lundi 7 juin 2010

Quand Israël entre à Gaza le soir il y a des émeutes à Bruxelles

"La situation au Moyen-Orient a un rapport avec le degré de radicalisation des musulmans de Belgique, principalement à Bruxelles. [...] Ce que je peux affirmer c'est que quand Israël met un pied dans la bande de Gaza le soir même nous avons des émeutes à la Bourse."

Source: repris du blog du commentateur politique Luc Van Braekel (Glenn Audenaert over de moslims in Brussel)

Glenn Audenaert, directeur de la police judiciaire de Bruxelles, était vendredi l'invité du programme Phara de Aguirre de la chaîne publique flamande VRT-Canvas.

Traduction de la transcription d'extraits de son intervention [à la 42' sur cette vidéo] reprise du blog de Luc Van Braekel :

"Mon expérience professionnelle me permet de dire que la situation au Moyen-Orient a un rapport avec le degré de radicalisation des musulmans de Belgique, principalement à Bruxelles. Selon des études, la population musulmane sera majoritaire dans la région de Bruxelles capitale dans cinq à huit ans et le taux de chômage qui frappe cette population contribue à sa marginalisation."

"Ce que je peux affirmer c'est que quand Israël met un pied dans la bande de Gaza le soir même nous auvons des émeutes à la Bourse. Nous ne pouvons pas prétendre que le contexte international n'a pas d'incidence sur ce qui se passe chez nous."

Voir également :
- L’inquiétude des juifs belges
- Devant la Bourse de Bruxelles: des centaines de manifestations anti-israéliennes (2009)
- Bruxelles ressemble de plus en plus à Beyrouth et Istanbul, selon Aijaz Zaka Syed
- Brussels: If Israel goes into Gaza, we'll have riots that evening
- Bruxelles: photos d'une manifestation anti-israélienne
- Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles  
- Belgische moslims sponsoren terrorisme

3 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le palestinisme a été l’outil le plus efficace pour diviser, affaiblir et détruire l’Occident.

Mais ce processus ne put avoir lieu que parce qu’un appareil institutionnel, la Communauté Européenne – devenue l’Union Européenne en 1993 – en a fait un instrument de politique étrangère.
Tandis que dans le monde arabe et musulman, le palestinisme était l’outil des jihadistes pour éradiquer l’indépendance et la liberté du peuple dhimmi juif, sa signification fut autre en Europe.

Le soutien non officiel de la Communauté Européenne au jihad de la Ligue Arabe pour délégitimer Israël a rétabli une culture de haine qui est autodestructrice pour l’Europe elle-même.

Quoique les Européens en pensent aujourd’hui, l’intégralité de leur culture spirituelle et humaniste vient des prophètes bibliques, de la libération des Hébreux de l’esclavage, de la promotion de l’égalité et de la dignité des êtres humains, des valeurs salvifiques que sont l’humilité, l’autocritique, la demande du pardon, de l’éloge de la paix et de la séparation de la religion et de l’État, etc. Toutes les fêtes chrétiennes sont des fêtes juives christianisées.

En Europe, le remplacement théologique du judaïsme déclenché par le palestinisme affecte aussi la politique. A l’exception de commentaires désobligeants, les médias évitent de mentionner Israël, comme si déjà il n’existait plus, le supprimant ainsi par un boycott muet.

Une autre tendance européenne consiste à imposer une stricte similarité historique et une équivalence entre Israël et les Arabes ou les Palestiniens, alors que leur histoire et leurs institutions sont fort différentes.

Puisque le palestinisme est maintenant l’idéologie principale en Europe, il a déterminé le soutien européen aux stratégies des jihadistes. Et le jihad n’est pas n’importe quelle guerre, il constitue à lui seul un recueil guerrier complet, avec ses stratégies sacrées et ses tactiques rituelles.

L’Europe a légitimé les intentions de l’OLP de détruire Israël dès les années septante, ses enlèvements et ses massacres de civils, ses détournements d’avions, son terrorisme, par le rejet de la responsabilité de ces crimes sur les victimes plutôt que sur leurs auteurs.

Pour pouvoir justifier des actes si contraires aux valeurs humanistes et morales, l’Europe dût diaboliser Israël, le dépeindre comme le plus grand ennemi de la paix, et a ce faisant rajeuni sa passion de haïr Israël, lui imputant ses propres crimes.

Ce n’est pas tout. La plupart des Européens ne sont pas d’accord avec cette politique. Beaucoup l’ont dénoncée et combattue.

