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mardi 20 août 2019

GB: Un éditeur renonce au livre d’un auteur espagnol accusé d’antisémitisme


Cnaan Liphshiz:
"Un éditeur britannique majeur a annulé la publication du livre d’un auteur espagnol qui, selon les critiques de l’ouvrage, fait la promotion de théories du complot antisémites.  
Penguin Random House UK a fait savoir jeudi que la maison d’édition n’imprimerait plus et ne livrerait plus le livre de Pedro Baños intitulé «How They Rule the World: The 22 Secret Strategies of Global Power» («Comment ils gouvernent le monde: 22 stratégies secrètes du pouvoir mondial») qui avait été publié au mois d’avril par Ebury, une filiale de Penguin.  
Cette décision suit un réexamen externe du livre réclamé par Penguin, après qu’il a émergé que la traduction en anglais assurée par Ebury avait omis un chapitre apparaissant dans l’original espagnol et évoquant la famille Rothschild. 
Jeremy Duns, un auteur britannique, avait soulevé cette incohérence sur Twitter, attirant également l’attention sur la couverture du livre qui arbore l’image de tentacules de pieuvre. 
La famille Rothschild est au cœur d’innombrables théories du complot antisémites. Les pieuvres sont un élément banal de l’imagerie anti-juive, reprise notamment par les nazis. 
L’édition espagnole se réfère aux «spéculations multiples sur la capacité [de la famille Rothschild] à intervenir dans les décisions déterminantes pour le monde»."
Lire l'article complet @ Times of Israel

L'analyse de l'ouvrage conspirationniste du colonel espagnol Pedro Baños par Jeremy Duns ICI  et ICI (en anglais).  Visiblement le livre a été très bien reçu en Espagne…

Interview de Pedro Baños, "l'un des plus grands experts en géopolitique d'Espagne" (la référence aux Rothschild (espagnol):
"¿Existen los illuminati?
Lo que creo es que existe gente por encima de los club Bilderberg. Si aparecen ahí es que esos no son los que controlan. Hay alguien que sí que lo controla. Es muy difícil identificarlo, pero tenemos por ejemplo el caso de la familia Rothchild, que son en buena medida los que controlan la economía mundial.
¿Quién conoce a los miembros de esa familia? Nadie. No conocemos a los que de verdad dominan el mundo."

lundi 29 juillet 2019

Espagne: Liaisons étranges entre un élu européen, le BDS et le terrorisme


C'est intéressant qu'un journal belge s'intéresse au mouvement considéré comme antisémite BDS, alors même que l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, très respectée et subsidiée, a comme but le boycott d'Israël et n'est jamais critiquée par les médias. (Le Parlement allemand dénonce le mouvement de boycott comme étant « antisémite »)  Il convient de noter qu'un pareil mouvement soutenu massivement n'existe pas en Flandre.  Il s'agit d'un phénomène purement francophone.  Créée il y a plus de 40 ans par Pierre Galand l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles est vraisemblablement l'ONG violemment anti-Israël la plus ancienne en Europe...

"Le 10 juillet dernier, le Parlement européen accueillait Khaled Barakat, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation reconnue comme terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada et Israël. 
Cette visite a fait l’objet d’une vive controverse dans les milieux européens. Khaled Barakat était venu défendre le mouvement BDS ("boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël") à l’invitation de Manu Pineda, un député communiste espagnol fraîchement élu au Parlement européen.

Eurodéputé et pro-BDS
Manu Pineda, connu sur Facebook sous le nom de "Manu Abu Carlos", est un activiste du BDS, qui se présente sur le réseau social en compagnie de combattants des brigades du martyr Abu Ali Mustapha, le bras armé du FPLP, lance-roquettes et fusil-mitrailleur au poing (voir photo). Parmi eux, le leader de la brigade, Abu Jamal. Manu Pineda est aussi connu pour avoir fondé Unadikum, une association soutenant la résistance armée."
Lire l'article complet @ L'Echo


vendredi 5 juillet 2019

Le successeur de Federica Mogherini: une mauvaise nouvelle pour Israël


The Times of Israel:
Les responsables israéliens suivent avec méfiance la passation de fonctions à l’Union européenne, où quelqu’un qui a récemment lancé l’idée d’une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien et qui a exprimé son ferme soutien à l’Iran a été désigné comme prochain responsable de sa politique étrangère.  
Le Conseil européen a désigné mardi le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell Fontelles, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol [PSOE] au pouvoir dans le pays, comme premier diplomate de l’UE. […]

En revanche, Borrell, un homme d’État expérimenté qui fait de la politique depuis 1993, est considéré comme très critique envers Israël. 
«Des temps plus difficiles [sont] à venir entre l’UE et Israël, je le crains», a tweeté Bas Belder, un membre néerlandais du Parlement européen et grand défenseur pro-Israël.

