vendredi 16 octobre 2009

Les syndicats chrétiens belges soutiennent une conférence pour le boycott d'Israël

Source: Arab European League

On nous signale cette conférence qui malheureusement est soutenue (partner) par les syndicats chrétiens belges ACV-CSC (Confédération des syndicats chrétiens de Belgique).



On relève la présence de l'Association Belgo-Palestinnienne (ABP), dirigée par ... le président du Centre d'Action laïque Pierre Galand.

- Utilisation d'ONG pour diaboliser Israël: Pierre Galand
-
Pierre Galand ira-t-il diaboliser Israël à Durban II ?
-
8 agitateurs belges refoulés et interdits de Forum Social de Ramallah

3 commentaires :

antipas a dit…

les syndicats crétins peut être pas chrétiens en tout cas ce sont des antichrists.Un vrai chrétien aime Israél car Maudit qui maudit Israél et bénit qui bénit Israél.

Anonyme a dit…

Dans un monde riche et gavé, comment justifier la nécessité des syndicats ? Ceux-ci ont donc retourné leur panier, tous les vieux sacs et se sont rappelés qu'ils appatiennent à la première famille antisémite de l'histoire. Boycot est la traduction "trendy" de "extermination". Ces chrétiens-là n'ont pas changé. Jean XXIII revient ! Ces cons t'ont oublié. Beurk ! Nous pas.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

C'est une simple lettre de quelques lignes, au ton neutre et posé, datée du 23 octobre 1946. Mais elle a déclenché une véritable polémique en Italie lors de sa publication dans le "Corriere della Sera" du 28 décembre. Le nonce apostolique alors en place à Paris, un certain Angelo Giuseppe Roncalli, qui, en 1958, deviendra sous le nom de Jean XXIII le 259e pape, y instruit le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, primat des Gaules, d'une décision du Saint-Office, l'ancêtre de l'actuelle Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette décision concerne les enfants juifs confiés pendant la guerre à des institutions catholiques pour échapper aux persécutions, dont les parents ou des institutions juives demandent qu'ils leur soient rendus. Après avoir précisé qu'il faut éviter de répondre par écrit aux demandes, le nonce explique que, si ces enfants ont été entre-temps baptisés, ils "ne pourront être confiés à des institutions qui ne sauraient en assurer l'éducation chrétienne". Autant dire qu'on ne peut les remettre... à des juifs. Cette instruction reste valable même si la demande émane des parents en personne. La lettre se conclut par cette formule:" Notez que cette décision de la congrégation du Saint-Office a été approuvée par le Saint-père."

On a un peu de mal à reconnaître ici le futur Jean XXIII dans cette lettre du nonce Roncalli.

"Le nonce applique la politique du Vatican, il est là pour ça", explique l'historienne Annie Lacroix-Riz. "Roncalli a fait son boulot. Il a aussi contribué à remettre sur pied l'Eglise de France, particulièrement compromise par son soutien au régime de Vichy. C'est d'ailleurs aussi durant sa nonciature qu'a été organisé le sauvetage d'un certain nombre de criminels de guerre par l'institution. Et on ne peut pas imaginer qu'il n'ait pas été au courant".

En d'autres termes : Angelo Giuseppe Roncalli, simple diplomate, avait encore bien du chemin à parcourir pour devenir le bon pape Jean.

* Premier tome des agendas du nonce lorsqu'il était en poste à Paris, Anni di Francia, Agende del nunzio Roncalli, 1945-1948, Institut des sciences religieuses de Bologne (Italie).