jeudi 17 juin 2010

Allemagne: la négation de la Shoah gagne en respectabilité dans les milieux universitaires

How historians remove stains, by Michael Pinto-Duschinsky, The Jewish Chronicle

Holocaust history remains a vicious political battlefield. Memory and truth are under assault not only by the blunt frontal attacks of those who deny the gas chambers; there is a second form of Holocaust writing even more pernicious because its distortions and interpretations are more subtle.

Established historians in Germany and elsewhere would not dream of identifying with the hard-core Holocaust deniers of the far-right. But some of them tirelessly minimise, trivialise and explain away the deeds of the Nazis. Their works feature prominently on university curricula in the USA and in Britain.

Two common interpretations are that the Holocaust was neither "intentional" nor caused by antisemitism. It was, rather, a result of the cumulative circumstances of total war that defy any simple causal explanation. The reason that Daniel Jonah Goldhagen's book Hitler's Willing Executioners was so brutally attacked in the 1990s was that he dared to suggest that German antisemitism was one core reason for the destruction of European Jewry.

Shortly after the campaign against Goldhagen, a group of French historians referred me to the apologetic history, produced by Hans Mommsen and others, of Alfred Toepfer, a German multi-millionaire who masqueraded after the War as an anti-Nazi resister and "great European" and who lavished huge prizes on Prime Ministers, Presidents and leading artists --- including a smattering of Jews. The histories commissioned, after Toepfer's death, by the foundation that bears his name are prime examples of the distortions that mar so much recent Holocaust history. The foundation funds scholarships for students at Oxford, where academic studies of modern European history and politics are heavily dependent on money from German companies and foundations with strong motives in laundering their pasts.


While there is no suggestion of any direct exchange of money for favour, it would be naive to ignore the influence of donations. The Holocaust is relatively little taught in the university. The 20-page internet bibliography of the 2003 course on Nazi Germany excludes Sir Martin Gilbert's seminal work The Holocaust (too simple, I was told). I believe the real reason for ignoring Gilbert's work was that it is harrowing. It actually documents the terrible events and it subscribes to the thesis abhorred by the dominant German school of Holocaust interpretation that antisemitism was at the heart of the tragedy.

The Toepfer Foundation's sponsored histories acknowledge that Toepfer included SS generals on the boards of his foundations and went out of his way to give employment and aid after the war to Holocaust perpetrators and war criminals; yet they insist that the founding father was far from being an antisemite. He had not been even indirectly involved in the Holocaust, it is claimed, despite the admitted fact that his firm supplied the Nazi ghetto administration in Lodz with goods, including slaked lime used for covering cadavers.
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6 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

La dénazification n’affaiblit pas les aspirations extrémistes. Dès 1953, le SRP, (Sozialistische Reichspartei) qui se présente comme successeur officiel du NSDAP, est interdit.

Dix ans plus tard, l’actuel parti d’extrême-droite, le NPD (Nationaldemokratische Partei Deutschland), fait son entrée dans le paysage démocratique.

Malgré des propos racistes très tendancieux et des aspirations à flirter avec les néo-nazis, le parti gagne de la vigueur et jouit du droit de manifestation, au nom de la loi sur les réunions.

Seuls bémols : l’interdiction de défiler en uniforme et, depuis 2005, celle d’approcher les lieux historiques symboliques, tels que la porte de Brandebourg ou les lieux de mémoire pour les victimes des crimes contre l’humanité.

D’où le spectacle navrant de convois de néo-nazis protégés des anti-manifestants par des barrières policières.

De fait, la tentation de faire interdire un parti qui se revendique des pages les plus sombres de l’histoire est grande.

En 2003, la demande du ministre de l’Intérieur Otto Schily est classée sans suite : les preuves du caractère anticonstitutionnel du parti sont rapportées par des indicateurs infiltrés par les renseignements généraux. L’échec apporte de l’eau au moulin du parti. Et son président, Udo Voigt, de remercier non sans cynisme le ministre pour le coup de pub apporté par l’opération.

Aux élections de 2004, le parti fête son entrée au parlement.


Aujourd’hui, l’Europe ne parvient pas à légiférer sur la question. En janvier 2007, une loi prévoyant l’interdiction des symboles nazis a été rejetée. Motif invoqué : le refus de la communauté hindoue britannique pour qui la Swastika est un symbole de paix depuis 5000 ans.

De fait, seule l’incitation à la haine raciale et à la xénophobie sont passibles des mêmes sanctions parmi les 27 Etats membres, allant de 1 à 3 ans de prison.

En revanche, le négationnisme n’est poursuivi qu’en France, en Allemagne et en Autriche.

Quant aux symboles, chaque Etat est libre d’appliquer ses propres lois.

A l’ère virtuelle, ce non-alignement mène à des situations absurdes : les néo-nazis peuvent importer librement du Danemark des T-shirts imprimés d’une croix gammée. Ou les insignes du parti nazi américain, totalement légal outre-Atlantique ...