«Ce ne sera pas du gâteau avec lui», a déclaré un diplomate israélien, s’exprimant sous couvert d’anonymat car il n’était pas autorisé à en discuter avec la presse.

Lorsque Borrell a été nommé ministre des Affaires étrangères de l’Espagne l’année dernière, il est rapidement devenu un ardent défenseur de la reconnaissance d’un État palestinien.

«Il est évident que la situation en Palestine ne doit pas continuer telle qu’elle est», a déclaré M. Borrell en septembre 2018. «Si l’UE n’est pas en mesure de parvenir à une décision unanime, alors chacun à sa façon», a-t-il déclaré, indiquant que Madrid envisagerait de reconnaître unilatéralement l’État palestinien. […]

Dans un éditorial cinglant du 18 mai 2018, le ministre des Affaires étrangères a condamné Israël pour sa réponse aux émeutes à la frontière de Gaza quatre jours auparavant, qui coïncidait avec le 70e anniversaire de la création de l’État d’Israël et l’ouverture de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. 

Ces célébrations ont été «couvertes de sang car ce lundi noir reflète la déshumanisation des Palestiniens par une grande partie de la classe politique et de la société israéliennes», a-t-il écrit dans Republica. […] 
Dans l’article de Republica, Borrell dénonce les campagnes militaires israéliennes contre le Hamas à Gaza comme de «terribles bombardements» et dénonce «l’arrogance guerrière» de Netanyahu. 
Critique virulent du président américain Donald Trump, le nouveau chef de la politique étrangère de l’UE est également critiqué pour ses positions pro-iraniennes. En février, par exemple, il a envoyé sur Twitter un message de félicitations et sans aucune critique à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution islamique. […]

Mais, comme beaucoup de politiciens européens qui avaient autrefois de la sympathie pour Israël, «quelque part en cours de route, il est devenu très critique», a dit l’officiel israélien.

Lire l'article complet

Karim Sadjadpour:
The long-standing divide between the US and Europe on Iran is summarized in this sentence from the European Union’s new foreign policy chief, Josep Borrell: “Iran wants to wipe out Israel; nothing new about that. You have to live with it."

dimanche 1 octobre 2017

Les trois vocations de la femme (Manuel Bujados)

Manuel BUJADOS (Viveiro, Lugo, 1889 - Bell Ville, Córdoba, Argentina, 1954)



dimanche 23 août 2015

Vidéo: Matisyahu chante 'Jérusalem' au festival de raggae Rototom Sunsplash


Matisyahu a eu un succès phénoménal que quelques boycotteuses et boycotteurs dans la salle n'ont pas pu gâcher...


Voir plus @ Legal Insurrection

lundi 15 juin 2015

Madrid’s Newest Cultural Program: Anti-Semitism?, Walter Russell Mead

De nombreux blogueurs,  commentateurs, journalistes américains se sont emparés de cette histoire honteuse.  Le résultat ne s'est pas fait attendre.  Le facétieux M. Zapata a démissionné.

Voici la réaction de Walter Russell Mead, Bard professor, Hudson Scholar, and AI blogger/editor, @ American Interest.

Walter Russell Mead
Madrid’s new lefty government is off to an interesting start. The new head of the city’s culture department, Guillermo Zapata, recently tweeted: “How do you fit five million Jews in a SEAT 600 [the Spanish version of the Fiat 600]?” Answer: in an ashtray. He later apologized, saying he likes humor as a way to, well, something.

The leftist party Ahora Madrid (an affiliate of Podemos) is big on BDS, perhaps unsurprisingly; there is a profound, longstanding connection between anti-capitalist ideology (both of the left- and right-wing varieties) in Europe and anti-Semitism. But we’re sure the cultural minister means well. As sure, anyway, as we are that the radical left parties that elected mayoral candidates in Madrid and Barcelona this week have a sensible, workable program to fix their country’s troubled economy.UPDATE: On Sunday, Zapata posted an online apology in which he explained that the joke had been part of a discussion on the nature of humor and had been taken out of context.

FURTHER UPDATE: Zapata resigned on Monday.

