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mercredi 10 avril 2019

"L'Union européenne est obsédée par les Juifs"


Cliquer sur l'image pour l'agrandir.


Via Romeu Monteiro, FB: Sur ce site Web consacré aux élections européennes et financé par l'UE, les électeurs sont invités à se positionner sur la question Palestine-Israël ("Comparez votre opinion aux décisions prises par les politiciens qui sollicitent votre vote aux élections européennes de 2019!" - 25e question). Dans le "quiz", il n'y a aucune autre question sur des conflits territoriaux. Aucune autre question sur la politique extérieure, à l'exception des relations commerciales avec les États-Unis et la Chine. L'UE est obsédée par les Juifs." ("When trying to find their political match on this EU-funded website for the EU elections voters are asked their position on Palestine-Israel. There's no other question on territorial disputes. No other external matters except trade with US and China. The EU is obsessed with Jews."
Question 25
Est-ce que l'UE devrait soutenir la reconnaissance de l'Etat palestinien et la solution des deux Etats?

Argument Pour & Contre

Pour - Bien que l’UE se soit mise d’accord sur une résolution non contraignante pour appeler à la reconnaissance de l’Etat palestinien, seuls neuf Etats membres reconnaissent la Palestine. Cela montrerait une certaine cohérence avec la politique étrangère de l’UE, étant donné que l’UE verse actuellement des fonds à l’Autorité palestinienne pour appuyer la création de son Etat. Soutenir la Palestine pourrait avoir comme bienfait d’améliorer les relations entre l’UE et les pays arabes. Cela pourrait à son tour apporter des avantages, comme une énergie moins chère (pétrole) en provenance de ces pays, une coopération plus étroite en matière de commerce, d’environnement, de gestion des flux migratoires, etc.

Contre - Il revient à chaque Etat membre de décider de la position diplomatique à adopter sur la reconnaissance de l’Etat palestinien. Les Etats membres suivent des politiques étrangères différentes, l’UE ne devrait pas pousser ses membres à se mettre d’accord sur une reconnaissance. Une telle décision nuira sans aucun doute aux relations avec Israël, un Etat associé de l’UE, et peut potentiellement aggraver les tensions dans la région. Par ailleurs, Israël peut compter sur le soutien sans faille des Etats-Unis, ainsi détériorer les relations avec Israël peut générer des conflits avec les Etats-Unis, à un moment où précisément la relation transatlantique rencontre des difficultés.

Plus de détails - Vote: Reconnaissance de l'État palestinien, Décembre 2014 Le conflit israélo-palestinien est depuis longtemps une question épineuse avec des positions très tranchées. La reconnaissance ou non de la Palestine en tant qu’Etat revêt une signification politique profonde. Cela rend difficile pour l’UE, constituée de nombreuses nations, de prendre position dans le conflit. Toutefois, certains de ses membres ont d’ores et déjà reconnu la Palestine et l’UE est l’un des plus gros donateurs de l’Autorité palestinienne. Dans cette situation, on peut considérer qu’une approche commune de l’UE sur la question est plus qu’attendue. C’est pourquoi en décembre 2014, les eurodéputés ont voté pour appuyer «en principe la reconnaissance de l'État palestinien et la solution fondée sur les deux États». La résolution appelle également à ouvrir la voie à une position commune de l’UE sur la question. Ce vote est non contraignant, puisque de nombreux pays estiment que la politique étrangère est un enjeu national, et pas quelque chose qui devrait être imposé par l’échelon européen. En outre, certains craignent que cela cause des frictions inutiles avec les Etats-Unis. Une majorité de 70% a voté favorablement à cette déclaration.

jeudi 24 janvier 2019

Jean-Claude Juncker: L'Europe "s'est construite sur les cendres du génocide des juifs"

Femmes et enfants juifs hongrois arrivent au camp d'extermination 
d'Auschwitz-Birkenau 
le 26 mai 1944 pour y être gazés par les Allemands.

Commission européenne - Déclaration 
Monsieur le président Jean-Claude Juncker, à l'occasion de la journée commémorative de l'Holocauste 2019 
Bruxelles, le 24 janvier 2019 
«Le 27 janvier, nous célébrons la mémoire des six millions de juifs (hommes, femmes et enfants), ainsi que de toutes les autres victimes tuées pendant l'Holocauste. Ce jour‑là, il y a 74 ans, les forces alliées ont libéré le camp d'extermination d'Auschwitz‑Birkenau, où ils ont découvert des horreurs inouïes. La haine de l'autre avait débouché sur sa mise à mort. 
Aujourd'hui, je suis profondément inquiet. Je n'aurais jamais pensé qu'au cours de ma vie, des juifs pourraient avoir peur de pratiquer leur foi en Europe. Je déplore que près de 40 % d'entre eux envisagent de quitter l'Europe. La négation de l'Holocauste est toujours une réalité en Europe: un Européen sur trois déclare connaître «juste un peu» la Shoah et un sur 20 n'en a jamais entendu parler.  
L'ignorance est dangereuse. Plus le temps passe et alors que les témoins disparaissent, plus il est de notre devoir moral d'entretenir le souvenir. Nous ne pouvons pas changer l'histoire, mais nous pouvons faire en sorte que les générations futures ne soient pas confrontées elles aussi à de telles horreurs. 
Nous ne tolérerons aucune forme d'antisémitisme, qu'il s'agisse des discours de haine de tous les jours, hors ligne ou en ligne, ou des agressions physiques. La Commission européenne travaille main dans la main avec tous les États membres afin de combattre cette menace et de garantir la sécurité des communautés juives en Europe.  
Notre Union s'est construite sur les cendres du génocide des juifs. La commémoration de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme sont essentielles, autant par respect envers la communauté juive que pour protéger nos valeurs européennes communes.»
Pour le texte en anglais, veuillez cliquer ICI.

Par ailleurs, l’Union européenne n’a jamais cessé de financer le boycott anti-israélien

mardi 4 décembre 2018

L'UE cesse de financer une ONG islamique qui appelle à la destruction d'Israël


La journaliste allemande Antje Schippmann rapporte que l'Union européenne va cesser de financer l'ONG  "Commission islamique des droits de l'homme" ("Islamic Human Rights Commission“), organisatrice de la journée annuelle Al-Quds à Londres, qui appelle à la destruction d'Israël. La restitution de 156.000 euros lui sera réclamée.


Lire l'article complet @ Bild (en allemand): U-Kommission will Geld von Islamisten zurück

dimanche 1 juillet 2018

Le mur financé par l'Europe dont personne ne parle


L'Europe n'aime pas le mur qu'Israël a construit pour se défendre des attaques perpétrées par des terroristes palestiniens, mur que les Européens n'hésitent pas à qualifier de "mur d'apartheid"...  Un bel exemple de deux poids deux mesures.

I Am Awake et Spiegel:
The EU-funded wall that nobody wants to talk about

This is not Donald Trump’s desired border wall between the USA and Mexico, nor is it Hungarian prime minister Viktor Orbán’s fence which stops the flow of migrants into Europe – this is a 764 kilometer wall between Turkey and Syria, funded by none other than the European Union.

