"J’ai adressé des lettres aux dirigeants des pays arabes en les appelant à soutenir la paix et à le montrer par des gestes. Malheureusement, j’ai trouvé chez eux un manque de courage. J’ai trouvé aussi que les dirigeants palestiniens manquent de leadership". (Barack Obama)
"Le président américain, Barack Obama, est déçu par les dirigeants des pays arabes et des Palestiniens qui ne soutiennent pas autant qu’il le souhaiterait le processus de paix qu’il cherche à promouvoir.
Lors d’une rencontre lundi avec des dirigeants de la communauté juive américaine, Barack Obama a déclaré : "J’ai adressé des lettres aux dirigeants des pays arabes en les appelant à soutenir la paix et à le montrer par des gestes. Malheureusement, j’ai trouvé chez eux un manque de courage. J’ai trouvé aussi que les dirigeants palestiniens manquent de leadership".
Il y a quelques semaines, Barack Obama a adressé une lettre au roi du Maroc lui demandant de renouveler les relations entre son pays et Israël. Parallèlement, il a adressé des lettres à d’autres dirigeants de pays arabes et quand il était en Arabie saoudite, lors de son entretien avec le roi, il a demandé que des gestes soient faits vis-à-vis d’Israël dans trois domaines : l’autorisation du survol du pays par les compagnies aériennes israéliennes, l’octroi de visas à des touristes israéliens et la tenue de rencontres publiques entre dirigeants saoudiens et israéliens. Selon un officiel américain, le roi a répondu qu’il sera prêt à faire ces gestes uniquement après qu’Israël aura annoncé l’arrêt de la construction dans les colonies.
Lors de la rencontre avec les dirigeants de la communauté juive, le président Obama a soutenu que les médias se focalisent sur les pressions qu’exerce Washington sur Israël concernant les colonies et ignorent les pressions exercées sur les pays arabes.
La secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a appelé hier les pays arabes à améliorer leurs relations avec Israël et à préparer l’opinion à accepter la paix et la place d’Israël dans la région. "Nous attendons des actes de la part d’Israël, mais nous savons que pour mettre fin au conflit, il faut que toutes les parties y mettent du leur, y compris les pays arabes".
Il s’agit là d’une des rares fois où la secrétaire d’Etat s’est exprimée de manière équilibrée et ne s’est pas contentée de critiquer Israël."
Source: Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
jeudi 16 juillet 2009 - article de Itamar Eichner et Orly Azoulay paru dans le Yediot Aharonot (via Lassakele)
- Obama's Chutzpah. Sorry, Only Israelis Have Chutzpah. So It's Obama's Haughty Condescension. (Marty Peretz) Malgré ses gestes d'ouverture du Président Obama envers le monde arabe, il ne semble pas avoir engrangé la moindre avancée ...
Il est difficile, en effet, d'entretenir de grands espoirs :
- Israël est un cancer qu'il faut éradiquer, selon une collaboratrice d'Arafat
- Al-Jazeera interdite par l'Autorité palestinienne
- Le Mossad et le chewing-gum aphrodisiaque destiné à pervertir les jeunes Palestiniens à Gaza
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
2 commentaires :
"Salam aleïkoum." La paix avec vous.
C’est par ces mots que Barack Obama s’adressa au milliard et demi de musulmans, dans son discours du Caire.
"Les relations entre l’Islam et l’Occident se caractérisent par des siècles de coexistence et de coopération, mais aussi par des conflits et des guerres de religion. En outre, les mutations de grande envergure qui sont nées de la modernité et de la mondialisation ont poussé beaucoup de musulmans à voir dans l’Occident un élément hostile aux traditions de l’Islam. Des extrémistes violents ont exploité ces tensions auprès d’une minorité de musulmans qui, pour être réduite, n’en est pas moins puissante. La peur et la méfiance se sont ainsi accentuées. Bien au contraire, l’Amérique et l’Islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain. Comme le dit le Saint Coran, "Crains Dieu et dis toujours la vérité. C’est ce que je vais essayer de faire aujourd’hui - de dire la vérité de mon mieux, rendu humble par la tâche qui nous attend et ferme dans ma conviction que les intérêts que nous partageons, parce que nous sommes des êtres humains, sont beaucoup plus puissants que les forces qui nous séparent."
Au Liban, le journal As-Safir, proche du Hezbollah chiite, a trouvé que " le charisme de l’hégémonie, ses mots bien choisis, des extraits des livres sacrés ont trouvé le chemin du coeur de son auditoire sans atteindre son cerveau ".
Obama n'est pas musulman, il ne connaît pas l'islam. Il a été un chrétien actif depuis presque 20 ans, en assistant à la Trinité de Chicago, l’Église chrétienne Unie.
Son grand-père était un musulman, son père un athée et sa mère une agnostique.
Mais ne lui hôtons pas le fait d'être en capacité de citer des références confessionnelles.
En Israël, il n'y a pas eu de second Begin, et si "la Bible n'est pas un cadastre", face à un entourage hostile, il est bon de garder en tête ce qui est écrit dans le Livre de Josué (14, 21).
Clarification d’Obama : C’est Israël qui pose problème, pas les Palestiniens
http://www.upjf.org/
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