lundi 25 avril 2011

Exposition du photograhe danois Per Bak Jensen

En cette fin d’après-midi ensoleillée, une visiteuse a alors dévidé un discours anti-israélien niant les droits Israéliens sur Eretz Israël, a assimilé la Bible à un recueil de tueries, a ignoré les valeurs communes entre juifs et chrétiens, etc. Quand j’ai évoqué les vestiges archéologiques attestant de la présence Juive dans la région dès l'Antiquité et montrés dans les documentaires diffusés par Arte, cette visiteuse a répliqué : "Ils sont tous Juifs sur Arte. Arte est dirigé par des Juifs…" Un cliché antisémite.

Source: Véronique Chemla ("Mouvement" de Per Bak Jensen). Extraits :

La Maison du Danemark présente à Paris cette exposition du photographe danois Per Bak Jensen. Un accrochage organisé par le service culturel de l’Ambassade de Danemark en France et Gl Holteggaard qui l’a présenté en début d’année. Près de 20 photographies en couleurs, grands formats, prises en Israël. Des clichés souvent énigmatiques au premier abord et nourris de références puisées dans la Bible et de symboles chrétiens. Dès l’entrée, on est surpris par le premier grand format Tour de guet à Bethlehem (2010). On se dit : "Zut, encore une exposition partiale sur un conflit au Proche-Orient, avec le "mur de séparation" photographié sous tous les angles pour apitoyer sur le sort des pauvres Palestiniens". Or, il n’en est rien.

"Cette photographie semble politique. Mais je ne la vois pas ainsi. Cette photo invite à réfléchir sur ce qui est de l’autre côté du mur. C’est une sorte de symbole : c’est le mur qu’on porte en soi, tout le temps", m’a répondu le photographe Per Bak Jensen lors du vernissage, le 6 avril 2011.

Et d’ajouter à propos de toutes les photos de cette exposition : "C’est une réflexion sur ce que doit être l’art. C’est comme une porte : on peut l’ouvrir ou la laisser close. Mais si vous l’ouvrez, vous trouverez que la porte montre l’histoire d’Israël et celle du Christ".  Les visiteurs sont donc conviés à aller au-delà de ce qu’ils voient, à chercher un sens second, peut-être caché, en tout cas spirituel et chrétien.
[...]

Il est regrettable que le texte concis introduisant cette exposition ne mentionne pas son message religieux. Ce qui aurait évité un malentendu sur la nature de l'exposition et des remarques biaisées et antisémites lors du vernissage.


En cette fin d’après-midi ensoleillée, une visiteuse a alors dévidé un discours anti-israélien niant les droits Israéliens sur Eretz Israël, a assimilé la Bible à un recueil de tueries, a ignoré les valeurs communes entre juifs et chrétiens, etc. Quand j’ai évoqué les vestiges archéologiques attestant de la présence Juive dans la région dès l'Antiquité et montrés dans les documentaires diffusés par Arte, cette visiteuse a répliqué : "Ils sont tous Juifs sur Arte. Arte est dirigé par des Juifs…" Un cliché antisémite.

1 commentaire :

Frajlick a dit…

Je ne me souviens plus de son nom, mais un philosophe allemand explique qu'une rivière ne sépare pas mais réunit les deux rives. Les Romains l'avaient compris en utiloisant la Méditerranée comme une autoroute pour agrandir leur empire. Le Mur entre Israël et Palestinien devrait les unir dans une commune réflexion : pourquoi tuer les Israéliens qui nous apportent des bienfaits et comment aider les Palestiniens à sortir du ghetto liberticide de leur approche de la vie ?