On sait que si le "peuple" a ce genre d'opinions antisémites et les exprime sans complexes (rappelons que le Portugal est un pays sans Juifs (Judenrein) - il y en an entre 1.000 et 1.500 pour 10.7 millions d'habitants) la responsabilité incombe entièrement à ses élites.
Source: Delito de Opinião (Ódio à solta em antena aberta par Pedro Correia)
"Ce matin [02.06], Antena 1 a tendu le microphone à la voix du "peuple" qui bouillonnait d'indignation contre Israël. J'ai à peine écouté quelques minutes, mais ça a suffit pour entendre les propos les plus sidérants. Des propos de ce genre:
"La seule erreur qu'Hitler a commise pendant la Seconde Guerre mondiale c'est de ne pas avoir exterminé que des Juifs."
"C'est dans la nature des Juifs d'être insociables."
"C'est dommage qu'il n'y ait pas un pays qui à un moment donné ne perde la tête et extermine Israël."
"La communauté internationale doit prendre des mesures contre l'État nazi d'Israël."
Je répète: je n'ai écouté que quelques minutes. Mais ce fut assez pour entendre des propos chargés de haine raciale, de remarques grossières et xénophobes, des phrases négationistes visant à "déculpabiliser" le nazisme et même des appels au génocide clairement exprimé.
Tout ça en raison de quelques lamentables morts survenues à bord du navire turc au large de Gaza imputables au gouvernement et aux forces armées israéliens.
Il y en a qui parlent de service public: pas moi."
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Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
3 commentaires :
Vox populi...
C’est fini le bon vieux temps comme en 1492. Le Roi portugais de l’époque offrit protection (moyennant une taxe exorbitante) à 100.000 juifs ayant pu fuir l’Espagne. Puis il fait enlever à leurs parents tous les enfants de 2 à 10 ans pour les envoyer sur l' archipel africain de SAO TOME. Ces enfants ont tous été exterminés par les « mauvais traitements » ou mieux en les utilisants comme nourriture vivante pour les très nombreux crocodiles du coin.
À dire vrai, ce moment de l’histoire portugaise a commencé à susciter quelque intérêt non seulement dans la communauté des chercheurs mais également au niveau politique, voilà plus d‘une décennie. En mars 1994, un article paru dans le quotidien israélien Yedioth Aharonot avait attiré l’attention de ses lecteurs sur une possible origine juive de certaines populations autochtones des îles Sao-Tomé et Principe.
Quelques mois plus tard, Moché Liba, ambassadeur d’Israël en Guinée, au Gabon et au Cameroun, se rendit en visite officielle à Sao-Tomé. Le président de la République confirma la souche juive d’une partie de ses concitoyens, tout comme Abilio Ribas, évêque de l’île, auteur d’une Histoire de l’église sur l’île de Saint Thomas dont la première partie aborde précisément le thème de la venue forcée d’enfants juifs à cette période.
De telles recherches viennent combler un vide qui ne peut manquer de susciter suspicion et interrogation parmi les historiens portugais d‘aujourd'hui. S’il existe un musée juif à Tomar, une Société des Études Juives à Lisbonne et une synagogue à Castelo de Vide, si plus récemment (1997) une chaire d’histoire juive a vu le jour à l’université de Lisbonne, l’accès aux documents de première main n’en demeure pas moins d’un accès difficile.
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