vendredi 11 juin 2010

"Réveille-toi Hitler" en turc sur une pancarte à une manifestation à Vienne

Source: Harry's Place (Wake Up Hitler)

- Foire du livre de Francfort en 2008 : une abondante littérature antisémite.
- "Mein Kampf" devient un best-seller en Turquie (2005)

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* Le Collectif VAN vous propose un article de l'historienne Ayse Hür, paru dans le journal Taraf et traduit du turc par Courrier International (16 mai 2008).

A Istanbul, il est de bon ton d’affirmer que la Turquie a sauvé de nombreux Juifs du nazisme.

L'historienne turque Ayse Hür balaie ce mythe.

L’un des mythes nationaux les plus populaires, chez nous, en Turquie, repose sur la croyance selon laquelle des diplomates turcs auraient sauvé des milliers de Juifs condamnés à une mort certaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui permet à bon nombre de Turcs de s’enorgueillir de la leçon d’humanité que leur pays aurait ainsi donnée au monde.

Mais cela s’est-il vraiment passé ainsi ?

http://www.collectifvan.org/

* En refusant de rapatrier les Juifs venus de Turquie, comme l’Allemagne nazie le lui avait demandé en octobre 1942, Ankara se serait rendu coupable d’un « refus d’assistance » à leur égard. Attitude qui aurait coûté la vie à 2 500 d’entre eux. Cette thèse est avancée par l’historienne allemande Corry Guttstadt, auteure de la première étude académique sur la question. Après la chute de l’Empire ottoman en 1923, quelque 70 000 Juifs de Turquie avaient choisi l’exil en Europe face à la montée d’un nationalisme qui déniait les droits des minorités. Pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en février 1945, l’Etat turc était resté neutre. « Il avait donc tout à fait la possibilité d’influencer le régime nazi ou d’intervenir pour sauver ses ressortissants », commente Martin Kroeger dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Mais au final, Ankara n’a rien fait, parce que son intérêt primordial était d’empêcher les Juifs turcs de revenir au pays ». Taxer la Turquie de passivité semble en-deçà de la vérité. Non seulement elle n’a pas rapatrié ses citoyens Juifs mais elle les a déchus de leur nationalité, rappelle Corry Guttstadt, les privant de leur dernière protection face à la machine de mort nazie. Son étude n’est sans doute pas la dernière ; il reste d’autres archives à explorer. L’auteure a trouvé porte close devant celles du ministère des Affaires étrangères turc.

Interview avec Corry Guttstadt

Lundi 1er juin 2009

La Turquie, les Juifs et l’Holocauste

http://www.hns-info.net/spip.php?article18979