Turkey shares an 822 kilometer border with Syria, a country which has suffered bombardment from all angles since 2011, including several EU member states. The wall runs through the provinces of Sanliurfa, Gaziantep, Kilis, Hatay, Mardin and Sirnak and incorporates physical, electronic and advanced technology layers.

The physical layer includes modular concrete walls, patrol routes, manned and unmanned towers and passenger tracks.

While the EU and its loyal followers persistently preach that any form of borders are racist, many will be shocked to learn that the construction of this wall was largely funded by the 28-member state union.

According to DER SPIEGEL:
“The EU states have provided the government in Ankara with security and surveillance technology valued at more than 80 million euros in exchange for the protection of its borders.
Lire l'article complet @ I Am Awake

mardi 19 juin 2018

Le discours de Mahmoud Abbas concernant les Juifs et l’Holocauste ‘inacceptable’, déclare l’UE

Mais au fond, malgré ses discours empreints de bons sentimenets, l'Union européenne garde toute sa confiance et son estime à Mahmoud Abbas, successeur d'Yasser Arafat.  Le Parlement européen lui a réservé des tonnerre d'applaudissements malgré tout le fiel qu'il distille contre Israël et les juifs (en 2009 et en 2016)

European Jewish Press:


"Le discours prononcé par le président palestinien Mahmoud Abbas le 30 avril contenait des remarques inacceptables concernant les origines de l’Holocauste et la légitimité d’Israël", a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la responsable de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini.

Lors d’une réunion du Conseil national palestinien à Ramallah, le président de l’Autorité palestinienne a suggéré que les persécutions à l’encontre des juifs d’Europe tenaient à leurs activités sociales, notamment dans la banque, plutôt qu’à leur religion.

"Une telle rhétorique ne fera que jouer en faveur de ceux qui ne veulent pas d’une solution à deux États que le président Abbas a pourtant toujours défendue", a déclaré la porte-parole.

"L’antisémitisme n’est pas seulement une menace pour les juifs, mais une menace fondamentale pour nos sociétés ouvertes et libérales. L’Union européenne reste déterminée à combattre toute forme d’antisémitisme et toute tentative d’excuser, de justifier ou de banaliser grossièrement l’Holocauste", a-t-elle conclu.

jeudi 3 mai 2018

Les railleries après l’exposé de Netanyahu montrent le refus de voir la réalité


David Horovitz, fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel:
L'accord n'a pas démantelé ni bloqué le programme nucléaire iranien. Si les négociateurs savaient ce que préparait l'Iran, alors leur défaillance n'en est que plus indéfendable. 

La réponse très largement moqueuse apportée par une importante partie de la communauté internationale face à l’avalanche de preuves données par le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur le programme d’armement nucléaire de l’Iran, lundi soir – de manière plus remarquable de la part de nations qui ont négocié la capitulation nucléaire iranienne en 2015 – souligne principalement leur incompétence, leurs défaillances, leur mauvaise foi et la gravité de la menace iranienne qu’ils refusent d’atténuer – de façon bien coupable. [...]

Les détracteurs de Netanyahu affirment qu’il n’y a rien de nouveau dans les fichiers qu’il a présentés – rien de nouveau dans la présentation des preuves iraniennes qui démontrent la duplicité de la République islamique et les spécificités de son programme d’armement nucléaire. 
En premier lieu, cette critique est clairement mensongère. L’Agence internationale de l’énergie atomique, dans son propre rapport, n’a jamais prétendu avoir obtenu un accès qui serait de loin comparable à la documentation de l’Iran. Le Mossad a dérobé 100 000 documents. Les négociateurs du groupe P5+1 devraient se battre pour étudier de près ce matériel. 
Mais, en second lieu, si le groupe P5+1 affirme vraiment qu’ils connaissaient tous les détails du programme qui a été présenté par Netanyahu et qu’ils étaient conscients, par conséquent, de l’ampleur du degré de duplicité de l’Iran, alors comment ont-ils pu négocier de manière si négligente un accord avec les Ayatollahs?

La cheffe de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini, l’une des supportrices de l’accord de 2015, a déclaré solennellement lundi soir que le pacte « a été mis en place très exactement parce qu’il n’y a pas de confiance entre les parties, sinon nous n’aurions pas exigé qu’un accord sur le nucléaire soit mis en oeuvre ». Waouh, lisons cela une fois encore: Nous savions qu’ils mentaient et c’est pour cela que nous avons mis en place cette convention. 
Reformulons l’idée: Nous savions qu’ils mentaient et c’est pour cela que nous avons passé un accord mal fichu avec eux, un accord qui ne démantèle pas le programme nucléaire que nous savions qu’ils construisaient, même s’ils nous avaient juré leurs grands dieux que ce n’était pas le cas. 
Nous savions et qu’ils mentaient et c’est pour cela que, lorsque les sanctions leur ont finalement passé la corde au cou, nous avons passé un accord mal fichu avec eux qui mettait un terme aux pressions économiques – consolidant donc le régime répressif au pouvoir, pour mieux opprimer son peuple, et leur donnant des ressources financières pour semer le chaos et le sang à travers toute la région. 
Cela peut avoir été irritant pour les négociateurs du P5+1 et leurs défenseurs de voir ce Netanyahu agaçant se pavanant devant ces étagères de documents et ces rangs de CD, réclamant des justifications et soulignant la défaillance scandaleuse des négociateurs. 
Mais le fait est que l’accord de 2015 a été un pacte terrible, et mal construit. Il a permis aux Iraniens, murés dans leur hypocrisie, de se tirer d’affaire. Il n’a pas démantelé le programme d’armement sur lequel ils continuent à mentir. Il n’a pas fermé la voie à un arsenal d’armement nucléaire. 
Je me demande quand les négociateurs et leurs défenseurs finiront par présenter enfin leurs excuses pour leur échec. Lorsque l’Iran commencera à tester ses bombes nucléaires, peut-être ? Ou se moqueront-ils encore?
Lire l'article comple @ The Times of Israel

lundi 12 mars 2018

Ivan Rioufol dénonce le parti pris anti-israélien de l'Union européenne

Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro:
"Convergence avec la Ligue arabe

Il serait temps de s'alarmer des compromissions de l'UE avec ce monde islamique qui la manipule. La politique pro-arabe, généralisée par l'Union après 1973 sous la pression de la crise pétrolière, explique le choix de s'ouvrir à la civilisation musulmane pour s'attirer ses faveurs. Or celle-ci vient grossir les contre-sociétés au cœur des nations ouvertes.  
Quand Matteo Salvini, le leader de la Ligue qui revendique la direction du gouvernement italien, déclare: «Je suis un ami et un frère d'Israël», celui qui est présenté par les médias comme un extrémiste de droite invite à regarder de près la politique extérieure de l'UE: son parti pris anti-israélien a fait dire à Federica Mogherini, parlant au nom de l'UE le 27 février, que l'Europe avait avec la Ligue arabe «une convergence complète d'objectifs» sur la relance du processus de paix. La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël a été critiquée. Cette soumission s'ajoute à celles déjà actées dans le cadre du «Dialogue euro-arabe». Mais ces concessions ont conduit à rendre l'islam politique intouchable. Le loup est présenté comme un agneau.

