Défaite cinglante des boycotteurs: la Confédération syndicale internationale rejette le boycott d'Israël

"Cette décision est une bonne nouvelle pour les Israéliens et les Palestiniens et une défaite pour les supporters du Hamas qui ont essayé par tous les moyens d'isoler et de diaboliser Israël au sein du mouvement syndical."

Le congrès de la Confédération syndicale internationale (CSI), réuni de 21 au 25 juin à Vancouver (Canada), soutient la collaboration entre Israéliens et Palestiniens et rejette toute perspective de boycott d'Israël.  Le mouvement syndical international vient d'infliger un camouflet cinglant aux défenseurs de la campagne de boycott d'Israël (BDS) (des campagnes d'une violence inouïe comme celle de syndicalistes de Charleroi: Wallonie: furie anti-israélienne à Charleroi).  Le congrès a rendu un vibrant hommage au syndicat israélien Histadrut, affilié à la CSI, ainsi qu'à son président Ofer Eini.
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World’s unions reject boycotts, embrace Israeli-Palestinian cooperation, par Eric Lee (Tulip)

The international trade union movement has just delivered a stinging rebuff to advocates of the campaign to boycott Israel.  At its second world congress which just concluded in Vancouver, the International Trade Union Confederation (ITUC) rejected calls to support the boycott, divestment and sanctions (BDS) campaign targetting the Jewish state. [...]
And in a stunning blow to pro-Hamas activists in some unions, the Israeli national trade union center Histadrut was honored by the global trade union movement.

Its leader, Ofer Eini, was elevated to the ITUC’s 25-member Executive Board as well as its General Council. Eini was also elected as one of the organization’s Vice Presidents.
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Dans Le Monde du 24/06/2010:

"Dans les travées du congrès, Avital Shapira-Shabirow, directrice du secteur international d'Histadrut, parle aussi de la collaboration avec le syndicat palestinien et vante les excellentes relations de son organisation avec les syndicats dans le monde entier. Brandissant le texte de l'accord qui lie les deux organisations depuis août 2008, la militante refuse que l'on considère son organisation comme un soutien du gouvernement israélien. "Nous ne représentons pas le gouvernement, nous n'influons pas sur sa politique, martèle Mme Shapira-Shabirow. Notre travail, c'est de protéger les droits des travailleurs, y compris palestiniens."
La dirigeante d'Histadrut rappelle néanmoins que la responsabilité de ce qui arrive à Gaza repose essentiellement sur le Hamas qui ne veut pas reconnaître l'Etat d'Israël. "La solution, c'est la coexistence de deux Etats indépendants dans un respect mutuel", professe-t-elle. Dans la droite ligne de ce qu'affirme la Confédération syndicale internationale."