Le Twit de Guillermo Zapata

jeudi 11 décembre 2014

Expo dans une université espagnole prétend qu'Ariel Sharon voulait brûler les enfants palestiniens

Ces propos furent attribués faussement à Ariel Sharon.  Les posters étaient frappés du logo de l'ONG Sodepaz financée par le gouvernement: “Pour moi les principes internationaux n'existent pas" et "Je m'engage à brûler tout enfant qui naîtra sur cette terre. La femme et l'enfant palestiniens sont plus dangereux que l'homme. Car l'existence d'un enfant palestinien assure la pérennité des générations futures tandis que les torts provoqués par les hommes sont limités.”

JTA (via Times of Israel)

Following complaints from Spain’s Jewish community, a public university in Madrid dismantled an exhibition that attributed false quotes about killing Palestinian children to Ariel Sharon.

The exhibition in the economics department of the Autonomous University of Madrid was dismantled last week after the Federation of Jewish Communities in Spain, or FCJE, complained to the university’s administration that it was “incompatible with academic principles,” an FCJE spokesperson told JTA Wednesday.

The exhibition featured a number of posters, including one with an undated quote attributed to the late Israeli prime minister Ariel Sharon. “I don’t recognize such a thing called international principles,” the poster quoted Sharon as saying. “I swear I will burn every Palestinian child who could be born in this area. The Palestinian woman and child are much more dangerous than the man. Because the existence of a Palestinian child ensures future generations while the man causes more limited damage.”

“This exposition of falsehoods under a pedagogic pretense is incompatible with academic values,” a spokesperson for FCJE told JTA. “The fact that this is being held with taxpayers’ money is particularly disturbing.”

The posters carried the logo of the nongovernmental organization Solidarity for Development and Peace, or Sodepaz [1], which has in recent years received frequent funding that comes from the Spanish foreign ministry. Another poster at the exhibition showed a map of Israel emblazoned with the words: “Israel = aggression” and a swastika connecting four red arrows pointing from Israel’s territory outward, ostensibly to suggest expansionism. The university did not immediately reply to questions about faculty and administration’s involvement in the exposition.

[1] In this article Sodepaz condemns Israel for carriying out a genocide against Palestinians referring to Euro MPs Javier Couso and Ángela Vallina
.

jeudi 18 septembre 2014

Catalogne: un politicien accuse l'opposition d'être contrôlée par les juifs

Le compte Twitter du PPC (la branche catalane du Parti Populaire) de El Masnou a posté l'image ci-dessous. Le Parti Populaire est de tendance conservatrice Chrétien-démocrate et est actuellement au pouvoir.

L'image montre Pablo Iglesias Turrión, un politicien espagnol du parti de gauche Podemos au Mur des Lamentations. Un caricature d'un juif répugnant avec tous les attributs de laideur physique et morale fut ajoutée avec la légende "chaque serviteur vient rendre hommage à son maître" au-dessus d'un étoile jaune avec l'inscription "Jude".
Le compte a été désactivé.

Source: Israel a Catalunya via Antisemitism in Europe

lundi 1 septembre 2014

Espagne: pour la présidente de l'association des victimes du terrorisme Obama et Israël responsables d'éventuels attentats islamistes en Europe

"Je hais le Noir dans la Maison Blanche. Je tiens à mes enfants assassinés à Gaza. Je veux que sa pute de femme enlève la vidéo des filles kidnappées [au Nigéria]."

Si les manifestations d'antisémitisme des derniers mois en Europe vous ont choqué, vous serez certainement intéressé de savoir que certaines victimes européennes d'attaques terroristes haïssent les Juifs, Israël et les États-Unis.  Pour comprendre ce phénomène d'inversion il convient de lire l'excellente analyse de Dennis Baert: Pourquoi l'Europe diabolise Israël.

The Local rapporte que la présidente de l'association des victimes des attaques terroristes perpétrés par des islamistes à Madrid en 2004 a attaqué racialement le président Barack Obama et son épouse Michelle Obama car, selon elle, ils auraient soutenu Israël lors de l'opération militaire à Gaza.  Elle a attribué à Israël la responsabilité de futurs attentats terroristes en Europe.

Pilar Manjón a dirigé toute sa fureur et frustration au sujet de l'opération Bordure protectrice contre le couple présidentiel. Pilar Manjón déclare dans un tweet raciste:

"Je hais le Noir dans la Maison Blanche. Je tiens à mes enfants assassinés à Gaza. Je veux que sa pute de femme enlève la vidéo des filles kidnappées [au Nigéria]."

Manjón, dont le fils est mort lors des attentats de Madrid, a publiquement accusé l'ancien Premier ministre José María Aznar d'avoir envoyé des troupes lors de l'invasion américaine de l'Irak en 2003.