C'est sous l'influence de la Coopération euro-arabe, depuis longtemps dénoncée par l'essayiste Bat Ye'or, que des pays d'Europe se sont pliés aux exigences islamiques. Comme le rappelle Pierre Rehov (FigaroVox), la Suède a pris la tête de cette capitulation: elle voit par exemple une «incitation à la haine» dans l'utilisation du terme «terrorisme islamique». Le journaliste allemand Michael Stürzenberger a été condamné à six mois de prison et 100 heures de travaux d'intérêt général par le tribunal de Munich pour avoir publié sur sa page Facebook une photo du grand mufti al-Husseini en compagnie d'Hitler ; le journaliste a été déclaré coupable «d'incitation à la haine envers l'islam». En France, Marine Le Pen vient d'être mise en examen pour avoir diffusé sur Twitter des photos d'exactions de l'État islamique. L'assassinat de Sarah Halimi, défenestrée en avril 2017 à Paris par un musulman hurlant «Allah akbar», a été occulté avant que la justice n'accepte de reconnaître, onze mois après, l'évidence de l'acte antisémite…"
Lire l'article complet @ Crif 

Lire également du même auteur:

"En France les chiens aboient, en Israël la caravane passe"

L'envolée de l’antisémitisme est le résultat de l’aveuglement des professionnels de l’antiracisme

"Il existe un racisme anti-Juif qui est toléré par les bons apôtres"

mardi 14 mars 2017

L'Eurodéputé hongrois Péter Niedermüller veut mettre fin au financement par l'EU de l'incitation à la haine d'Israël par l'AP

L'eurodéputé Péter Niedermüller sait que la tâche sera ardue.  Un grand bravo à son initiative courageuse et morale.

EJP 
A Hungarian Member of the European Parliament has undertaken the arduous taks to convince EU authorities to stop funding the Palestinian Authority’s Education Ministry because it incites young Palestinians to hate Israelis which constitutes an impediment to peace between the two sides.  Peter Niedermüller, who is Vice-President and Treasurer of the S&D Group (Socialists and Democrats) calls ‘’untolerable’’ what is shown on Palestinian television and in schoolbooks and says it runs against the idea of peace with Israel.
"If the Palestinian Authority really wants peace, the very first step is to educate the young generation to produce peace and not hate. Because if they are producing hate against Israel there will never be any kind of peace.They need to stop hate speech in schools and the education system and to look at Israel as a partner or a neighbor and not as an en enemy,’" he said. 
Niedermüller will try to figure out during the next few weeks what can be don legally and politically to stop this education to hatred. 
The EU and the PA are linked by an official agreement for political and financial aid. "So this is not very easy just to say. We need a political process and first of all we need a large and strong support for this initiative. The final decision will be made by the Council of Ministers of Finance of the EU member states," he said.  
He acknowledges that in order to take an initiative he needs the support of much more MEPs who woud be ready to sign a letter to the European Commission and European Council Presidents just to start a process of investigation into this issue. 
"And of course I will try to get in touch with the Israeli embassy in Brussels and to listen to their opinion because it is a very sensitive political issue and I am not going to do anything against the will and the political priorities of the Israeli government," Niedermüller told EJP. 
In order to enlist his colleagues in the European Parliament, the Hungarian MEP hosted in Brussels a seminar with as guest speaker Itamar Marcus, founder and director of Palestinian Media Watch (PMW), a Jerusalem-based research institute that  has been studying the Palestinian world for the last twenty years from a broad range of perspectives by monitoring and analyzing the Palestinian Authority through its media and schoolbooks. 
"Our big focus is children. What’s happening in their world. This is very significant as the European Commission, because in part of what we had exposed about the Palestinian Authority paying salaries to terrorists, decided not to fund the PA budget anymore but instead to give the money only and primarily to the Ministry of Education," said Itamar Marcus. 
"And one of the things we found is that the Ministry of Education itself is one of the greatest impediments to peace with Israel." (...)
"The message  must be: "If you kill an Israeli you an hero and if you make peace with Israel it’s a crime against humanity,’" Marcus said.  "The message to the EU is: you must stop funding this. You can’t do this if you expect peace. The EU has to tell them it can’t give money for funding hatred. If you do so, we are not going to pay your teachers’ salaries if they are poisoning the kids with hatred," Marcus concluded.  
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vendredi 24 juin 2016

Le jour du Brexit, les eurodéputés font à Mahmoud Abbas une standing ovation qui fait froid dans le dos

Il est intéressant de noter que le jour même où la Grande-Bretagne votait en faveur du Brexit, les eurodéputés applaudissaient debout Mahmoud Abbas qui leur tenait des propos antisémites, comme le relève Victor Perez.  

Ce n'est pas la première fois que l'on constate ce phénomène d'admiration pour Abbas de la part des élites européennes.  En 2009, ses propos diffamatoires lui valaient également un tonnerre d'applaudissements au Parlement européen.  Il avait été salué comme un homme "ayant acquis beaucoup de crédibilité au niveau international" par Hans-Gert Poettering.  Abbas avait dit: "Il faut arrêter de coopérer avec Israël en tant que pays qui se place au dessus des lois, et interroger les leaders israéliens qui oeuvrent en dehors de tout cadre juridique" et qualifié l'intervention militaire d'Israël contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza de "guerre folle menée contre notre peuple sans armes qui résistait dans la bande de Gaza".

