"Les Verts utilisent la même méthode que le régime iranien pour nous accuser. Depuis qu'ils ont refusé que le gouvernement prenne des sanctions contre l'Iran, les Verts perdent leur statut de parti des Droits de l'Homme." (Michael Spaney)Renate Künast, à la tête de l'un des principaux partis allemands, les Verts, a récemment pris à parti le groupe indépendant "Stop aux bombes", le décrivant comme une couverture pour les services secrets israéliens, selon un membre de la société d'amitié israélo-allemande de Berlin Potsdam (DIG).
Selon Thomas Hemberger, membre du DIG, Künast aurait déclaré : "C'est une organisation du Mossad", alors que l'association "Stop aux bombes" distribuait des tracts près du Reichstag au début du mois de juillet.
Selon Thomas Hemberger, membre du DIG, Künast aurait déclaré : "C'est une organisation du Mossad", alors que l'association "Stop aux bombes" distribuait des tracts près du Reichstag au début du mois de juillet.
Du côté des Verts, on nie fermement : "Cette accusation est totalement fausse. Künast soupçonnait que l'organisme soit une vitrine du conseil national de la résistance iranienne", a répliqué le porte parole de Renate Künast.
La réaction du porte parole de la branche allemande de "Stop the Bomb", Michael Spaney, ne s'est pas fait attendre : "Les Verts utilisent la même méthode que le régime iranien pour nous accuser. Depuis qu'ils ont refusé que le gouvernement prenne des sanctions contre l'Iran, les Verts perdent leur statut de parti des Droits de l'Homme".
L'association Stop aux Bombes demande la fin du programme nucléaire iranien et prône la démocratie en Iran. Elle est aussi implantée en Allemagne et en Autriche.
Ce comité est soutenu par de nombreux politiciens et des intellectuels d'Europe centrale. Il est composé de plus de 120 000 membres avec à sa tête Charlotte Knobloch.
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