Elle a confié à l'agence espagnole Europa Press que son tweet visait à condamner "l'extermination" du peuple palestinien, qui, selon elle, "mènera à davantage de soutien pour le mouvement djihadiste."  Les responsables sont Israël et la Maison Blanche, a-t-elle confté au Huffington Post.

Dans un autre tweet elle affirme que si un jour il y a un attentat en Espagne ou dans un autre pays européen il faudra penser à ce qui s'est passé à Gaza pour comprendre. "Je n'ai jamais exprimé la douleur de la mort de mon fils par la haine des Musulmans. Gaza est musulmane.  Mais je pleure pour leurs morts et j'aime chacun des enfants assassicés".

via Antisemitism in Europe.

samedi 22 février 2014

"Les Juifs tuent un petit garçon", manuel scolaire espagnol des années 40-60

Il est nécessaire de rappeler à quel point la culture européenne est empreinte d'antisémitisme. L'un des thèmes favoris de cette culture antisémite est le "crime rituel" imputé aux Juifs: tueurs du Christ, tueurs d'enfants, corrupteurs de l'humanité, etc.  C'est en tout cas ce qu'on enseignait aux enfants espagnols jusqu'à une date récente: la crucifixion par les Juifs du petit Dominguito de Val, devenu suite à son "martyre" le saint patron des enfants de chœur et des acolytes.

"Los judíos matan a un niño" @ Galiza-Israel via Lisboa-Tel Aviv.

"SOY ESPAÑOL" était l'un des manuels scolaires d'endoctrinement du franquisme à l'école primaire. Son auteur Agustín Serrano de Haro était inspecteur en chef de l'enseignement primaire au Ministère de l'Education et des Sciences franquiste. L'un des chapitres est intitulé "Les Juifs tuent un petit garçon". La première édition remonte à 1943 et il fut réédité tous les ans jusqu'en 1968.  Il n'est pas étonnant que l'Espagne (avec le Portugal) est encore aujourd'hui l'un des pays les plus antisémites d'Europe.

Traduction: "A l'époque, il y avait beaucoup de Juifs en Espagne. Les Juifs haïssaient les Chrétiens et le fait qu'ils aimaient la Vierge et le Seigneur les enrageait au plus haut point. C'est pour cette raison qu'ils tuèrent Saint Domingo de Val.   Dominguito vivait à Saragosse et voulait devenir capitaine. Etant charitable, il donnait sa nourriture aux enfants qui avaient faim. Etant courageux, il protégeait les enfants faibles et désemparés.  Etant pieux, il parcourait la ville avec ses camarades en entonnant des chants à la gloire de la Vierge. Cela irritait tellement les juifs qui conçurent le projet de le tuer.

Pendant une après-midi calme, il passa devant la porte d'un Juif et le Juif  jeta un drap sur lui, l'emmena à l'intérieur et l'enferma.  Au milieu de nuit tous les notables juifs s'assemblèrent. Ils arrachèrent le crucifix que Dominguito portait et lui dirent de le piétiner.  Mais il refusa avec détermination (et il avait à peine sept ans):
- Ca jamais.  C'est mon Dieu!
- Tu dois mourir comme ton Dieu, lui dirent les Juifs."  Et ils le crucifièrent.

Wikipedia: Selon la légende, le roi Alphonse X de Castille, dit le Sage, écrit la version originale de l’histoire en 1250, en commençant par: « Nous avons entendu dire que quelques cruels Juifs, en souvenir de la Passion de Notre Seigneur ont, le Vendredi Saint, enlevé un enfant chrétien et l’ont crucifié. »
Dominguito est né à Saragosse et est admis comme enfant de chœur de la cathédrale en raison de ses qualités de grande piété et de pureté et aussi de sa magnifique voix. Chaque jour, il se rend de chez lui à la cathédrale pour assister à la messe, apprendre à chanter et pour étudier à l’école paroissiale. Pour se rendre à la cathédrale, il doit passer par les ruelles étroites du quartier juif. Les Juifs étaient très mécontents quand Dominguito et ses compagnons entonnaient des hymnes à la gloire du Christ dans leur quartier et décidèrent de le faire disparaître.

mercredi 1 janvier 2014

L'Espagne a son hi-tech pour détecter le Juif et la Juive

Si le Qatar et le Koweït ont mis au point un test médical pour "détecter" les gays, l'Espagne se fie à son flair et également à son hi-tech pour débusquer des éléments de la "race" juive accapareuse de la richesse mondiale et "apparentés". (Signalé par ce blog)