Quand bien même les interdictions seraient votées, rien ne dit qu’elles auraient raison des sentiments racistes. Au contraire.

Anonyme a dit…

Aznar a dit : Si Israel tombe nous tomberons tous. Il dit cela parce que "lui" est tombé et n'arrive pas à se relever. les occidentaux ont besoin de nous pour les aider à toujours dominer le monde, si ça ne marche pas c'est nous qui paieront les pots cassés, si ça marche, ils n'auront plus besoin de nous et ils seront les premiers à nous couler, il faut faire très attention. Ils ne nous ont aidé à créer l'état d'israel que pour nous manipuler, aujourd'hui Israel doit devenir un état de bien et non un état de mal, c'est seulement ainsi que Israel sera aimé rééllement et respecté.

Anonyme a dit…

Rappelez-vous plutôt l'histoire quand au 15eme siècle l'inquisition chrétienne sous le règne d'Isabella et de Ferdinand ont chassé tous les juifs de l'Espagne après les avoir dépossédé de leurs biens, ceux d'entre eux qui se sont réfugiés en Europe ont été diabolisés et maltraités tout le long de l'histoire, à chaque crise, ils ont été toujours pris comme bouc émissaire et ce jusqu'à la Shoa, point culminant de l'expression de la haine des occidentaux envers les juifs. La faiblesse des juifs vient de leurs attentes de protection de la part d'autrui, alors que ces autrui aujourd'hui ne font que les manipuler pour leurs propres intérêts.

Anonyme a dit…

Rappelez-vous plutôt l'histoire quand au 15eme siècle l'inquisition chrétienne sous le règne d'Isabella et de Ferdinand ont chassé tous les juifs de l'Espagne après les avoir dépossédé de leurs biens, ceux d'entre eux qui se sont réfugiés en Europe ont été diabolisés et maltraités tout le long de l'histoire, à chaque crise, ils ont été toujours pris comme bouc émissaire et ce jusqu'à la Shoa, point culminant de l'expression de la haine des occidentaux envers les juifs. La faiblesse des juifs vient de leurs attentes de protection de la part d'autrui, alors que ces autrui aujourd'hui ne font que les manipuler pour leurs propres intérêts.

Anonyme a dit…

Si « Israël » doit être un peuple qui a une terre il est obligatoire qu’il fasse la paix avec les voisins, et s'investir dans le développement humain de la région. Au lieu d'aller contre la Turquie il vaut mieux jouer le même rôle qu'elle dans la région et couper toute dépendance à l'occident. C'est seulement ainsi qu'Israël arrivera à avoir des racines dans le proche orient sans l’aide de personne, et sa légitimité ne sera plus jamais discutée. Elle pourra aller plus loin en joignant sa main à celle de la Syrie et de l'Iran par l'intermédiaire de la Turquie et créer un proche orient fort et prospère. Les juifs du monde entier doivent savoir, en étudiant l'histoire, qu'ils sont plus reconnus par les arabo-musulmans de point de vue ethnique et religieux que par les anglo-saxons. Les peuples arabes sont opprimés par leurs dirigeants, si Israël les aide à se démocratiser, les aide à se développer économiquement, ils soutiendront son existence et sa légitimité. Malheureusement la politique en Israël est faite par les juifs occidentaux qui ne sont que mépris et haine pour les orientaux. Épris d’arrogance et de supériorité, ces politiciens d’origine occidentale font en sorte qu’Israël ne restera jamais qu’un « projet d’état d’Israël », c’est-à-dire une « entité sioniste » vouée tôt ou tard à la disparition.

Anonyme a dit…

Si « Israël » doit être un peuple qui a une terre il est obligatoire qu’il fasse la paix avec les voisins, et s'investir dans le développement humain de la région. Au lieu d'aller contre la Turquie il vaut mieux jouer le même rôle qu'elle dans la région et couper toute dépendance à l'occident. C'est seulement ainsi qu'Israël arrivera à avoir des racines dans le proche orient sans l’aide de personne, et sa légitimité ne sera plus jamais discutée. Elle pourra aller plus loin en joignant sa main à celle de la Syrie et de l'Iran par l'intermédiaire de la Turquie et créer un proche orient fort et prospère. Les juifs du monde entier doivent savoir, en étudiant l'histoire, qu'ils sont plus reconnus par les arabo-musulmans de point de vue ethnique et religieux que par les anglo-saxons. Les peuples arabes sont opprimés par leurs dirigeants, si Israël les aide à se démocratiser, les aide à se développer économiquement, ils soutiendront son existence et sa légitimité. Malheureusement la politique en Israël est faite par les juifs occidentaux qui ne sont que mépris et haine pour les orientaux. Épris d’arrogance et de supériorité, ces politiciens d’origine occidentale font en sorte qu’Israël ne restera jamais qu’un « projet d’état d’Israël », c’est-à-dire une « entité sioniste » vouée tôt ou tard à la disparition.