Mais par le biais d’une campagne coordonnée et suivie des réseaux de l’Union Européenne, un système s’est mis en place ; il relie la politique, les marchés, la culture, les universités, les médias et les faiseurs d’opinion, sur l’ensemble des États membres afin d’imposer une culture méprisable du mensonge et du déni de la réalité nécessaire pour soutenir la politique étrangère pro-palestinienne de l’Europe.

La lâcheté de la position européenne déçoit de nombreux musulmans courageux qui luttent pour la modernisation et la démocratisation de la pensée et des sociétés musulmanes. Les Européens sont si bien conditionnés par le palestinisme à haïr l’Amérique et Israël qu’ils sont non seulement en plein déni, mais aussi complètement anesthésiés.


* À RELIRE : Eurabia, L’axe euro-arabe. Par Bat Ye’or. Editions Jean-Cyrille Godefroy.

* Eurabia/ Bat Ye'or, la sentinelle

http://michelgurfinkiel.com/
articles/29-Eurabia-Bat-Yeor,-la-sentinelle.html

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Nos sociétés sont rendues amnésiques par des médias en quête de nouveauté et de sensation qui se complaisent souvent dans le traitement de faits-divers. Des médias qui brodent sans cesse sur de vagues concepts - violence gratuite, zones de non-droits, ultra violence - qui ne recouvrent rien de concrets dans les faits.

Le problème central, c'est la montée de l'islam politique, et non les signes religieux, c'est l'influence de groupes islamisants sur certains partis politiques, la présence de militants islamistes dans certaines institutions publiques, l'emprise de l'islam politique sur les musulmans d'ici et l'insouciance jovialiste de nos dialoguistes patentés.

L'islam politique n'est pas une danseuse de ballet. Si vous le frappez de la main gauche, il sera toujours debout. Si vous le frappez de la droite, il sera encore debout. Si l'on interdit le voile dans le secteur public, les islamistes en profiteront pour exacerber les sentiments victimaires des musulmans, les ghettoïser et les radicaliser encore plus. À l'inverse, si l'on n'interdit pas le voile dans le secteur public, les islamistes clameront que la pression fonctionne et qu'en s'ouvrant aux signes ostentatoires de l'islamisme, les infidèles font une fois de plus preuve de faiblesse et de couardise. Ils ouvriront ensuite de nouveaux fronts. L'islam politique n'est pas une problématique simple. Défaite et victoire sont pour lui deux tremplins distincts pour progresser. À ce phénomène, il n'y a pas de solution simple ou magique.

L'État devrait déclarer que l'islamisme, hard et soft, est une doctrine politique antidémocratique et totalitaire. Le système d'éducation, quant à lui, devrait relayer à tous et toutes cette vérité élémentaire.

Les acteurs publics et médiatiques qui relativisent le phénomène islamiste devraient recevoir le même traitement que s'ils faisaient l'apologie de la malaria.

Les politiques d'immigration devraient être réformées de manière à minimiser autant qu'humainement possible la quantité de musulmans fondamentalistes.

La question juive a ressurgi par la déferlante d’un antisémitisme islamique. Aujourd’hui, certains intellectuels qui détestent ce qu’ils appellent à tort la “pensée 68” laissent entendre que l’antisémitisme de l’extrême-droite n’existerait plus et que c’est “à gauche” qu’on le trouverait. Le discours antisémite est une structure. Qu’il soit tenu par les islamistes et certains de leurs alliés alter-mondialistes (fascinés par Tariq Ramadan) ou par l’extrême-droite, il est de même nature : il s’agit toujours d’attribuer aux Juifs les grands pouvoirs propres à l’humanité et d’expliquer ainsi qu’ils fomentent un complot perpétuel contre l’humanité en général.

À cet égard, d’ailleurs, l’antisémitisme est éternel et l’on n’en viendra jamais à bout puisqu’il retourne les persécutions dont les Juifs ont toujours été les victimes en un prétendu complot criminel projeté par les Juifs eux-mêmes.

D’où la vigilance qui s’impose et qui doit s’accompagner d’une rigueur dans les analyses.

Anonyme a dit…

Preuve de cette diabolisation d'israel que vous decrivez si bien. 10 soldats de l'OTAN (dont 1 français) ont été tués par des talibans (que la presse française appelle des insurgés).
Y a-t-il eu réunion d’urgence du conseil de securité?
Y aura-t-il des manifestations samedi prochain de milliers personnes à Paris pour denoncer les crimes des talibans?
L’algerie a-t-elle appelé à une vigoureuse reaction internationale?
La turquie a-t-elle haussé le ton? (elle fait parti de l'OTAN)
La communauté internationale a t elle qualifié cet acte «de barbarie?
La reponse est bien sur: NON