 A l'occasion de l'entrée de George Soros dans le capital  de la société de construction espagnole FCC, très endettée, le média online Vozpópuli se livre, dans un article intitulé El lobby filantrópico (y judío) irrumpe en FCC para dar un enorme respaldo a su dueña, à des considérations sur le "lobby" juif en expliquant tout de go dans le titre: "George Soros, Bill Gates et Esther Koplowitz ont plusieurs choses en commun:  ils sont riches, font de grands efforts [sic] en matière de philanthropie et sont d'origine juive ou, tout au moins [!], ont d'étroites relations avec ce "lobby".  Plus loin, la chose est confirmée: "Les trois noms ont quelques points en commun: ils sont très riches, consacrent d'énormes sommes d'argent à des activités philanthropiques et sont d'origine sémitique (ou ont d'évidents contacts [avec des sémites])."

Le comportement exemplaire des soeurs Alicia et Esther Koplowitz (qui sont des aristocrates et catholiques, de naissance par leur mère et par mariage (respectivement marquise de Cubas et marquise de Bellavista y del Real Socorro entre autres titres nobiliaires), mais dont le père, fondateur de l'entreprise, était était un réfugié juif polonais) est souligné. On apprend qu'Esther et ses filles accompagnent même des malades à Lourdes et qu'Alicia donne beaucoup d'argent pour venir en aide aux enfants en difficulté.


Vozpópuli se penche sur les "origines sémitiques" d'autres individus:

"Juif, oui ou non?  Bill Gates, qui fut considéré pendant de nombreuses années comme l'homme le plus riche du monde (actuellement détrôné par Carlos Slim) a la réputation d'être juif, mais ceci n'est pas établi. Il ne pratique aucune religion et plusieurs sources indiquent que s'il a une telle réputation c'est essentiellement parce qu'il est millionnaire, américain et très intelligent. Toutefois, il est établi que ses deux amis de chez Microsoft, Paul Allen y Steve Ballmer, sont juifs, principalement [!] ce dernier."

"L'irruption de ces deux millionnaires [Soros et Buffet] (un autre se manifestera-t-il bientôt?) a inévitablement [!] suscité de nombreux commentaires. Aucun autre peuple n'a, comme le peuple juif, la réputation d'être en mesure d'accaparer [!] 
 la richesse mondiale.  Des publications comme Forbes et Time ont publié de nombreuses études sur le calcul du pourcentage de juifs dans les classements de riches."

Ce n'est pas tout.  Un autre judío.  Des rumeurs circulent sur un autre investisseur potentiel. "Warren Buffet, est également descendant de juifs".

Selon nos informations ni Bill Gates, ni Paul Allen, ni Warren Buffet ne sont juifs.  Mais nous ne sommes experts en la matière...

samedi 28 décembre 2013

Le double-standard de la France et de l'UE concernant Israël v. Chypre et le Sahara

"The EU was been under strong pressure to sign the deal with Morocco because of Spanish and French interests in the fish in the occupied territory [Sahara]. They simply did not want to lose an economic opportunity." (Eugene Kontorovich et Alan Baker)

L’UE "se permet d’investir à Chypre, une région en conflit, mais exige de nous que nous nous interdisions d’investir le moindre argent en Judée-Samarie!".

Un article indispensable.  

Eugène Kontorovich
J Forum et Times of Israel: Une occupation peut en cacher au moins deux à trois autres, qui ne posent aucun problème de conscience (élastique) à l’Union Européenne. Pourquoi cette "occupation" serait-elle aussi différente de toutes les autres occupations?

L’UE insiste sur le fait que ni les Turcs à Chypre, ni les Marocains au Sahara Occidental, ne peuvent être comparés aux Israéliens en Judée-Samarie/Cisjordanie. Deux juristes de haut statut universitaire mènent une bataille perdue contre cette hémiplégie, qui en demandent raison.

Beaucoup d’Israéliens ressentent avec amertume que l’Union Européenne tord les faits à leur détriment. Deux universitaires juristes - un ancien ambassadeur d’Israël et un Professeur juif américain de droit international - pensent avoir enfin trouvé le cas parfait pour le démontrer : un nouvel accord de pêche, signé entre les Européens et le Maroc, qui s’applique au-delà des frontières internationalement reconnues du Maroc, prend effet dans le territoire du Sahara occidental, même si le Maroc a envahi cette région en 1975 et l’occupe donc, depuis lors.