Voici l'analyse de l'éditorialiste en chef d'El Pais, José Ignacio Torreblanca, parue dans le Figaro:  "L'Union européenne (UE) vit actuellement des moments semblables à 1914: elle avance tel un somnambule vers les abîmes, mais, en proie à un mélange d'arrogance et d'incompétence égal à celui de jadis, elle est persuadée que tout s'arrangera".  Vous avez bien lu "mélange d'arrogance et d'incompétence".  En regardant le comportement de ces eurodéputés, on comprend encore mieux le vote de défiance des Britanniques et l'euroscepticisme qui gagne les citoyens européens.
Le Président de l’Autorité palestinienne a prononcé le 23 juin un discours devant le Parlement européen. Une causerie ayant comme seul objectif de salir, une fois de plus, l’Etat d’Israël aux yeux du monde. Un exposé qui rappelle le "bon vieux temps" où le Juif était accusé de tous les maux.  Une parlotte qui démontre, par l’analyse, que "plus jamais ça" est encore au stade du rêve!
Ce Président à vie, tenant d’une dictature où le meurtre du juif est encouragé et le mensonge est roi, a affirmé aux députés européens que "La Palestine et le peuple palestinien subissent un meurtre de masse à une échelle sans précédent (...) au nez et à la barbe de la communauté internationale".  [...]
Poussant la diffamation à son paroxysme, le "partenaire de la paix" a affirmé qu’un "certain nombre de rabbins en Israël ont tenu des propos clairs, demandant à leur gouvernement d'empoisonner l'eau pour tuer les Palestiniens".
Seuls les imbéciles ne savent pas que les accusations d'empoisonnement d’eau, contre les Juifs, sont, avec les accusations de crime rituel et celles de profanation d'hosties, les plus fréquemment émises pendant le moyen âge. Elles conduisirent à des massacres et aux pillages de leurs biens.
C’est donc le rêve subliminal de Mahmoud Abbas qui refuse toujours de reconnaître le droit à l’auto-détermination du peuple juif. Une guerre par procuration de l’Europe contre l’Etat d’Israël ne serait pas pour lui déplaire! Ni pour un grand nombre de parlementaires européens, sinon la quasi-totalité, qui, malgré ce réquisitoire perceptible aisément comme infamant, se sont levés à la fin de ce discours pour l’applaudir.
Une standing ovation qui fait froid dans le dos si l’on se souvient que l’antisémitisme a eu son lot de cadavres dans le passé et que de nos jours il relève le museau. Le parlement européen en est, apparemment, le baromètre qui en révèle sa force!
Une vigueur qui laissera l’Europe, mais aussi tous les pays en son sein n’ayant pas pris leurs distances avec de tels propos antisémites, en dehors de tout processus de Paix digne de ce nom.

lundi 31 août 2015

Il y aurait 5 millions de réfugiés palestiniens aux portes de l'Europe, selon un commissaire européen

Johannes Hahn, commissaire de l'Union européenne en charge de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, a déclaré qu'il y a 20 millions de réfugiés qui attendent aux portes de l'Europe, dont cinq millions de Palestiniens.

Voici la phrase telle que rapportée par AP (via US News , IBTitmes UK et Al Jazeera):
"There are 20 million refugees waiting at the doorstep of Europe," he said. "Ten to 12 million in Syria, 5 million Palestinians, 2 million Ukrainians and about 1 million in the southern Caucasus," he said.

dimanche 2 août 2015

Seule l'Europe s'obstine aveuglement à croire à la centralité du conflit israélo-palestinien



Incapable de régler le problème de l'immigration incontrôlée, de la Grèce (dont on ne parle plus...), du chômage de masse, de la condition révoltante dans laquelle vivent les Roms, de la persécution des Chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique par des Musulmans etc, l'Europe se permet de donner des leçons à Israël.  Alors même qu'Israël est le seul pays stable dans la région.  Mais la technique est bien rodée.  La focalisation sur Israël sert à détourner l'attention des énormes problèmes qui font peur à l'Europe "paillasson", selon le terme d'Ivan Rioufol.  Voici une bonne analyse d'Eliott Abrahams.

Via Mosaic Magazine - Elliot Abrahams writes @ Pressure Points:

Syria is coming apart and there are millions of Syrian refugees in Jordan, Lebanon, and Turkey. ISIS threatens Syria, Jordan, Lebanon, and Iraq– which is also coming apart. The new Iran nuclear deal would deliver $150 billion in cash to the Islamic Republic of Iran, and the removal of sanctions will bring even more money to the Revolutionary Guards. ISIS and other jihadis are increasingly active in Sinai. Hamas has a firm grip on Gaza.

What is the European Union’s reaction to all these threats? To focus on the single aspect of Middle Eastern affairs that is right now calm, and to intervene in ways likely to reduce the calm and create more turbulence. You’ve probably guessed it: fresh from the great and historic victory in the Iran nuclear deal, they now turn once again to the Israeli-Palestinian situation.

The EU’s foreign-policy chief, Federica Mogherini, said “We need to build a framework—regional and international—that can lead to a more positive environment for the process to start.” Apparently it has not occurred to her that emboldening and enriching Iran is a not a great way to create a “more positive environment.” Nor is attacking Israel yet again for construction in settlements, which the EU did again on Monday, stating that it is “ready to take further action…to protect the viability of the two-state solution.” That’s a veiled threat of sanctions against Israel.  [...]

Some things have changed in the last few years, of course, but all of them will make an agreement even harder to reach. The growth of terrorist groups like ISIS and Al Qaeda makes an Israeli military withdrawal from the West Bank even more dangerous to Israel and Jordan- and to the Palestinians. Abbas’s advanced age makes it ever less likely that he will take a leap and sign any agreement, and as the years pass since the last Palestinian elections (Abbas was elected to a four year term in 2005) he has less and less legitimacy to make such decisions.

So the European decision to turn its efforts to insisting on a comprehensive Israeli-Palestinian peace agreement are foolish and will lead nowhere. With one exception, perhaps: it seems likely that they will blame Israel for their failure, so perhaps the effort will lead to more criticism of Israel from EU governments.

It should be obvious, looking at the Middle East today, that Arab governments such as Saudi Arabia, the UAE, Egypt, and Jordan are not clamoring for this EU effort and recognize that the Israeli-Palestinian conflict is marginal to their own security needs and nightmares. Only the EU continues blindly to insist on its centrality. To the Sunni Arab governments, Israel looks like an ally against the jihadis and against Iran. Perhaps this new European effort cannot be headed off, but it will achieve nothing positive. Instead it will be another example of the sort of wishful thinking about international security that EU diplomacy must shake off if it is ever to be truly effective.  Plus.

lundi 20 juillet 2015

'Israël' est le mot qui manque dans le narratif contemporain de la Shoah en Europe

Même les Juifs ne l'utilisent pas...

Thomas Sandell est un journaliste chrétien finlandais qui est accrédité auprès de l'UE.  Il est un des membres fondateurs de European Coalition for Israel, a Christian initiative promoting Europea-Israeli cooperation. Thomas Sandell a écrit @ Times of Israel:



There was not much sympathy for Israel in the comments made by senior European leaders after the nuclear deal with Iran announced on Tuesday. German Foreign Minister Frank Walter Steinmeier was quick to point out that ”the Israeli Government should at least read the agreement before they start criticising it.” He is not alone. Back in 2003 an EU survey came to the bitter conclusion that ”Israel is the main obstacle to world peace.”

European irritation with Israel is obvious again now. 
The argument is simple: the nuclear race has been stopped and diplomacy has finally won. So the Israeli Prime Minister is against the agreement. Big deal?
The lack of understanding for the concerns expressed by the Israeli Government is remarkable, given that what we know as the European Union is often said to have been built out of the ashes of the Holocaust.
 
