mercredi 16 février 2011

Gilles-William Goldnadel indigne les Juifs belges bien pensants de JCALL

A l'occasion de la publication de "Réflexions sur la question blanche", son ami Alexandre Adler écrit dans Le Figaro : "ce titre musclé de Gilles-William Goldnadel est évidemment l’ouverture d’une polémique contre les tous les bien-pensants, les politiquement corrects et les docteurs-tout-va-bien qui nient aujourd’hui l’existence d’une idéologie agressive qui pèse sur toute la société française. [...] L’ouvrage de Gilles-William Goldnadel, nourri par sa longue expérience des prétoires et le goût de la polémique, toutefois toujours respectueuse des adversaires et jamais insultante, renvoie au même projet : défendre une intégration qui ne soit pas complaisante à l’islamisme, soulever des lièvres du prêt-à-penser idéologique, et défendre, le cas échéant, les brebis galeuses de notre faux consensus, qui s’étend, il est vrai, de feu le général de Gaulle à l’État d’Israël, ce dernier toujours vivant."

Il est donc consternant que, dans un article consacré à l'extrême droite en France accompagné de la photo de Marine Le Pen, le Centre communautaire laïc juif belge (CCJL)[1]  ait brossé un portrait caricatural de Gilles-William Goldnadel (France : Des alliances sulfureuses).  C'est Daniel Bensoussan-Bursztein, militant associatif [!], qui signe l'article.  (Sa qualité fut jugée si exceptionnelle qu'il fut repris par Resistances.be, site de l'observatoire belge de l'extrême droite : "Contre l'islamisation de l'Europe, Juifs ultras sionistes et extrême droite française même combat !")  Extraits :

"Suivant cette logique implicite de rapprochement entre ennemis communs de l’ islamisation de l’Europe», Gilles-William Goldnadel, figure de proue de la droite sioniste en France (lire notre encadré), défend gratuitement Anne Kling, compagne de route du mouvement Alsace d’abord, pour un tract jugé islamophobe. Responsable pour l’Alsace de Droit à la sécurité, association fondée en 1995 par le même Gilles-William Goldnadel suite aux attentats islamistes, Anne Kling se révèle, après avoir écrit une lettre ouverte appelant la communauté juive alsacienne à un rapprochement, une antisémite fanatique : auteur d’un ouvrage sur La France Licratisée, ses écrits sur la Toile font, entre autres, la promotion d’Hervé Lalin/Ryssen, publiciste antisémite qui associe judaïsme et inceste."

Encadré: "France-Israël à droite toute !

Fin janvier 2010, Gilles-William Goldnadel est élu «triomphalement» au comité directeur du CRIF. Un des premiers dans la communauté juive à avoir rencontré Jean-Marie Le Pen et sa fille, cet avocat parisien ne cache pas ses sympathies pour une certaine «droite nationale». Pour preuve, la création d’une section jeunesse de l’association, France-Israël Jeunes, par un ancien membre du Front national. A sa tête, il s’emploie à jeter des passerelles entre «patriotes français» et sionistes de droite. Benoît Fleury,
 ancien dirigeant du groupuscule néo-fasciste estudiantin Groupe Union Défense (GUD) à la Faculté parisienne d’Assas et antisémite notoire, reçoit ainsi le soutien de France-Israël Jeunes lors de la polémique sur sa nomination à l’Université.

Plus récemment, il s’engage à la reconstitution du GUD, appelant au passage les militants sionistes de droite à le rejoindre. Le scénario se reproduit avec le projet de création d’une Ligue de défense française. Le site internet officieux de cette mouvance, Le Lion ardent, qui apporte son soutien aux candidats du Front national en Ile-de-France, a fait la promotion de l’apéro «saucisson pinard» en juin 2010. Cet événement faussement folklorique est en fait une opération politique du Bloc identitaire visant à organiser une dégustation de viande de porc et d’alcool à la Goutte d’Or, cœur historique du quartier arabe de Paris.

Identifiés comme «sionistes» par les néo-nazis présents, les quelques sympathisants de France-Israël Jeunes sont accueillis aux cris de «voici les rats !» et quittent précipitamment les lieux de peur d’un lynchage. Là encore, la même logique d’alliance contre-politique, effectuée sur la base de raccourcis idéologiques, conduisant à absoudre un antisémitisme d’extrême droite supposé «moins dangereux» que celui tout aussi réel des islamistes, aboutit à une impasse."

[1] C'est le CCLJ qui a conçu le célèbre mais déjà oublié mouvement JCALL ("ce parchemin élaboré rue de l’Hôtel des Monnaies à Bruxelles, local du Centre communautaire laïc juif de la capitale belge, organisme oxymore qui rassemble la gauche juive du pays de Beulemans et du Manneken Pis"J Call, un appel pour rien, Luc Rosenzweig).

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