Ces deux universitaires mettent donc la responsable des affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, en demeure d’expliquer pourquoi cet accord, en n’excluant nullement les territoires occupés par le Maroc, ne suffirait pas à prouver que l’UE observe, à l’encontre d’Israël des "double-standards" (un deux-poids-deux mesures), qui relèvent alors de la discrimination.

L’Union Européenne insiste pour que tout accord qu’elle signe avec Israël, mentionne explicitement l’exclusion des implantations, en "Cisjordanie occupée", remarquent ces universitaires, dans une lettre envoyée le mois dernier aux bureaux d’Ashton à Bruxelles.

Aussi, pourquoi donc les mêmes restrictions ne sont-elles pas appliquées, dans le cas du Maroc? Cette incohérence flagrante démontre: "les pratiques de double-standard de l’Union Européenne", accusent le Professeur Eugène Kontorovich de l’Université du Nord-Ouest et l’ex-Ambassadeur israélien au Canada, Alan Baker.

La semaine dernière, l’UE a répondu à la lettre, en disant, essentiellement, que l’"occupation" israélienne est "différente", mais sans jamais détailler ni en quoi, ni comment.

L’UE maintient que la présence israélienne dans la "bande occidentale" (Judée-Samarie/Cisjordanie) et l’Est de Jérusalem est "unique", sur le plan juridique, mais refuse constamment d’expliquer exactement pourquoi et comment elle diffère d’autres situations, l’occupation turque du Nord de Chypre et la présence marocaine du Sahara Occidental; alors que Rabat revendique la propriété de ce territoire, aucun autre pays ne reconnaît cette revendication.

Dans leur lettre à Ashton, ces juristes postulent que l’Accord de Partenariat sur la Pêche [[Fisheries Partnership Agreement], entre l’UE et le Maroc, approuvé ce mois-ci par le Parlement Européen, apparaît "en parfaite contradiction avec ce que l’UE a appelé les "obligations en matière de droit international dans ses accords commerciaux avec Israël".  En fait, l’UE a négocié cet accord avec le Maroc, alors même qu’elle impose, à l’encontre d’Israël des directives de financement sans précédent et des règles sur l’origine des requêtes qui disent exactement le contraire", ont écrit Kontorovich et Baker, en référence aux directives très controverséessa qui interdisent, au 1er janvier, tout financement européen en direction d’entités israéliennes au-delà de la "Ligne Verte" ou celles ayant des relations au-delà de la ligne verte.  L’opposition féroce de Jérusalem à ces directives, ont d’abord sapé la participation d’Israël au projet Horizon 2020, un programme de coopération scientifique hautement lucratif; ce partenariat à Horizon 2020 a, ensuite, été maintenu.

La réponse de l’UE, dont l’auteur, au nom d’Ashton, est le directeur exécutif pour le service d’action extérieure de l’UE, département du Moyen-Orient et dans le Sud-Est asiatique, [le Français] Hugues Mingarelli, expose que : "En ce qui concerne les allégations d’usage de double-standards, qu’il s’agisse d’Israël ou du Maroc, notre analyse est que les deux dossiers sont "différents" et ne peuvent pas être comparés". Aucune autre explication n’a été apportée.

"Quoi qu’ait pu relever leur "analyse", ils n’en sont, de toute évidence, pas très fiers. Si elle avait comporté la moindre substance, ils n’auraient certainement pas hésité à en fournir plus de détail", a souligné Kontorovich au Times d’Israël, cette semaine.

"Le laconisme de la déclaration d’Ashton reflète la supériorité morale générale que les responsables de l’UE se sentent avoir sur Israël, à laquelle j’ai été confrontée dans toutes mes tentatives pour discuter de ces sujets avec eux", ajoute t-il. "Leur attitude est celle des Juges, dont nous sommes les suspects. Comment osent-ils nous accuser ou nous juger? Comme l’a dit un officiel de première ligne, dans l’UE, quand j’ai soulevé ces thèmes devant lui pour en parler: "Nous sommes là pour parler de vous [Israël] et pas de nous [qui sommes blancs comme neige]. Voilà pourquoi ils n’éprouvent aucun besoin d’en donner la raison. Ils n’ont pas besoin de s’expliquer. C’est pourtant ce que nous faisons".

mercredi 25 septembre 2013

La supériorité morale de l'UE ne doit pas être prise au sérieux, surtout quand il s'agit d'Israël.

