"L'Europe n'a pas été aussi scandalisée par Auschwitz qu'elle ne l'est par Guantanamo."
Tom Lantos, né à Budapest en 1928 décédé à Bethesda, Maryland en 2008) était un homme politique américain d'origine hongroise. Il était membre du Parti démocrate. Au Congrès, il dirigeait l'influente Commission des Affaires étrangères. Tom Lantos a été pendant la Seconde Guerre mondiale un résistant antifasciste et fut déporté dans les camps de concentration nazis.
"Les Juifs, les Juifs au gaz"
[1] En janvier 2009, Harry van Bommel manifestait à Amsterdam contre l'opération lancée par Israël dans la bande de Gaza contre les terroristes du Hamas. Van Bommel y appelait à l'intifada contre le peuple juif d'Israël, pendant qu'autour de lui on hurlait "Les Juifs, les Juifs au gaz". VIDEO
Ce qui s'est passé à Amsterdam démontre que, hélas, Tom Lantos ne se faisait guère d'illusions sur une certaine Europe amnésique de son passé mais prompte à donner des leçons à un survivant de la Shoah, à la grande démocratie américaine et à appeler à l'intifada contre Israël.
- Quand Tom Lantos a rappelé Auschwitz à Harry van Bommel, le chantre de l'intifada
- Décès de Tom Lantos
- Le coup monté de la flottille pour Gaza, Michel Garroté
1 commentaire :
Tom Lantos s’était singularisé, il n'y a pas encore si longtemps, en faisant adopter une motion au Congrès pour reconnaître le génocide des Arméniens, motion qui a été interprétée en Turquie comme un coup des Israéliens dans le cadre des grandes manœuvres autour du Kurdistan ... (!)
Le ministre turc des Affaires étrangères a appelé Washington à bloquer le projet de résolution qualifiant de « génocide » les massacres d’Arméniens sous l’Empire ottoman, voté début mai, par une commission du Congrès américain.
À même époque, les Turcs de Washington ont fêté le génocide arménien ... Après deux heures de "fête", l’ambassadeur turc Namik Tan est sorti afin de féliciter les protagonistes !
Une commission du sénat américain a en effet adopté une résolution qualifiant de « génocide » les massacres d’Arméniens commis sous l’Empire ottoman. Le texte, qui n’a pas force de loi, appelle le président américain à « qualifier de façon précise l’extermination systématique et délibérée de 1 500 000 Arméniens, de génocide ».
La réponse à ce vote ne s’est pas fait attendre du côté de la Turquie, en rappelant son ambassadeur. « Nous condamnons cette résolution qui accuse la nation turque d’un crime qu’elle n’a pas commis », a réagi le gouvernement turc dans un communiqué. « A la suite de cet incident, notre ambassadeur à Washington, Namik Tan, a été rappelé à Ankara pour consultations », ajoutait le communiqué. Le ministre turc des Affaires étrangères appellait à bloquer le projet de résolution.
Hillary Clinton avait de son côté mis en garde les membres de la commission contre l’adoption d’une telle position. Cela « pourrait dresser des obstacles devant la normalisation des relations » entre la Turquie et l’Arménie, soutenue par Washington.
La Turquie, pays membre de l’Otan, avait fait savoir que ses relations avec les Etats-Unis pourraient souffrir d’une telle initiative, tout comme le processus de normalisation entamé avec l’Arménie.
Voilà peut-être le seul critère qui pourrait avaliser l'entrée de la Turquie en Europe.
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