Each year on January 27th, Holocaust Remembrance Day, senior political leaders across Europe express their commitment to stand with the Jewish people in Europe when they are under threat. ‘There can be no Europe without Jews’, the EU Foreign Policy Chief, Federica Mogherini, stated in January after the terrorist attack in Paris where five Jews were killed in cold blood.
But what about Jews (and Arabs) in Israel? One word which is often missing in the contemporary European Holocaust narrative is the word ”Israel”.  EU leaders deplore the terrorist attacks in Toulouse, Brussels, Paris and Copenhagen but are mostly silent when terror strikes in Jerusalem, Tel Aviv or Netanya. When I introduced myself to a senior EU official on Holocaust Remembrance Day earlier this year by saying that I am the founder of the European Coalition for Israel, his reply was as shocking as it is typical for some members of the European ruling class: ‘And what does Israel have to do with any of this?’ Suite.

jeudi 25 juin 2015

Les gouvernements européens acquiescent tacitement à l'exode silencieux des Juifs

"As a Catholic, as an Englishman, as a civilised human being, I feel a profound sense of responsibility towards the Jewish people as a whole, but towards my Jewish compatriots in particular. Preserving the Jewish presence in our midst is as much a solemn duty for our generation as it was for our parents and grandparents, who fought to defeat the Nazis."
 
Daniel Johnson @ Standpoint: Europe Must Never Again Betray Its Jews

The Belgian politician Karel De Gucht
claimed Jews have a “belief that they
are right” (photo: European Union)
Anti-Semitism is a very ancient and a thoroughly modern phenomenon: it was as common among ancient Egyptians, Greeks and Romans as it is among their present-day successor states. It constantly mutates: Christian anti-Judaism became right-wing anti-Semitism and now left-wing anti-Zionism. Those who wish to resist and if possible destroy its roots must also adapt to the moving target.

Take, for example, the case of Karel De Gucht. He is a leading Belgian liberal politician, who served as foreign minister and then as a European Union commissioner from 2009 to 2014, responsible for aid and trade. Two of the Belgian prime ministers under whom he served, Guy Verhofstadt and Herman Van Rompuy, also became high EU officials and it is fair to assume that De Gucht’s outlook is typical of the European political elite.

Yet in 2010, this supposedly liberal representative of this supposedly liberal union of supposedly liberal nations told Belgian radio: “Don’t underestimate the opinion . . . of the average Jew outside Israel. There is indeed a belief — it’s difficult to describe it otherwise — among most Jews that they are right. And a belief is something that’s difficult to counter with rational arguments. And it’s not so much whether these are religious Jews or not. Lay Jews also share the same belief that they are right. So it is not easy to have, even with moderate Jews, a rational discussion about what is actually happening in the Middle East.” Washington was controlled by Jews, De Gucht declared, even in the Obama era: “Do not underestimate the Jewish lobby on Capitol Hill. That is the best organised lobby, you shouldn’t underestimate the grip it has on American politics — no matter whether it’s Republicans or Democrats.”

It is revealing that De Gucht not only got away with this public outburst, but that it is not even mentioned in his Wikipedia entry under the heading “Controversies”. Such views are indeed seen as uncontroversial by many Europeans who consider themselves liberal. To utter them in public is a breach of diplomatic etiquette, but certainly not a resigning matter, and De Gucht in fact faced no serious consequences. At a public event just after the De Gucht incident I asked Peter Mandelson, a former EU commissioner who happens to be Jewish on his father’s side, what he thought about it. Lord Mandelson looked uncomfortable with the question and gave a non-committal reply, but later in private he made it clear that he was indeed disgusted by De Gucht’s conduct. Should the commissioner resign? “That is for him to decide,” was the reply. The fact that De Gucht came under no pressure to resign suggests that his brand of “soft” anti-Semitism is ubiquitous in Continental corridors of power.  [Note:  it is perfectly acceptable in Belgium for a schoolteacher, Pierre Piccinin, to complain of the "Zionist mafia" (he also worked for the European School) or for someone like Abu Jahjah to be a columnist at one of the most respected Flemish newspapers (De Standaard) and a frequent guest at TV and radio programmes.]

Yet the greatest danger to Jews today comes from a different quarter. Anti-Semitism has mutated again and is now a particular problem among Muslim communities in Western Europe. According to the study by Günther Jikeli, “Antisemitic Attitudes among Muslims in Europe”, Muslims show consistently higher levels of anti-Semitism than the general population in every country that has been surveyed. In the UK, for example, a Pew survey in 2006 showed that 46 per cent of the Muslim population had an unfavourable view of Jews compared to 7 per cent of the population as a whole. A 2008 survey comparing Christians and Muslims found that in Austria — historically one of the most anti-Semitic countries in Europe — 10.7 per cent of Christians agreed with the statement: “Jews cannot be trusted.” Among Muslims, the figure was 64.1 per cent.  [...]
Because the attempt to exterminate the whole Jewish people took place in Europe, the post-war nations of our continent made a collective vow never to allow such a thing to happen again. Yet today, 70 years later, anti-Semitism has redoubled its strength and has returned to Europe with a vengeance. Jews are leaving in record numbers. Governments are tacitly acquiescing in this silent exodus by making life more difficult for Jews — restricting kosher slaughter or circumcision, for example — and by failing to take adequate steps to ensure their security. Jewish Europe is vanishing before our eyes, as the Dia-spora goes into reverse.

Does all this matter? As a Catholic, as an Englishman, as a civilised human being, I feel a profound sense of responsibility towards the Jewish people as a whole, but towards my Jewish compatriots in particular. Preserving the Jewish presence in our midst is as much a solemn duty for our generation as it was for our parents and grandparents, who fought to defeat the Nazis. As the last survivors of the Holocaust and the last exiles and émigrés pass away, we must take over their role as witnesses to the truth and guardians of that moral obligation. Never again should Jews have to live in fear among us. Never again should Jews feel that their loyalty is distrusted. Never again should they lack a state that is theirs, living in peace and security within recognised borders. Britain’s commitment to defend Israel’s right, not merely to exist, but to flourish, should be especially strong: it was, after all, the Balfour Declaration that brought the Jewish homeland back to life. Britain did not cover itself with glory during the Mandate period, but we do have a chance to redeem ourselves today by standing up for Israel at the UN and other international bodies, as our Anglophone cousins in Canada, Australia and the United States generally do. When Israel responded to attacks from Gaza last year by destroying the ability of Hamas to launch missiles and use tunnels to infiltrate Israel, the Prime Minister refused to join in the chorus of condemnation. Like Margaret Thatcher and Tony Blair, David Cameron has proved himself a friend of Israel. If only the rest of Europe could say the same.

“Never again” must be our watchword. Never again shall we betray the people whom St John Paul — the Polish Pope and righteous gentile who himself saved Edith Zierer, a Jewish concentration camp survivor — called our “elder brothers”.

mercredi 4 février 2015

Israël-bashing: 62 Euro-députés pour la suspension de l’Accord d’association UE-Israël

Malgré l'énorme crise que traverse l'Europe et le rejet croissant par les citoyens des institutions européennes, 62 membres du Parlement européen s'attaquent à Israël (pas à l'Arabie Saoudite, pas au Qatar, pas à l'Iran, pays qui, comme on sait, respectent les droits de l'homme).  Il s'agit d'une bande de gauchistes, communistes et d'écolos - à l'exceptions de quatre socialistes Ana Gomes, Nessa Childers, Tanja Fajo, Maria Arena et de cinq de droite: Javier Nart, Marian Harkin, Ivo Vajgl, Fernando Maura Barandiarán, Sirpa Pietikäinen). 