"Israel’s checkpoints were established to stop Palestinian suicide bombers.  Spain’s checkpoints, in contrast, are officially there to stop cigarette smuggling, though Gibraltar claims they are pure retaliation for its efforts to curb Spanish overfishing in its waters. By any standard, stopping suicide bombers is a stronger justification. Yet the same European officials who vociferously condemn Israel’s checkpoints have nothing to say about the Spanish ones. [...] In short, Europe denounces Israeli actions as unacceptable even as it deems the exact same actions by Spain unexceptionable. There’s a name for such double standards, and it isn’t “human rights.” It’s known as hypocrisy."

Bombe humaine
Evelyn Gordon @ Commentary: EU: What’s Fine for Spain Is Unacceptable for Israel

Recent news reports from Spain beautifully illustrate why nobody should take the European Union’s pretensions to moral superiority seriously–and especially not when it comes to Israel. Spain is now committing virtually every “abuse” the EU sanctimoniously accuses Israel of, without a peep of protest from its European peers.

For instance, Spain recently erected checkpoints [oh le vilain mot quand il s'agit d'Israël] along its border with Gibraltar that are creating real hardship. The checkpoints have lengthened travel times from 45 minutes to two hours for cross-border commuters and also increased costs, since people who used to drive now combine foot travel and taxis to reach work on time. These are precisely the complaints Europeans routinely level at Israeli checkpoints: that they undermine the Palestinian economy by increasing the time and expense of commuting to work or moving cargo.

mardi 30 juillet 2013

Terrorist chic in France, from the Jeu de Paume exhibit to Al Durah to Mohamed Merah

Contexte: Jeu de paume, jeu de vilain - où va la liberté d'expression?

Tablet est une revue américaine de gauche.  Richard Landes, professeur d'histoire à l'Université de Boston, s'intéresse à l'exposition du Jeu de Paume laquelle n'a provoqué que quelques rares protestations en France.  Au fond, ça ne choque plus personne en Europe - tout se passe dans l'approbation, générale.  L'exposition est passée par des lieux de haute culture en Italie, en Espagne, en France et ira bientôt au Portugal - avec la collaboration d'une maison d'édition allemande (détails ICI).  Partout en Europe on constate la même approbation.

"This Summer the French National Museum, the Jeu de Paume, once famous for its display of Impressionist paintings, is hosting an astonishing photography exhibit, Phantom House. The work of an Israeli Bedouin woman, Ahlam Shibli, it assembles an eclectic series of photographs that depict a number of different groups whose homes are really not theirs, or who do not have homes—people who “live under oppression.” These include Bedouin “Trackers” who enlist in the IDF, “Palestinians” living in the Galilee and Jordan, Polish children in orphanages, Middle Eastern LGBTs who live in Western countries, the French of Corrèze during the Nazi occupation, and, in by far the most elaborate of the exhibits, the Palestinian families of “martyrs” who “resisted” the “occupation,” standing with the pictures, posters, and graves of their “disappeared” relatives.  [...]
The unalloyed admiration for the “resistance to occupation” of the Palestinians, juxtaposed with that of the French resistance to the Nazis, plays on a common, if grotesque, theme of Palestinian propaganda—that the Israelis are the new Nazis and the Palestinians the new Jews.
How can the French, who know what Nazi occupation was like, compare their experience to that of Palestinians in the West Bank? How they could not notice that while the Nazis killed hundreds of thousands of civilians in occupied Europe as part of their deliberate policy of collective punishment, the Palestinians kill thousands of civilians as part of their “resistance”? How could they miss the difference between an “occupation” that kills 6 million Jews and one that produces a Palestinian population with the highest standard of living in the non-oil-rich Arab world? How can they glorify a movement that embraces and intensifies Nazi Jew-hatred? And why do they view Jews who attempt to protect themselves from that aggression through the eyes of those who foment hatred? How did such a profound moral disorientation occur, and why has it been elevated to the level of high art? [...]"

lundi 15 juillet 2013

Le Jeu de Paume glorifie la générosité d'Ahlam Shibli envers la France!

Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur phrase étonnante trouvée sur le site du Musée du Jeu de Paume à propos de leur exposition qui glorifie les terroristes palestiniens: "Cette exposition et la publication qui l’accompagne ont été rendues possibles par la générosité de l’artiste [Ahlam Shibli] et par les efforts conjugués de trois établissements (le Museu d’Art Contemporani, Barcelone, le Jeu de Paume, Paris, et le Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto)". Une telle auto-congratulation est touchante. Et les contribuables français, espagnols, portugais et européens qui sont, en dernière analyse, les vrais payeurs, ne doit-on pas les remercier?  Quand on sait les sommes énormes que les Européens versent aux Palestiniens!


