samedi 11 juillet 2009

A Bruxelles il y a 6 mois: nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues

"Si pour l’ensemble du monde démocratique, le 11 septembre 2001 fut une date qui en changea la face, le 11 janvier 2009 a été, toutes proportions gardées, une journée charnière pour les Juifs de Belgique. Ce jour-là, les rues de Bruxelles offrirent le spectacle insupportable de manifestants appelant au boycott d’Israël et comparant Gaza à Auschwitz. Cela en présence de représentants des partis politiques démocratiques [francophones] qui non seulement ne quittèrent pas la manifestation mais qui de plus se sont abstenus de témoigner leur indignation, ou à tout le moins leur désolidarisation par rapport aux propos antisémites proférés, le lendemain des faits. Pour notre Communauté, il y a désormais un avant et un après 11 janvier." (Diane Culer, Présidente du Cercle Ben Gourion)

Signalons la présence de ministres, députés, présidents des grands partis francophones (à l'exception du MR et du FDF): Elio di Ruppo, Philippe Moureaux, André Flahaut, Emir Kir, Françoise Dupuis, Pierre Galand et Karine Lalieux (Parti socialiste), Isabelle Durant et Josy Dubié (Ecolo), Joëlle Milquet et Jean-Paul Procureur (cdH) et bien d'autres.

Par contre, aucun représentant politique flamand, aucun représentant de la Commission européenne ni du Parlement européen n'a participé à cette manifestation.

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le Hamas compte-t-il faire appliquer strictement la loi islamique dans la Bande de Gaza ? C'est ce que craignent les observateurs depuis un incident récent, la tentative d'arrestation d'une femme qui marchait sur une plage avec un ami: un comportement jugé religieusement incorrect par le mouvement islamiste.

C'est le premier exemple connu d'une telle action du Hamas, visant à punir une femme pour un comportement jugé non-islamique, depuis que le groupe s'est emparé du pouvoir dans la Bande de Gaza en juin 2007. Mais il intervient après des mois de discrètes pressions sur la population du petit territoire palestinien (1,4 million d'habitants) pour qu'elle observe des moeurs islamiques strictes.

Le Hamas a appelé publiquement les commerçants à retirer les publicités étrangères montrant des silhouettes féminines et à ranger à l'abri des regards des pièces de lingerie souvent exposées en vitrine. Les autorités contrôlent aussi les magasins de matériel électronique pour s'assurer qu'ils ne vendent pas de documents pornographiques sur de petits disques durs.

Le Hamas dément toute campagne de répression. Et depuis son arrivée au pouvoir, il affirme vouloir diriger en donnant l'exemple, pas en imposant ses vues. Mais il est resté apparemment passif devant les agissements d'obscurs groupuscules qui ont attaqué des symboles -à leurs yeux-de l'immoralité occidentale, comme des coiffeurs et des cybercafés. Une attitude qui a suscité des critiques contre le Hamas, jugé trop conciliant à l'égard des groupes musulmans radicaux.

La journaliste indépendante Asma al-Ghoul représente une exception à Gaza car elle ne porte pas le foulard islamique. Fin juin, elle était habillée d'un jean et d'un T-shirt -une tenue considérée comme assez provocante dans la société conservatrice gazaouie-lorsqu'elle est allée se baigner, ainsi vêtue, avec une amie. Elle a ensuite demandé à un ami de l'accompagner jusqu'à une cabine de plage pour prendre une douche et se changer.

Trois policiers sont arrivés, attendant que Mme Al-Ghoul sorte de la cabine, raconte un témoin sous le couvert de l'anonymat. Ils ont pris sa carte d'identité et lui ont demandé de les accompagner au poste, ce qu'elle a refusé. Une dispute a ensuite éclaté, mais elle a pu éviter l'arrestation et a récupéré sa carte après l'intervention du propriétaire du cabanon auprès d'un responsable du Hamas.

Les policiers n'ont pas dit pourquoi ils voulaient l'arrêter, mais ont insinué que son comportement était inconvenant. En vertu de l'interprétation stricte que fait le Hamas de la loi islamique, une femme ne devrait pas sortir en public avec des hommes avec qui elle n'a pas de liens de parenté.

Mme Al-Ghoul raconte que l'homme qui l'accompagnait et deux amis de celui-ci ont plus tard été frappés par la police du Hamas, gardés en détention pendant plusieurs heures et se sont vu demander de signer des déclarations en vertu desquelles ils s'engageaient à ne plus "violer les normes de la morale publique".

Mme Al-Ghoul estime n'avoir rien fait de mal. "Je ne suis pas provocante et ma tenue n'est pas provocante", assure-t-elle.

Son histoire a été rendue publique grâce à des groupes de défense des droits civiques qui l'ont évoquée sur des sites Web. Le récit de la jeune femme a été confirmé par deux autres témoins, dont Adham Khalil, l'un des hommes arrêtés, qui précise avoir été frappé.

Le porte-parole de la police, Islam Shahwan, a démenti l'incident, mais a ajouté que les habitants de Gaza "doivent préserver (leurs) coutumes et les traditions islamiques".

Source: http://www.journalmetro.com/ArticlePrint/259153?language=fr