On apprend donc que "Un groupe de 63 députés européens  influents a interpellé Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères, en faveur de la suspension de l’Accord d’Association UE-Israël qui est le principal traité entre l’UE et Israël [en fait 62 - la Française Marie Christine Vergiat est répertoriée 2 x]. Par cette initiative transpartidaire unique, c’est la première fois qu’autant de députés européens se prononcent pour des mesures aussi sévères contre Israël depuis le massacre de plus de 2 300 Palestiniens l’été dernier à Gaza."  Ce qui saute aux yeux c'est que parmi les signataires ne se trouve aucun représentant de partis d'extrême-droite, de soit-disant eurosceptiques et populistes.  Ca ferait évidemment mauvais genre au milieu de cet aréopage d'Israël-bashers prescripteurs de morale politique sélective, mais leur présence aurait permis d'allonger singulièrement la liste...  La palme revient aux femmes - majoritaires - et aux Espagnols dont 17 parlementaires ont signé l'appel - et on y trouve Pablo Iglesias le nouveau génie de la politique ibérique.  Pour ajouter un peu de folklore l'un s'identifie comme Basque (Josu Juaristi) et une autre comme Galicienne (Lidia Rodriguez Senra)... Les Israël-bashers français sont: Patrick Le Hyaric, Younous Omarjee, Marie Christine Vergiat,  José Bové, Karima Delli, Pascal Durand,Yannick Jadot, Eva Joly et Michèle Rivasi.


Bruxelles, le 23 janvier 2015 (traduction de la lettre par l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles)

À l’Honorable Haute Représentante,

Comme vous le savez, plus de 300 groupes de défense des droits humains, de syndicats et de partis politiques de toute l’Union européenne vous ont écrit appelant l’UE à suspendre l’Accord d’association entre l’UE et Israël. Amnesty International et des organisations palestiniennes ont documenté qu’Israël a délibérément ciblé des civils et commis d’autres crimes de guerre lors de sa récente offensive contre les Palestiniens à Gaza. Ce sont des violations graves du droit international et du droit international humanitaire qui ne peuvent être tolérées.  [...]

À tout le moins, nous demandons instamment à la Commission d’examiner quelles mesures doivent être prises pour que l’UE et ses Etats membres répondent à leur obligation légale, comme indiqué dans la décision de 2004 de la Cour internationale de Justice, de ne pas apporter reconnaissance, aide ou assistance aux violations israéliennes du droit international, y compris en imposant des mesures restrictives sur le commerce et les relations économiques qui facilitent l’existence et l’expansion des colonies israéliennes illégales.

Nous vous exhortons à prendre des mesures fortes en faveur d’une paix juste entre Israël et les Palestiniens.

Cordialement,


1 Martina Anderson (Irlande, GUE / NGL)
2 Patrick Le Hyaric (France, GUE / NGL)
3 Angela Vallina (Espagne, GUE / NGL)
4 Marisa Matias (Portugal, GUE / NGL)
5 Lynn Boylan (Irlande, GUE / NGL)
6 Liadh Ní Riada (Irlande, GUE / NGL)
7 Matt Carthy (Irlande, GUE / NGL)
8 Younous Omarjee (France, GUE / NGL)
Lidia Senra 9 Rodriguez (Galice, GUE / NGL)
10 Marie Christine Vergiat (France, GUE / NGL) 2 x
11 Lola Sánchez (Espagne, GUE / NGL)
12 Anne-Marie Mineur (Pays-Bas, GUE / NGL)

lundi 22 décembre 2014

Le Parlement européen ne veut pas de taskforce sur l'antisémitisme en Europe

Alors que les beaux discours et les belles proclamations contre l'antisémitisme foisonnent en Europe comme celle de l'inénarrable chef de la politique étrangère de l'UE Federica Mogheriniqui qui était l’hôte de la célébration annuelle de Hanoucca organisée à Bruxelles par le Centre communautaire juif européen"L'antisémitisme à travers l'Europe est en hausse et doit être traité et combattu de manière décisive", le Parlement européen a rejeté la proposition de former un groupe de travail sur précisément l'antisémitisme en Europe, alors que 28 inter-groupes sont consacrés au vin, à la préservation animale etc.  Cette décision est passée inaperçue.  Seul le Jewish Chronicle s'en est ému dans un article du 18 décembre intitulé MEPs reject taskforce on antisemitism.  Extraits:

Campaigners working to combat antisemitism have attacked the European Parliament's decision not to form a special group to tackle Jew-hatred across the continent.

Despite forming groups to deal with issues including wine, fishing and animal conservation, a proposal for a dedicated antisemitism taskforce was rejected by MEPs in Brussels last Thursday.  There are 28 new "intergroups" which contain politicians from all parties and are used for informal discussions and meetings with charities, think-tanks and members of the public. One group will consider "anti-racism and diversity" but there will be no specialist body dealing with antisemitism.

The JC understands more than 100 MEPs had pledged their support for a working group to tackle the rise of Jew-hatred across the continent. All of the European parliament's political groupings had also backed the plan. Jardena Lande, director of the Inter-parliamentary Coalition for Combating Antisemitism (ICCA), said: "We had some amazing support from individual MEPs but when it came to the groups voting, they did not go for it. They accepted one on general racism because it is not exclusive to any one group. But given the climate and the year we have had, it's very disappointing." Ms Lande said the European Parliament had "special responsibility" for combating antisemitism given the continent's history and the current rise in incidents. "It's hugely questionable why they would not let us have a separate group on this issue right now," she said.

vendredi 28 novembre 2014

Quel rôle pour l'UE dans le conflit israélo-plestinien? par Brice Couturier

Tout est dit dans cet article.

Quel rôle pour l'UE dans le conflit israélo-plestinien? par Brice Couturier @ France Culture (via Extrême Centre)

[...] Dans une étude pour le think tank américain Carnegie Endowment, Richard Youngs rappelle que l’Union européenne a été, et de loin, le premier donateur de l’Autorité palestinienne. L’aide financière prodiguée par l’UE en tant qu’institution, additionnée à celle fournie par les différents gouvernements européens, se monte à plusieurs milliards d’euros. Aucune autre région du monde n’a bénéficié, de la part de l’Europe, d’une aide aussi massive par habitant. Or, écrit Richard Youngs, cette aide s’inscrivait dans le cadre d’une stratégie précise: la création et la consolidation d’institutions para-étatiques palestiniennes solides, capables de fonctionner le jour où un accord de paix interviendrait enfin entre l’Autorité palestinienne et un gouvernement israélien.

