mardi 27 octobre 2009

Norvège: lettre de protestation au Recteur Torbjørn Digernes (NTNU)

Contexte : Norvège: l'université de Trondheim (NORGES TEKNISK-NATURVITENSKAPELIGE UNIVERSITET (NTNU)) organise un séminaire très anti-israélien

Traduction libre de la lettre de protestation du Professeur Leslie Wagner reprise du site du recteur Torbjørn Digernes

"Cher Recteur,

Je m'adresse à vous en tant qu'ancien vice-recteur (Vice Chancellor) de deux universités britanniques.

Que des universités organisent des réunions, des conférences et des débats partiaux, c'est un fait malheureux mais il n'est pas nouveau. Mais qu'un tel événement se déroule sous le patronage du recteur d'une université est, à ma connaissance, sans précédent. Logiquement on est amené à conclure que vous soutenez un débat dont la nature partiale évidente s'impose. Ce faisant vous flétrissez le nom de votre université et sa réputation d'objectivité scientifique.

La communité académique internationale est au courant de vos initiatives et les suit avec attention. J'ai appris que d'autres initiatives anti-israéliennes [1] sont envisagées.

Je vous prie instamment de reconsidérer votre position qui risque de porter préjudice à la bonne réputation dont jouit l'université de Trondheim à l'heure actuelle."

[1] Le 12 novembre, l'université décidera si elle va ou non décréter le boycott économique d'Israël. [Norway, Israel and the Jews]
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Sans aller aussi loin, récemmment, des universités belges ont également organisé un débat sur le boycott académique d'Israël: Le boycott académique d'Israël défendu dans cinq universités belges

    2 commentaires :

    Gilles-Michel DEHARBE a dit…

    1. La Science et l'Université n'ont pas de frontière. Toute ingérence des scientifiques et des universitaires comme tels dans la politique du pays ou de l'Union auquel ils appartiennent consiste de facto à se substituer aux représentants élus pour l'exécuter.

    2. La Science et l'Université doivent se garder de tout assujettissement à quelque idéologie que ce soit. Lorsque cette tentation l'a emporté dans le passé, comme en URSS, en Allemagne ou en Chine, la connaissance et l'éducation se sont trouvées jetées dans une situation désastreuse.

    3. L'Université n'est pas un bastion où l'enjeu consisterait à exercer un pouvoir politique.

    4. La Science et l'Université doivent se garder de tomber dans le fantasme de l'exclusion, qui consiste à croire que, parce qu'on aura éliminé tel ou tel, on parviendra à une épuration juste et durable, fondée en raison.

    5. Les scientifiques et universitaires israéliens et palestiniens ont besoin de la solidarité de leurs collègues européens et non d'une attitude discriminante, qui, au nom d'une analyse bâclée de la situation géopolitique locale, serait un facteur supplémentaire d'aveuglement et de haine.

    DEJÀ EN 2002 !

    La motion adoptée le 16 décembre par 22 voix contre 4 et 6 abstentions lors d'un vote du conseil d'administration de l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI) demandait à l'Union européenne de ne pas renouveler son accord-cadre de coopération universitaire avec Israël (NDLR : à cause de sa politique palestinienne).

    Le conseil d'administration de Paris-VI à ouvert une boîte de Pandore qui, peu ou prou, causera un tort considérable à l'université française, puisqu'il invite de facto à une prise de position des autres conseils d'administration des universités françaises et européennes.

    Unknown a dit…

    je n'ai plus envie de me battre ni de vivre... de toute facon on sera toujours les betes noires et les gouvernements quel qu'ils soient continuent a croire les tissus de mensonges des arabes par pure peur comme au temps d'Hitler. Ils ont tous la trouille car les musulmans ont deja gagne la partie en Europe et bientot aux USA.