

Blood libel à Bruxelles (les Juifs buveurs de sang ...)

Comme nous l'avons dit à maintes eprises les appels et les campagnes au boycott d'Israël ne sont pas illégales en Belgique.  Contrairement à la France, elles sont encouragées et les ONG qui en font la promotion reçoivent de généreux subsides.  Et les médias francophones très militants dans la promotions de boycotts leur assurent une belle publicité.  C'est ainsi que Baudouin Loos jubile dans Le Soir :

Dexia Israël bientôt vendue (les amateurs de jeux de mots apprécieront le titre ...)

La filiale israélienne de la banque franco-belge Dexia est sur le point d’être revendue. Le site français wansquare.com révélait l’information ce jeudi matin et elle est maintenant confirmée à bonne source.

Ainsi prendra bientôt fin la « story » de Dexia-Israël, achetée à hauteur de 65,31 % il y a tout juste dix ans et qui suscitait l’ire de pas mal de monde en France et en Belgique en raison des activités bancaires de cette filiale dans les colonies juives en territoires palestiniens occupés (Jérusalem-Est comprise).

D’après les informations de wansquare.com, Dexia-Israël «est l’objet de nombreuses propositions de rachat émanant d’acteurs locaux. Il faut dire que Dexia Israël est une entité très rentable avec 2 milliards d’euros d’encours de prêts (…). De manière à départager les différentes marques d’intérêt qu’elle a déjà reçues, Dexia a donc mandaté les équipes de Rothschild et Cie. Selon nos informations, la valorisation de la totalité du capital de Dexia Israêl pourrait atteindre 180 millions d’euros. »

lundi 29 novembre 2010

Ambivalence française: décorations, délit et malaise dans la communauté juive

"Une ambivalence gouvernementale qui fait donc tâche puisque l'un des principaux soutiens et instigateurs d'une campagne de boycott désormais illégale et de nature délictuelle se voit remettre l'une des plus hautes décorations françaises."

Jerusalem Post (Ambivalence française: décorations et délit, par Nicolas Hasson)

C'est avec consternation que les organisations communautaires juives françaises ont appris la remise de la Légion d'honneur à Moustapha Barghouti. En effet dans un communiqué de presse, l'Union des Patrons Juifs de France (UPJF) dénonce la remise de la très prestigieuse distinction par le ministre des Affaires étrangères sortant, Bernard Kouchner, à son "ami de 25 ans" Moustapha Barghouti.

Né à Jérusalem, Barghouti a fait ses études de médecine en URSS. Ancien parlementaire palestinien et candidat malheureux au leadership de l'Autorité palestinienne lors de la succession de Yasser Arafat, il s'est fait tout au long de sa vie connaître pour son militantisme anti-israélien et sa lutte pour "l'indépendance de la Palestine". Plus récemment, Barghouti s'est rendu célèbre pour ses prises de position et son leadership dans la campagne mondiale de boycott des produits israéliens "Boycott, Désinvestissement, Sanctions" (BDS).

La remise de décoration est intervient quelques jours seulement après le vote, à l'initiative de Michèle Alliot-Marie, successeure de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay, d'un texte de loi pénalisant le boycott et l'appel au boycott de produits en raison de leur provenance et de leur appartenance à un pays particulier.

Boycott d'Israël: qui dit la vérité Veolia ou le Belge Pierre Galand ?

"Veolia nous [Tribunal Russell sur la Palestine] a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir" (Pierre Galand, Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque belge, ancien sénateur socialiste, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, fondateur du fumeux Tribunal Russell belge sur la Palestine, président de l'Association belgo-palestinienne, promoteur de la campagne BDS contre Israël en France.)

Il est regrettable que Veolia se soit crue obligée de rendre des comptes à M. Pierre Galand et à son tribunal fantoche qui les a transmises à la presse belge.  Veolia nie que sa décision de se retirer du projet du tramway s'agisse d'une décision valant boycott, désinvestissement et sanction.  Où elle la vérité ?

The Jerusalem Post/AP ('French firm drops J'lem project due to political pressure')

"Dan Bus Lines says Veolia leaving light rail project because of anti-Israel boycotts; French transportation company denies allegations.

Pressure from pro-Palestinian groups has forced a French multinational to drop out of an Israeli light rail project that cuts into disputed east Jerusalem, a would-be Israeli partner in the project said Sunday.

