"Je ne suis pas sûr que la mission doit faire de la politique. Sinon, on ne doit plus aller en Chine et dans la moitié des pays du monde! [...] Israël est un pays démocratique et il n’y a pas de boycott décrété par les nations unies comme vis-à-vis de la Birmanie." (Olivier Willocx, Président la chambre bruxelloise de commerce)
Source: article (Bruxelles: mission économique controversée) repris du site du quotidien La Capitale
Les entreprises bruxelloises participeront à une mission économique en Israël au mois de décembre. Certaines voix s’élèvent pour estimer qu’il faut l’annuler vu la manière dont l’armée de l’état hébreu a attaqué la bande de Gaza, il y a quelques mois. Ce n’est pas l’avis des milieux économiques. Et chez les députés régionaux ce sujet sensible fait débat.
Aider les entreprises bruxelloises à conquérir de nouveaux marchés, c’est le rôle de Bruxelles export, l’administration en charge du commerce extérieur. Dans ce but, elle organise une mission, économique et commerciale, en Israël au mois de décembre.
Mais des voix, dont celle du PTB, s’élèvent pour demander l’annulation de cette mission. En cause évidemment, la manière dont Israël a mené son attaque contre Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. Une attaque qui aurait coûté la vie à 1.400 Palestiniens, dont 300 enfants. [Notons que lorsqu'on parle d'autres conflits: Congo, Rwanda, Sri Lanka, Afghanistan, on ne cite jamais le nombre exact d'enfants tués. Dans les médias européens, seul Israël fait systématiquement exception à cette règle.]
"Je ne suis pas sûr que la mission doit faire de la politique" objecte Olivier Willocx, le patron de Beci, la chambre bruxelloise de commerce. "Sinon, on ne doit plus aller en Chine et dans la moitié des pays du monde!"
Voilà pour l’argument politique. Suit l’argument économique. Israël est un pays de 7,2 millions d’habitants qui importe beaucoup (73 milliards de dollars), a un produit national brut (PIB) élevé (19.800€/habitant) et dont les risques de non-paiement pour les exportateurs sont jugés "assez modérés par rapport à d’autres pays."
La Belgique exporte pour 4 milliards d’euros vers Israël et importe pour 2 milliards. Même hors commerce du diamant, "on exporte encore pour 892 millions d’euros, soit à peu près le même niveau que la France."
Bon mais faut-il faire des affaires à n’importe quel prix pour autant? Olivier Willocx se veut pragmatique. "Israël est un pays démocratique et il n’y a pas de boycott décrété par les nations unies comme vis-à-vis de la Birmanie." Pour lui, un petit pays comme la Belgique doit s’aligner sur ces positions défendues par le plus grand nombre.
Avec une restriction toutefois. "Pour des livraisons d’armes, c’est le politique qui doit trancher. Sinon, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas leur vendre des choux de Bruxelles ou des maillots de bain."
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Tous les jours, de nouvelles raisons pour s'opposer au boycott d'Israël :
- Anti Boycott Israel Blog (La recherche israélienne sauve des vies et contribue au progrès de la science. Faut-il boycotter Israël ? Si oui, mieux vaut être et rester en bonne santé …)
- 200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël
- Axel Springer: un groupe de presse allemand pro-israélien
"Israël est la tête de pont de la démocratie au Moyen-Orient. Il est donc de l'intérêt de l'Europe de le soutenir et de le renforcer. Nous partageons les mêmes racines culturelles, les mêmes intérêts du point de vue de la sécurité et de la politique étrangère." (Dr Mathias Döphner, PDG du groupe de presse Axel Springer)
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
En Birmanie justement, Kouchner sut défendre l’entreprise Total contre les accusations de travail forcé que d’affreuses mauvaises langues colportaient. Et l’homme sait travailler pour peu. Contre 25
petits milliers d’euros et quelques jours aux frais du géant pétrolier du côté de Rangoon, Bernard a pondu un rapport au poil en 2003.
Non, non, le travail forcé "une coutume ancienne, qui fut légalisée par les Anglais en 1907" n’a pas été utilisé par l’entreprise française sur ses chantiers de Yandana. Mieux, les Birmans rencontrés à l’occasion étaient "absolument heureux de la présence de Total".
Tant pis pour la plainte déposée en 2002 contre Total ...
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