Les Etats-Unis qui organisent ce concours vont être contents de la décision espagnole-britannique-palestinienne-européenne d'exclure Ariel [photo], après avoir accepté sa participation. On peut supposer que la riposte ne va pas tarder. (Lire: Des parlementaires américains alarmés par l'antisémitisme en Espagne écrivent au P.M. Zapatero)
Source: article de Claire Dana-Picard dans Actu.co.il
Une fois de plus, Israël doit subir les effets de l’ingérence d’un pays européen qui décide de boycotter une de ses institutions parce qu’elle a le "tort" de se trouver dans les "territoires occupés". Il faut dire que cette décision a été prise suite à des pressions exercées par une organisation propalestinienne. ["A UK-based group called Architects and Planners for Justice in Palestine, who campaigned for the Israeli team's disqualification, said they had done so as part of the academic boycott against Israel led by the Boycott, Divestment and Sanctions Campaign (BDS) - an umbrella campaign aimed at "building and strengthening a global BDS movement." JPost]
Le ministère espagnol du Logement a ainsi annulé la semaine dernière la participation du collège universitaire d’Ariel à une compétition internationale d’architecture entre diverses facultés du monde entier.
Cette compétition, intitulée Solar Decathlon Europe, prévue à Madrid en juin 2010, est un concours biannuel organisé par le Département de l’Energie des Etats-Unis pour les universités qui doivent présenter un projet de construction conforme aux exigences écologiques et équipé d’un système d’énergie solaire.
Le directeur de ce concours, Sergio Vega, a indiqué dans un communiqué que "la décision avait été prise par le gouvernement espagnol qui a expliqué que l’Université d’Ariel se trouvait sur un territoire occupé en Samarie [sic]". Et de préciser : "Le gouvernement espagnol doit honorer les accords internationaux, respectés par l’Union européenne et l’Onu, concernant cette zone géographique".
Le centre universitaire d’Ariel a été seléctionné, avec vingt autres établissements du monde, après deux ans d’activités communes avec la direction de la compétition et le gouvernement espagnol. Il est donc évident qu’au départ, rien n’empêchait la participation de ce centre. Mais entre-temps, une organisation s’intitulant "les architectes en faveur de la Justice pour les Palestiniens" est intervenue pour faire pression sur les autorités espagnoles, s’inspirant de l’action menée par le BNC, Comité national palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions, qui œuvre pour le boycott universitaire d’Israël.
Après cette décision, le BNC a précisé encore que ce "boycott universitaire serait maintenu et même renforcé contre l’Etat d’Israël et ses institutions, y compris toutes les universités, tant que l’occupation ne prendrait pas fin et tant qu’Israël ne permettrait pas l’application du droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs maisons".
La direction du centre universitaire d’Ariel n’a pas tardé à réagir: "Nous repoussons avec indignation l’annonce unilatérale que nous a adressée le ministère espagnol du Logement. Il s’agit d’une décision anti-universitaire qui porte atteinte à des dizaines de milliers d’étudiants de notre établissement, dont plus de 500 Arabes qui étudient chez nous, et qui nuit plus particulièrement à des étudiants juifs et arabes qui suivent ensemble les cours d’architecture".
Et de préciser encore: "C’est l’expression d’une lutte politique non légitime allant à l’encontre des lois internationales et des chartes internationales concernant la liberté d’expression universitaire. Le centre universitaire Ariel, en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et l’Union des Universités contre le boycott universitaire, mettra tout en œuvre pour mettre fin à ce type de comportement".
- Spain bans Ariel U. from int'l contest
Le ministère espagnol du Logement a ainsi annulé la semaine dernière la participation du collège universitaire d’Ariel à une compétition internationale d’architecture entre diverses facultés du monde entier.
Cette compétition, intitulée Solar Decathlon Europe, prévue à Madrid en juin 2010, est un concours biannuel organisé par le Département de l’Energie des Etats-Unis pour les universités qui doivent présenter un projet de construction conforme aux exigences écologiques et équipé d’un système d’énergie solaire.
Le directeur de ce concours, Sergio Vega, a indiqué dans un communiqué que "la décision avait été prise par le gouvernement espagnol qui a expliqué que l’Université d’Ariel se trouvait sur un territoire occupé en Samarie [sic]". Et de préciser : "Le gouvernement espagnol doit honorer les accords internationaux, respectés par l’Union européenne et l’Onu, concernant cette zone géographique".
Le centre universitaire d’Ariel a été seléctionné, avec vingt autres établissements du monde, après deux ans d’activités communes avec la direction de la compétition et le gouvernement espagnol. Il est donc évident qu’au départ, rien n’empêchait la participation de ce centre. Mais entre-temps, une organisation s’intitulant "les architectes en faveur de la Justice pour les Palestiniens" est intervenue pour faire pression sur les autorités espagnoles, s’inspirant de l’action menée par le BNC, Comité national palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions, qui œuvre pour le boycott universitaire d’Israël.
Après cette décision, le BNC a précisé encore que ce "boycott universitaire serait maintenu et même renforcé contre l’Etat d’Israël et ses institutions, y compris toutes les universités, tant que l’occupation ne prendrait pas fin et tant qu’Israël ne permettrait pas l’application du droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs maisons".
La direction du centre universitaire d’Ariel n’a pas tardé à réagir: "Nous repoussons avec indignation l’annonce unilatérale que nous a adressée le ministère espagnol du Logement. Il s’agit d’une décision anti-universitaire qui porte atteinte à des dizaines de milliers d’étudiants de notre établissement, dont plus de 500 Arabes qui étudient chez nous, et qui nuit plus particulièrement à des étudiants juifs et arabes qui suivent ensemble les cours d’architecture".
Et de préciser encore: "C’est l’expression d’une lutte politique non légitime allant à l’encontre des lois internationales et des chartes internationales concernant la liberté d’expression universitaire. Le centre universitaire Ariel, en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et l’Union des Universités contre le boycott universitaire, mettra tout en œuvre pour mettre fin à ce type de comportement".
- Spain bans Ariel U. from int'l contest
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