Le 11 juillet 1942, les nazis réunissent 9.000 hommes juifs de 18 à 45 ans dans le Square de la Liberté à Salonique (Eleftherias Square). Les nazis les ont épuisés en les obligeant à faire, pendant des heures et sous la chaleur, des exercices, à marcher à quatre pattes etc. Ils leur ont donné des coups, ils les ont humiliés. De bout en bout, le rire des bourreaux a accompagné ces scènes barbares.
Les Allemands prennent individuellement quelques photos d'hommes qu'ils considèrent comme des sous-hommes, des dégénérés.
Pour une description de ces scènes terribles et de réaction de population grecque, consulter:
Greece--a Jewish history, par Katherine Elizabeth Fleming (p. 117)
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Nous reproduisons ci-dessous le commentaire qu'Abravanel nous a fait parvenir:
"Today the very same area is a parking lot and amidst the cars is the only monument for the extermination of 55.000 citizens of Thessaloniki, which was erected in 1997 after outside pressures since the Municipality of Thessaloniki refused to acknowledge the Shoah.
Just last year the Municipality also refused to enter an association of Greek cities who had suffered massacres by the Germans because it does not consider the extermination of the tens of thousands of Salonica Jews of being pertinent to the city.
This in the city which houses the most important Sephardic community in the world."
2 commentaires :
Today the very same area is a parking lot and amidst the cars is the only monument for the extermination of 55.000 citizens of Thessaloniki, which was erected in 1997 after outside pressures since the Municipality of Thessaloniki refused to acknowledge the Shoah.
Just last year the Municipality also refused to enter an association of greek cities who had suffered massacres by the germans because it does not consider the extermination of the tenths of thousand of Salonica Jews of being pertinent to the city.
This in the city which houses the most important sephardic community in the world.
Le nombre de victimes juives pour la Grèce, représente environ 67 000 personnes, soit 86,6%.
Ce qui représente un des taux les plus élevés pour l'actuelle U.E.
Au delà de cette comptabilité morbide, cette période est celle où l'expérience de l'humiliation et de la négation de l'humain a trouvé son expression la plus absolue.
Aujourd'hui malheureusement, au-delà du devoir de mémoire, nous avons davantage un devoir de vigilance quotidienne, car qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose se voit bientôt forcé de les fermer sur tout.
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