France's Veolia disputed the assertion, which would bolster an international campaign to boycott companies supporting Israel's occupation of the West Bank and east Jerusalem. [...] Yoni Yitzhak, spokesman for Veolia Israel, denied the company had succumbed to political pressures. "All decisions by Veolia Israel are based on financial, not political, considerations," Yitzhak said. [...]".

Presse belge: Veolia projette de boycotter Israël

Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)

"[...]les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités. Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."

dimanche 28 novembre 2010

Pas de relâche pour Stéphane Hessel et Pierre Galand, le gourou belge du Israël-bashing

A peine la deuxième session à Londres du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine dont la "cheville ouvrière", selon la RTBF, est Pierre Galand, de nouvelles initiatives anti-Israël sont annoncés dans la capitale de l'Europe.  Celle-ci est organisée par le Conseil des Ambassadeurs et la Mission de la Ligue des Etats arabes à Bruxelles et sera rehaussée par la présence de Stéphane Hessel, toujours présenté en Belgique comme "Ambassadeur de France, ancien résistant et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme [fonction qu'il a lui-même niée: "Lui dont le titre d’honneur particulier était d’avoir été un "des rédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme", a dû admettre qu’il n’était alors qu’un jeune fonctionnaire subalterne en situation de simple observation. A ce titre, faudrait-il considérer comme vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale tous les observateurs et fonctionnaires que le hasard a conduits à la salle de capitulation de l’Allemagne à Berlin en mai 1945 ?"].

Nous avons la confirmation que ni la BBC, ni aucune autre chaîne ou radio britannique ni aucun journal n'a accordé la moindre attention à cette prétendue justice des consciences vertueuses.  Ce n'est pas étonnant quand on sait qu'une des membres du jury était Cynthia McKinney, icône du conspirationnisme post-11-Septembre [photo], on comprend que sa présence a pu faire douter plus d'un du sérieux de l'entreprise.

Source: Association belgo-palestinienne (présidée par l'inénarrable Pierre Galand)

A qui profite l’occupation? Rôle et responsabilités de la société civile
Organisé par le Conseil des Ambassadeurs et la Mission de la Ligue des Etats arabes à Bruxelles.

A l’occasion de la journée internationale des Nations-Unies pour la solidarité avec le peuple palestinien et du lancement de sa campagne "Israël occupe, je boycotte", l’Association Belgo-Palestinienne organise une après-midi de conférence sur les différentes formes d’actions dans lesquelles la société civile peut s’engager afin de dénoncer l’occupation israélienne des Territoires Palestiniens.

Quand? 27 novembre 2010, de 14h30 à 19h (suivi d’un film organisé par la Ligue Arabe)

Où? à l‘IHECS (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales), 15 Rue du Poinçon - 1000 Bruxelles (métro Annessens)
Programme :
14h30 Accueil
15h Conclusions du Tribunal Russell sur la Palestine sur les responsabilités des entreprises dans les violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël avec Stéphane Hessel, Ambassadeur de France, ancien résistant et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et Pierre Galand, Président de l’ABP
16h L’occupation : une aubaine pour les entreprises israéliennes. Rôle de la société civile
Table-ronde avec Debby Lerman Coalition of Women for peace (Who profits), Fathi Khdeirat, Jordan Valley Solidarity, Christophe Perrin, Cimade (campagne contre Agrexco, France) et Selwa Othman, COBI.
17h30 L’appel au boycott des produits israéliens est-il légal ?
Avec François Dubuisson, professeur de Droit international à l’ULB
Présentation de la campagne de l’Association Belgo-Palestinienne
18h30 Drink
19h30 Projection, en avant première, du film "Tears of Gaza" en présence du réalisateur Terje Kristiansen.

Voir: Mission of Arab states in Brussels watch Norwegian movie 'Tears of Gaza'

vendredi 26 novembre 2010

Presse belge: Veolia projette de boycotter Israël

"Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir." (Pierre Galand, Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, fondateur du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine)

Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)

"[...] les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités.

Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."

C'est clair que cette déclaration écrite d'intention de boycott à laquelle M. Galand fait allusion est affligeante et pourrait, si elle s'avère exacte, équivaloir à une menace et ne manquerait pas d'indigner aux Etats-Unis.

