jeudi 12 août 2010

Miron Cristea, raciste et antisémite, honoré par la banque centrale de Roumanie

"Un rapport [...] sur l'Holocauste en Roumanie accuse Miron Cristea d'avoir "démonisé les juifs" et prôné leur déportation. [...] au total 270.000 juifs roumains et ukrainiens sont morts dans les territoires administrés par Bucarest entre 1940 et 1944, tandis que 25.000 tziganes ont été déportés, dont la moitié ont péri."

"Le devoir du Chrétien est d'abord de s'aimer lui-même et de veiller à la satisfaction de ses besoins. Ce n'est qu'ensuite qu'il peut aider son voisin [...].  Pour quelle raison ne nous debarrasserions-nous pas de ces parasites [les Juifs] qui sucent le sang du Roumain chrétien?  C'est logique et saint de prendre des mesures contre eux." (Time)

"Dans un rapport envoyé à Londres, l'ambassadeur britannique indiqua que "Rien ne pouvait l'empêcher de parler d'autre chose que du problème juif." (Wikipédia)

Cette décision est regrettable car encore de nos jours la communauté Rom fait l'objet de terribles discriminations en Roumanie - et l'Union européenne semble impuissante à y mettre un terme.

BUCAREST (AFP/EJP)---La Banque centrale de Roumanie (BNR) a défendu sa décision d'émettre une monnaie commémorative à l'effigie d'un ancien patriarche orthodoxe aux vues antisémites, à l'origine de vives critiques de la part du Musée de l'Holocauste de Washington.

"La BNR a souhaité marquer les 125 ans depuis la création de l'Eglise orthodoxe roumaine en émettant une série de cinq monnaies en argent" portant les effigies des cinq patriarches l'ayant dirigée entre 1925 et 2007, a déclaré le gouverneur Mugur Isarescu lors d'une conférence de presse.


Parmi ces cinq personnalités figure Miron Cristea, patriarche entre 1925 et 1939 et Premier ministre entre 1938 et 1939. Durant son mandat à la tête du gouvernement, il avait modifié la loi de la citoyenneté, privant de la citoyenneté roumaine quelque 225.000 juifs, soit 37% du total de la population juive du pays.

"En émettant cette monnaie, nous n'avons aucunement souhaité transmettre un message xénophobe, raciste ou antisémite", a souligné le gouverneur.

Selon lui, la BNR fait une "distinction claire" entre le patriarche et le Premier ministre Miron Cristea.

Toutefois, à la suite d'une lettre de protestation du Musée de l'Holocauste, "une commission a été mise en place afin d'analyser la situation et proposer des solutions", a indiqué M. Isarescu. "Une décision devrait être annoncée dans quelques jours".

Un rapport rédigé en 2004 par une commission internationale d'historiens sur l'Holocauste en Roumanie accuse Miron Cristea d'avoir "démonisé les juifs" et prôné leur déportation.

Selon ce rapport, au total 270.000 juifs roumains et ukrainiens sont morts dans les territoires administrés par Bucarest entre 1940 et 1944, tandis que 25.000 tziganes ont été déportés, dont la moitié ont péri.

Holocaust Museum to Romania: Scrap 'racist' coin

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