L’UE visait la marginalisation du Hamas, qu’elle considère comme un mouvement terroriste, et la restauration de l’Autorité palestinienne sur Gaza. L’accord donné par ce parti islamiste à la constitution d’un «gouvernement de réconciliation» avec l’OLP est apparu comme prometteur. Elle concrétisait l’isolement international du Hamas et son affaiblissement. Branche palestinienne des Frères musulmans, il avait perdu le soutien de l’Egypte, avec l’emprisonnement du président Morsi, celui de la Syrie d’el-Assad, à cause de son soutien à la rébellion sunnite, celui de l’Iran, dont proviennent la plupart de ses armements, notamment les milliers de roquettes qu’il a tirées sur Israël, l’été dernier.

Mais l’opération «Bordure protectrice», lancée par Israël contre Gaza, durant l’été dernier, pour mettre fin à cette campagne de tirs sur les villes du Sud du pays, a remis en selle le Hamas, devenu très populaire parmi la population palestinienne de Cisjordanie. Et cela remet sérieusement en cause la politique européenne.  [...]

Parce que les Etats membres de l’Union européenne se sont engagés à participer généreusement à la reconstruction de Gaza, et que les sommes qui y seront consacrées (un demi-milliard d’euros) seront en partie prélevées sur les aides financières destinées à l’Autorité palestinienne.

Enfin, parce que celle-ci inefficace et corrompue. L’appareil judiciaire manque d’indépendance, les procédures a minima d’un fonctionnement démocratique ne sont pas respectées – le Conseil législatif palestinien n’a pas été convoqué depuis 2007, l’exécutif n’est pas contrôlé. Les emplois de «fonctionnaires» payés dans une large mesure par l’UE ne sont que des sinécures où le Fatah place ses amis et clients. Enfin, depuis la démission du premier ministre Salam Fayyad, l’économie des territoires occupés de Cisjordanie a replongé dans la corruption et le népotisme. La «bonne gouvernance» que l’Union européenne est censée inculquer fait cruellement défaut. 

mardi 11 novembre 2014

L’Union européenne ou le cortège des aveugles, par Raphaël Draï

Raphael Draï pose la "question", mais nous tous connaissons la réponse.

Federica Mogherini avec
Yasser Arafat
Au fur et à mesure des semaines, c’est une véritable offensive que l’on voit se mettre en place contre l’Etat d’Israël afin de lui imposer une solution impliquant la création d’un Etat palestinien et la division de Jérusalem. Cette offensive comporte deux volets principaux : faire régner l’insécurité dans toute la cité, ce que l’on appelle à présent «la bataille de Jérusalem», d’une part, et d’autre part, inciter nombre de parlements étrangers, principalement ceux de l’Union Européenne, parmi lesquels et désormais le Parlement français, à voter des résolutions allant dans ce sens.

Et ces derniers jours, Federica Mogherini, en visite en Moyen Orient affirmait que toute l’Union Européenne appuyait cette initiative. Il s’agit alors de savoir, si face à une telle menace, unique dans l’histoire contemporaine – 28 états ligués contre un seul – la communauté juive de France, se contentera du rôle de spectatrice impuissante et sidérée.

Car cette initiative unanimiste qui se prévaut du droit international le plus contraignant en constitue la violation la plus manifeste.  Depuis quand, dans un conflit entre deux entités politiques, une pareille ingérence se justifie-t-elle? Est-ce la vocation des parlements nationaux de s’en faire les instruments, chacun ayant ses raisons, ses prétextes ou ses alibis?

En France, l’initiative a été activée au Sénat et à l’Assemblée nationale, répétons-le, par des parlementaires dits «frondeurs», écologistes ou du Front de gauche. Une coalition anti-Hollande et anti-Valls où l’écologie se dévoie auprès de ce qu’il reste du communisme à la française, nostalgique d’un stalinisme qui ne connaissait que la force, le mensonge et la terreur, tandis que des socialistes impuissants à régler les problèmes de toutes sortes qui se posent à leur pays se lancent impunément dans cette diplomatie de la canonnière d’un nouveau genre.

mercredi 8 octobre 2014

L'Europe, son hostilité envers Israël et les Juifs (mise à jour régulière)

Robert Wistrich @ Mosaic, Summer in Paris. Do Jews still have a future in France?, 05/10/2014

"I have visited France countless times during recent decades; never before did I hear French Jews say so often that they consider Israel to be their homeland. This is new. Something has indeed radically changed. A process that began its incubation after 2000 and gestated slowly thereafter is now finally arriving at its maturity.

To be sure, some French Jews would categorically reject these impressions, attributing them to panic, fear, or alarmism. But I think they deceive themselves. The resurgent tide of anti-Semitism is very real in France, and it will not disappear any time soon. This is certainly not the sole reason for emigration to Israel or elsewhere, but it is a major trigger.

In that respect, the disgust expressed by many Jews at the consistent disinformation about Israel in the French media, and their genuine anxiety about the frightening levels of Muslim, far-left, and populist hostility to both Israel and themselves strike me as an entirely healthy and normal reaction. In France, as in much of Europe, the freedom to live one’s identity as a Jew has become not only much more limited but also much more perilous. If an image of the European Jewish community is wanted, the emblematic picture today is that of the synagogue in Rue de la Roquette, its congregants huddled within, marauders screaming “Mort aux Juifs” at the doors, the intellectual elites averting their gaze or blaming the Jews for their own misfortune, an apathetic civil society, and authorities seemingly powerless to stem the tide.

For some this may be a sad, perhaps even a tragic conclusion. These are feelings I can understand. But I also remind myself that what France loses, Israel will gain."
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Jeffrey Goldberg @ The Atlantic, 25/08/2014

"It is completely unsurprising that Europe has become a swamp of anti-Jewish hostility. It is, after all, Europe. Anti-Jewish hostility has been its métier for centuries. (Yes, the locus of much anti-Jewish activity today is within Europe’s large Muslim-immigrant population; but the young men who threaten their Jewish neighbors draw on the language and traditions of European anti-Semitism as much as they do on Muslim modes of anti-Semitic thought.)"
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Sarah AB @ Harry's Place, 26/09/2014

"Bradford’s Jewish population has now dwindled to 299, according to the 2011 census, compared with 129,041 Muslims."
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Caroline Glick @ Jerusalem Post, 06/10/2014:

"During his inaugural speech last Friday, the new Social Democrat Swedish prime minister, Stefen Lofven, announced that his government will recognize the non-existent State of Palestine. [...]

Lofven’s statement was not notable because he revealed himself as a fan of Palestinian terrorists who refuse to recognize Israel’s right to exist. That’s been Sweden’s policy for decades. What was notable about Lofven’s statement is that he made it in his inaugural address to the Swedish Parliament. What this means is that in Sweden, supporting the Palestinians against Israel is not a foreign policy issue. It is a domestic policy issue. [...]

Swedish politicians have identified anti-Israel activism as a potent tool for garnering domestic support. This is why Lofven spent so much more time discussing it in his inaugural address than he spent discussing the killing fields in Syria and Iraq, for instance. [...]