La France et le boycott d'Israël: faut-il croire Alliot-Marie ou Kouchner ?

"Qu’il soit honoré ainsi à Paris confirme que la Légion d’Honneur d’aujourd’hui n’est plus qu’un hochet ... mais cela illustre aussi parfaitement la position peu glorieuse de la France dans la région."

Michèle Alliot-Marie: "Je n’accepte pas les appels au boycott de produits au motif qu’ils sont cashers ou qu’ils proviennent d’Israël."

Source: Desinfos (Acte ultime de Bernard Kouchner : remettre la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, H. Keller-Lind)

A la veille de sa passation de pouvoir à Michèle Alliot-Marie, le ministre des Affaires étrangères a remis les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, l’un des chefs de file de la campagne anti-israélienne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions illégale en France ... On a peine à la croire, mais cela fait l’objet d’une "zoom" sur le site du consulat de France à Jérusalem : le 15 novembre, c’est-à-dire le lendemain de l’annonce du remaniement ministériel le futur ancien ministre des Affaires étrangères française, Bernard Kouchner, remettait les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, son « confrère et grand ami de 25 ans. Les services consulaires fournissent une revue de presse palestinienne qui note :

"Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a décoré le député médecin Moustapha Barghouti, secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne, de la plus haute distinction française, la Légion d’honneur. Cette décoration porte une valeur symbolique car elle survient le jour de la fête de l’indépendance de la Palestine [sic]. La décoration a eu lieu à Paris au ministère des Affaires étrangères en présence du ministre et de plusieurs hauts responsables français ainsi que de plusieurs représentants de l’Ambassade de Palestine en France [sic]."

On apprend ensuite que "le ministre français a explicité les raisons qui ont poussé la France à accorder les insignes de la Légion d’honneur à Moustapha Barghouti. Parmi ces raisons, son travail dans le domaine de la santé, son parcours de résistant pour la liberté et l’indépendance de la Palestine [???] et son rôle pionnier dans l’établissement de l’initiative nationale palestinienne en faveur de la liberté, d’une paix juste, de la démocratie et de la justice sociale, un mouvement qu’il a fondé avec d’autres personnalités palestiniennes comme Haydar Abdel-Shafi, Ibrahim Al-Daqqaq et Edward Saïd [violemment anti-israélien]."

lundi 22 novembre 2010

Pascal Boniface prône la destruction d’Israël, La Croix refuse un droit de réponse

"Nous relevons une phrase tout de même problématique : "antisémi- tisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L’antisionisme est l’opposition à l’existence de l’État d’Israël". Que signifie être "opposé à l’existence de l’Etat d’Israël", sinon prôner la légitimité de sa destruction."

Source: JForum

La Croix publie un article de Pascal Boniface prônant le boycott et la destruction d’Israël, et refuse de publier la réponse de Raphaël Draï et de Shmuel Trigano. Par Raphaël Draï, professeur émérite des Universités, et Shmuel Trigano, professeur des Universités, directeur de la revue Controverses.

Dans un article paru dans La Croix du 26 octobre, Pascal Boniface, directeur actuel de l’IRIS, tente de justifier les appels au boycott des produits en provenance d’Israël, avec les passages à l’acte violents qui s’ensuivent dans de nombreux lieux fréquentés par le public. Quoiqu’il prétend, ces appels sont lancés en violation flagrante de l’article 225, 1 et 2, du Code pénal qui punit leurs auteurs et complices d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

L’article 225 est d’une grande netteté compte tenu des conséquences de ces appels discriminatoires tant sur la paix civile dans notre pays qu’au plan international puisqu’ils risquent d’y être assimilés à des actes de belligérance caractérisés. Aucune considération tirée de la notoriété réelle ou supposée des auteurs de ces incitations particulièrement contagieuses à l’illégalité ne saurait en annuler le caractère illicite.

Au contraire, le statut de parlementaire ou de haut fonctionnaire, voire de participant à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, constitue en la matière, comme c’est le cas, un élément aggravant. D’où en effet les plaintes parfaitement légales, elles, déposées en ce sens par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme et son président, Mr Sammy Ghozlan, commissaire honoraire de Police, devenu l’une des cibles privilégiée des boycotteurs et de leurs organisations.