lundi 2 août 2010

Journal britannique: le Hamas serait plus 'moral' que Tsahal selon Robert Fisk

"Vous voyez où il veut en venir ? Robert Fisk affirme, avec sarcasme, que le Hamas est plus de cent fois plus moral qu'Israël en raison du nombre de victimes de l'opération "Plomb durci", une guerre que le Hamas a commencée! Comme si "Plomb durci" s'est produit dans un vide et qu'Israël avait purement et simplement décidé de massacrer 300 enfants sans aucune raison. Les roquettes, la terreur, Guilad Shalit, les tunnels par où passent des armes, sans parler des années où Israël a subi des attentats suicide - non et non, rien de tout cela n'est pris en compte dans les calculs de Fisk lorsqu'il distribue ses blâmes."

"Et Fisk se surpasse lorsque, implicitement, il blâme Israël pour les victimes afghanes: "Israël, soit dit en passant, a été félicité pour son aide 'logistique' en Afghanistan à l'OTAN - où chaque année nous tuons encore plus d'Afghans que les Israéliens ne tuent en général de Palestiniens - ce qui n'est pas surprenant puisque le boss de l'armée israélienne Gabi Ashkenazi a rendu visite au siège de l'OTAN à Bruxelles pour plaider en faveur d'un rapprochement avec l'Otan." Le Chef de l'armée israélienne va à l'OTAN il y a quelques mois. Et pourtant Fisk veut attribuer la mort de civils afghans à sa visite à l'OTAN du moins de mars?"
 
Voir également: Les propos du Président d’Israël affirmant que les Anglais sont ‘antisémites’ soulèvent la fureur, David Harrison et Adrian Blomfield
 

Elder of Ziyon: Robert Fisk says Hamas more moral than Israel

In what may be a new low for Robert Fisk [The Independent], which hardly seems possible, he starts off his latest screed this way:

The death of five Israeli servicemen in a helicopter crash in Romania this week raised scarcely a headline.


There was a Nato-Israeli exercise in progress. Well, that's OK then. Now imagine the death of five Hamas fighters in a helicopter crash in Romania this week. We'd still be investigating this extraordinary phenomenon. Now mark you, I'm not comparing Israel and Hamas. Israel is the country that justifiably slaughtered more than 1,300 Palestinians in Gaza 19 months ago – more than 300 of them children – while the vicious, blood-sucking and terrorist Hamas killed 13 Israelis (three of them soldiers who actually shot each other by mistake).

You get that? Fisk is saying, sarcastically, that Hamas is more moral than Israel by over a hundredfold because of the casualties of Operation Cast Lead, a war that Hamas started! As if Cast Lead occurred in a vacuum, where Israel just decided out of the blue to slaughter 300 children for no reason whatsoever. Rockets, terror, Shalit, weapons tunnels, not to mention years of suicide bombings - nope, none of that is in Fisk's calculus of blame.


But there is one parallel. Judge Richard Goldstone, the eminent Jewish South African judge, decided in his 575-page UN inquiry into the Gaza bloodbath that both sides had committed war crimes – he was, of course, quite rightly called "evil" by all kinds of justifiably outraged supporters of Israel in the US, his excellent report rejected by seven EU governments – and so a question presents itself. What is Nato doing when it plays war games with an army accused of war crimes?


Or, more to the point, what on earth is the EU doing when it cosies up to the Israelis? In a remarkable, detailed – if slightly over-infuriated – book to be published in November, the indefatigable David Cronin is going to present a microscopic analysis of "our" relations with Israel. I have just finished reading the manuscript. It leaves me breathless. As he says in his preface, "Israel has developed such strong political and economic ties to the EU over the past decade that it has become a member state of the union in all but name." Indeed, it was Javier Solana, the grubby top dog of the EU's foreign policy (formerly Nato secretary general), who actually said last year that "Israel, allow me to say, is a member of the European Union without being a member of the institution".


Pardon me? Did we know this? Did we vote for this? Who allowed this to happen?

Fisk then outdoes himself, implicitly blaming Israel for Afghan casualties!

Israel, by the way, has been praised for its "logistics" help to Nato in Afghanistan – where we are annually killing even more Afghans than the Israelis usually kill Palestinians – which is not surprising since Israel military boss Gabi Ashkenazi has visited Nato headquarters in Brussels to argue for closer ties with Nato.

The Israeli Chief of Staff visited NATO only a few months ago. Yet Fisk wants to retroactively blame Afghani civilian deaths on his visit in March? (Forgetting the fact that Israeli logistics is almost certainly being used to reduce civilian casualties by NATO, not to increase them - another perversion that Fisk purposefully ignores in his zeal to demonize and delegitimize Israel.)

Fisk doesn't go down this path of extreme illogic, because if he did, he would find himself tied in a rhetorical knot that would upset his focused anti-Israel agenda.