Europe is abandoning the ideals of the Enlightenment, and embracing authoritarianism and irrationality.  But it isn’t willing to admit what it is doing. As a consequence, it is possible to harken to those ideals to shame Europeans for their irrational bigotry and so slow the process down. [...]

Whether or not Europe’s downward spiral is unstoppable is irrelevant for Israel because what is clear enough is that if Europe decides to abandon its current path, it won’t be because of anything Israel does.

Facing this situation, Israel must be guided by two goals as it confronts Europe. It needs to stop caring about what Europeans think of it, and it needs to reduce as much as possible its exposure to the European market.  On the latter issue, unless something fundamental changes, it is undeniable that at some point in the next 10 to 15 years, Europe will join the Arab League’s boycott of Israel. Israel needs time to develop alternative markets for its exports.

On the former issue, Europe’s main non-economic weapon against Israel today is the fact that the Israeli public and particularly Israel’s elites still care what Europe thinks of us. Israelis need time to understand that European hatred for Israel has nothing whatsoever to do with anything Israel does."
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jeudi 2 octobre 2014

L'activiste égyptien antisémite n'aura pas le prix Sakharov décerné par l'Europe. Merci le WSJ.

«Tous les sionistes sont des criminels, tous les racistes sont stupides, tous les êtres humains ont des droits. Ce sont des exemples de généralisations acceptables».  «Il devrait n’y avoir aucune relation d’égalité avec Israël ou aucune relation tout court. Israël doit prendre fin.» Merci l'Europe, grande donneuse de leçons, qui n'hésite même plus à souiller la mémoire d'Andreï Sakharov... par ignorance...
Grâce à un article publié dans le Wall Street Journal, visiblement mieux informé que les eurodéputés, le groupe de 52 députés européens ont retiré la proposition de nommer d’Alaa Abdel Fattah pour le prix Sakharov de la liberté de penser.  

Dans un communiqué la présidente allemande, excusez du peu, Gabi Zimmer de ce groupe de communistes et gauchistes ultra-anti-IsraéliensGUE/NGL, a prétendu que personne dans le groupe ni visiblement aucun des 751 eurodéputés n'était au courant que leur candidat favori avait appelé à tuer “un nombre critique d'Israéliens.”  En fait Mme Zimmer passe sous silence d'autres appels à la violence proférés par lui.  Ce que le WSJ savait...   Avec des gens qui n'ont aucun scrupule à souiller la mémoire d'Andreï Sakharov tout en en profitant pour se mettre en valeur on comprend que l'euroscepticisme a de beaux jours devant lui. 

Cela étant, peut-on vraiment les croire?  Il y a dans ce groupe trois députés du Parti communiste portugais lequel fait l'apologie des thèses des Protocoles des Sages de Sion.  Sans évidemment cela ne gêne personne ni surtout les quatre eurodéputés portugais du Parti communiste: João FerreiraMarisa Matias, Miguel ViegasInês Cristina Zuber.

lundi 29 septembre 2014

Prix Sakharov de l'Europe: nomination d’un Egyptien qui appelle à tuer des Israéliens

«Tous les sionistes sont des criminels, tous les racistes sont stupides, tous les êtres humains ont des droits. Ce sont des exemples de généralisations acceptables».  «Il devrait n’y avoir aucune relation d’égalité avec Israël ou aucune relation tout court. Israël doit prendre fin.» Merci l'Europe...

52 députés européens proposent la nomination d’Alaa Abdel Fattah pour le prix Sakharov de la liberté de penser.  Voici la liste des 52 eurodéputés, qui est composé pour la moitié de femmes dont on connaît la délicatesse en politique et dont la présidente est l'Allemande Gabi Zimmer.  La France compte quatre membres de ce groupe de communistes et de gauchistes: Jean-Luc Mélenchon, Patrick Le Hyaric, Younous Omarjee et Marie-Christine Vergiat. Le groupe dont la liste complète se trouve à la fin de ce post, soutient le pseudo-tribunal sur la Palestine. Décidément à peine élus ces gens donnent libre cours à leur "rage" contre Israël et les Israéliens. Devant un tel cynisme, il ne faut pas s'étonner que l'eurosepticisme ne cesse de monter.

Times of Israel: Un groupe de plus de 50 députés européens a nommé un activiste égyptien controversé pour le prestigieux Prix Sakharov pour la liberté de penser. Et ce malgré le fait qu’il ait préconisé l’assassinat d’Israéliens et de dirigeants politiques en Egypte et qu’il ait également appelé à la fin de l’Etat d’Israël.

Alaa Abdel Fattah, 32 ans, un blogueur et militant politique égyptien, a été arrêté à plusieurs reprises par les autorités égyptiennes depuis l’éruption d’une révolution populaire dans ce pays au début de 2011.  Abdel Fattah, qui se vante d’avoir 626 000 «followers» sur Twitter et 156 000 sur Facebook, a été libéré sous caution le 15 septembre après avoir été accusé d’avoir organisé une manifestation illégale au Caire et condamné à 15 ans de prison.

Abdel Fattah a été nominé pour le Prix Sakharov le 23 Septembre avec les rappeurs Mouad Belghouate (Maroc) et Ala Yaacoubi (Tunisie) par le groupe parlementaire Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), un groupe de 52 membres du Parlement européen représentant 14 pays de l’UE. Le gagnant du prix sera annoncé le 16 Octobre.  Nommé d’après le dissident soviétique Andrei Sakharov, le prix de 50 000 dollars est décerné à «des personnes exceptionnelles qui luttent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression».  [...]

Bien que les informations en vue d’identifier Abdel Fattah comme un dissident politique soient irréprochables, un certain nombre d’observations passées publiés par lui sur Twitter soulèvent des doutes quant au fait de recevoir un prix récompensant «le respect du droit international, le développement de la démocratie et la mise en œuvre de la règle de droit».

«Personne ne souhaiterait-il former une organisation armée et assassiner au hasard des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et se débarrasser d’eux?» avait-il tweeté le 6 juillet 2011, alors que l’Égypte bouillonnait dans de violentes manifestations contre les dirigeants militaires. «Nous savons tous que ce sont tous des criminels», avait-il ajouté.

Le 6 Septembre 2012, Abdel Fattah a écrit que l’assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate en 1981 était «un service à la nation» car Sadate était un traître à son peuple.  «Un président n’est pas n’importe qui. C’est notre droit de tuer le président s’il n’y a pas d’autre moyen de se débarrasser de lui. Est-ce que l’assassinat de Kadhafi était un crime?». Abdel Fattah a ajouté qu’il considérait l’assassinat éventuel de l’ex-général égyptien Mohammed Hussein Tantawi, qui a dirigé de facto l’Egypte en 2012 en tant que président du Conseil suprême des forces armées comme «un acte patriotique».  «Nous pourrions limiter les meurtres aux présidents de la république» a-t-il tweeté.