Le gouvernement des Etats-Unis ne subsidie pas, avec l'argent de ses contribuables et à leur insu, des ONG hautement politisées qui consacrent une partie importante de leurs budgets à diaboliser Israël - comme c'est le cas par, exemple d'OXFAM, - supposée comme son nom l'indique lutter contre la faim - or une part importante de son budget est consacrée à publier toutes sortes de rapports et à faire des campagnes contre Israël (voir la célèbre affiche d'OXFAM Belgique ci-dessous).
L'Union européenne - dans une grande opacité comme NGO Monitor ne cesse de le déplorer - ainsi que plusieurs gouvernements européens et des ONG également européennes, dont une partie sont chrétiennes, accordent des subsides à une série d'ONG hautement politisées qui réservent une partie importante de leurs budgets à stigmatiser Israël.
La différence de comportement entre les Etats-Unis et l'Europe est effectivement grande. On ne s'étonnera donc pas que, contrairement aux Etats-Unis, l'Europe ne joue qu'un rôle mineur dans la tentative de résolution du conflit israélo-palestinien.
L'une des récipiendaires de la générosité européenne est l'ONG israélienne "Rompre le silence" (L'Europe finance l'ONG "Rompre le silence"). On peut imaginer le tollé si le gouvernement israélien agissait de la sorte en s'immiscant dans les affaires intérieures des pays européens.
Les généreux donateurs européens, surtout les Pays-Bas
Parmi les généreux donateurs de "Rompre le silence"pour l'année 2008 on trouve (les Pays-Bas soutiennent l'association par le biais de l'UE, de leur propre gouvernement et de deux ONG, dont une est la puissante association d'ONG chrétiennes ICCO ..., les Britanniques les suivent de près) :
L'Union européenne (€43,514), le gouvernment britannique (NIS 226,589 = €41,660), les Pays-Bas (€19,999), le gouvernement espagnol, Oxfam, Christian Aid, ICCO (association d'ONG chrétiennes des Pays-Bas) et SIVMO (Pays-Bas).
Rapport de NGO Monitor sur Breaking the Silence (Shovirm Shtika)
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Affiche reprise le 9 septembre 2008 du site de la très influente Association Belgo-Palestinienne (Bruxelles-Wallonie), qui l'a entre-temps retirée tout en continuant à appeler au boycott d'Israël et qui soutient INTAL. L'affiche fut créée par Oxfam Belgique en 2003. Cet appel au boycott fut fermement condamné par le Centre Simon Wiesenthal et souleva une vague d'indignation. Oxfam International désavoua publiquement Oxfam Belgique.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
A la fin du 19ème siècle, alors que le sionisme émerge et que le conflit israélo-arabe est encore inexistant, le Saint-Siège rejette viscéralement le retour des Juifs en Terre Sainte, ce mouvement étant en contradiction totale avec la théologie de l’Eglise catholique d’alors et aussi de ses intérêts géo-politiques. A l’époque, le Pape est dans une situation difficile. Le mouvement révolutionnaire de sécularisation des sociétés européennes, né en France en 1789, s’est diffusé dans l’Europe entière et remet en question le pouvoir temporel du souverain pontife. Une situation que le Pape Pie IX (1846-1878) va en partie compenser en reprenant pied en Terre Sainte et qui ne souffre aucune concurrence, celle des juifs moins que toute autre.
De son côté, Théodor Herzl, était plutôt bien intentionné à l’égard des chrétiens. Dans son livre "L’Etat des juifs", il préconise pour les Lieux Saints une "forme d’exterritorialité en harmonie avec le droit international". La formule, rejetée alors, finira par trouver un certain écho, si l’on songe que le Vatican demande désormais un "statut internationalement garanti" pour l’ensemble de Jérusalem.
L’entrevue avec le cardinal Merry del Val, secrétaire d’Etat, en janvier 1904, est désastreuse.
"Aussi longtemps que les Juifs dénient la divinité du Christ, il ne nous est pas possible de prendre position en leur faveur. (…) Comment devrions-nous maintenant, sans renier nos principes les plus élevés, exprimer notre assentiment à ce que leur revienne à nouveau la possession de la Terre Sainte ? (…) Pour que nous puissions nous exprimer en faveur du peuple juif, comme vous le souhaitez, celui-ci doit s’être converti".
Le message est clair, mais irrecevable pour Herzl.
Voir "Chrétiens en Terre Sainte – Disparition ou mutation ?, chap.6, Israël et le Vatican : "Nos frères aînés", de Catherine Dupeyron, Albin Michel, 2007.
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