If NATO is killing more Afghanis than Israel is killing Palestinian Arabs, and if the definition of immorality is a pure death count, then isn't NATO more guilty of war crimes than Israel is? And if it is, then why is Israel's participation in NATO any more objectionable than, say, Great Britain's? Why is he not campaigning to have British generals arrested as war criminals? Why is he not saying that Hamas, by only killing a handful of Israelis in a three week period in 2009, is more moral than his own country and continent? Why is he not calling on Israel to arrest NATO leaders when they visit the comparatively moral state of Israel, using his own definition of immoral?

If he was to be consistent, that would be the logical outcome of his fevered thesis. But since his target is Israel, he would rather try to imply that somehow Israel is behind NATO's "immoral" war against the Taliban, and somehow the Europeans are helpless victims of a sophisticated "Zionist" mind control game that only he is wise enough to see through. That's why deaths by NATO are not the EU's fault - because the sinister Zionists are really the ones behind those deaths as well.

No, Hamas would be a better partner for the EU and NATO. Let's throw Hezbollah and Islamic Jihad into the mix as well. After all, when all is said and done, only one entity is truly immoral in Fisk's mind, and the facts must be twisted in whatever way necessary to make sure that the world understands his deep wisdom.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Rien n'étonne plus venant de Fisk qui a aussi inventé la fable de l'uranium appauvri prétendument utilisé au Liban et démenti par plusieurs organisations:
http://courrierdeslecteurs.wordpress.com/2006/11/03/2006-11-02-presse-cancerigene-et-appauvrie/

Maintenant il se peut qu'il trouve que c'est plus moral de tuer et de vouloir extérminer les juifs comme le veut le Hamas et oui Tsahal n'a pas cette objectif sur sa liste... Ce qui pourrais bien déplaire à Fisk.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

C'est surtout dans le Deutéronome, que se trouvent concentrées les premières conceptions de la guerre. La Bible désigne ainsi le Dieu d'Israel comme le guerrier (Exode), vaillant au combats (Psaumes), qui s'avance comme un héros, comme un guerrier (Isaie) et marche à la tête de son armée (Psaumes). Les guerres d'Israël sont celles de D., d'où la présence symbolique de l'arche d'Alliance, transportée sur le champ de bataille, du temps de Moise (Nombres) et, plus tard, pendant la période monarchique (Isaie). Les guerres menées contre les Amalécites (dont par ailleurs nous n'avons pas beaucoup d'informations), qui tuèrent dans le désert les traînards de l'arrière-garde d'Israel, étaient aussi considérées comme les guerres de D. ( les guerres peuvent être de simples escarmouches espacées et répétées) ; les Amalécites avaient non seulement violé Ses lois de compassion pour les faibles, mais ils avaient osé attaquer Son peuple (Deutéronome). Toutefois, ces deux aspects se distinguaient lorsque D. et ses fidèles déclaraient la guerre aux Israélites retombés dans l'idolâtrie (Exode, Deutéronome)." Dans la mesure où le peuple avait conclu une Alliance avec D., ces traîtres (qui s'étaient mis à adorer un autre dieu, ce qui était courant lors d'une défaite dans le monde oriental) pouvaient être détruits.

Les règles guerrières inscrites dans le Deutéronome sont amplifiées dans la Michnah : "Avant d'aller au combat, les prêtres exhortaient les soldats à ne pas prendre peur à la vue de la puissance de l'ennemi. Les officiers exemptaient de la guerre quatre catégories d'hommes : ceux qui venaient de se construire une maison, mais ne l'avaient pas encore inaugurée, ceux qui avaient planté une vigne mais n'avaient pas encore goûté ses fruits, ceux qui étaient fiancés mais n'avaient pas encore consommé leur union, en fin tous ceux dont la pusillanimité risquait d'affaiblir le moral des troupes". Ce qui devaient faire beaucoup de monde! "De plus, les soldats et leur camp devaient être en état de sainteté" Ce qui devaient réduire encore notablement le nombre de combattants, sans compter que ni les esclaves, ni les femmes, ni les enfants n'y participaient. "Avant d'attaquer une ville, il fallait proposer la paix à ses habitants ; même dans le cas d'un siège prolongé, les arbres fruitiers ne devaient pas être coupés. Si une ville cananéenne refusait de se rendre, il fallait supprimer tous ses habitants pour les empêcher de contaminer les autres par leurs pratiques idolâtres". Car la terre de Canaan était la Terre Promise, le territoire de D. "Dans le cas de conquêtes de villes lointaines que les Israéliens ne pouvaient occuper en permanence, seuls les hommes adultes pouvaient être tués, les autres étaient faits prisonniers". Comme D. était invincible, si son armée était vaincue, il s'agissait de la conséquence d'un manquement du peuple, même partiel, à l'Alliance. Il pouvait s'agir d'une incroyance. Et nombre d'efforts de l'élite religieuse pour comprendre la raison de défaites sont sans doute à l'origine de nombreuses prescriptions religieuses, aboutissant à un réseau serré de contraintes et d'interdits.

Tsahal, armée la plus morale du monde ? - Pierre Itshak Lurçat.

http://vudejerusalem.20minutes-blogs.fr/archive/2010/02/index.html