Mme Marta Gili ou l’amour de l’art

Le musée du Jeu de Paume a accepté d'abriter une exposition de photos de membres de grandes organisations classées comme terroristes par l'Union européenne, le Hamas, le Jihad islamique, les Brigades al Aqsa. Les héros sont en armes, sourate coranique au front.

C'est l'œuvre, si l'on peut dire, de Ahlam Shibli, une arabe israélienne qui vit à Haïfa, mais qui tient à dire qu’elle est palestinienne. L'ensemble de l’exposition renvoie irrésistiblement à l'esthétique lugubre et aux clichés usés de la geste jihadiste de Gaza ou Ramallah. En cohérence avec les photos, les commentaires alignent les poncifs de la "résistance", du "martyre", etc.

C'est ainsi qu'un musée parisien financé par l'État devient le support prestigieux d'une opération pauvre et étriquée d'apologie du terrorisme, ou de la barbarie, comme on voudra.

L'opération a sans doute été conçue par les bureaux du boycott de l'Autorité palestinienne; en témoigne la coordination avec les musées d'Espagne et du Portugal où ses amis sont nombreux. Le but est d'injecter à dose continue dans le cerveau du public français et européen, le cirque visuel du Fatah. Il faut que ces images deviennent familières, anodines, pour que les Français entrent sans s'en rendre compte dans l'orbite idéologique des petits officiers de la guerre sainte au nom d'Allah. Il n'est pas sûr que cela fonctionne. LA SUITE.

mercredi 10 juillet 2013

En 2007 le roi d'Arabie Saoudite en visite au Vatican offre une épée au Pape Benoît XVI...

"[...] [Pope] Benedict, however, seemed to know that this Europe is fatally flawed: the continent has endured two spirit-killing global wars, the depredations of two totalitarian juggernauts, and Satan's finest hour, the Holocaust."

Tout un symbole...

The Vatican and Islam par Lawrence A. Franklin @ Gatestone Institute.  Extraits:

[...] on 6 November 2007, Protector of the Two Holy Sites, Mecca and Medina, King Abdulaziz became the first Saudi King to visit a Pope. Abdulaziz was on European tour visiting the UK, Switzerland, Italy, Germany, and Turkey to accelerate the phenomenal growth of Islam in West Europe, once the heart of Christendom, and to distribute gifts. The leader of Sunni Islam's most extreme sect, Wahhabism, was in Europe to distribute financial gifts to Saudi-controlled Islamic institutes, and might have felt pressured by protocol to seek a papal audience.

The king presented Benedict XVI with a bejeweled sword [Voir cette vidéo à 3 minutes]. There is little doubt that the Benedict immediately grasped the implied meaning of the gift. Benedict is said to have rubbed the fingers of his right hand down the blade, without comment, before placing the sword aside. Popes have been artful practitioners of diplomacy and theocratic statecraft for many centuries. Benedict undoubtedly knows that the historical struggle between Islam and Christianity continues, that this contest is timeless and universal, and that it is about supersession, and disagreement on the divine revelation of the fullness of truth. The Holy See is fully cognizant that Muslim triumphalism guarantees future acrimonious relations on a grand scale. However, Vatican spokesmen are loath to utter such sentiments in public.

When the sacred months are past, then slay the Mushrikin (idolators) wherever you find them and besiege them, and wait for them in every ambush. If they repent, perform salat (public prayer), pay zakat (alms), leave their way free to them.[9]

A year later, Abdulaziz was back in Europe, this time in Spain. He was to be keynote speaker at a July 2008 conference in Madrid on religious tolerance [!] – an event made possible by Riyadh's substantial financial support. While in Spain, Abdul-Aziz visited the first mosque built in that country in over five centuries. The edifice, the Great Mosque of Granada, was inaugurated on 19 July 2003. Symbolically, it stands close to the Alhambra, the focal point of the last bastion of Muslim power in Spain. It was here in Granada that the Catholic re-conquest of Spain was made complete. It was from here that the last Caliph of Muslim Spain, Boabdil, departed in tears. The Saudi monarchy has placed high value on reviving Islam on the Iberian Peninsula. This is what that visit actually concerned. The al-Saud house has given generously to increase the influence Islam in Spanish society. Some, like Popular Front for the Liberation of Palestine - General Command leader Ahmad Jibril, will not be satisfied until al-Andalus returns to the Islamic world.[10]

samedi 6 juillet 2013

mardi 25 juin 2013

L'exposition qui glorifie les terroristes palestiniens au Jeu de Paume fait le tour de l'Europe

"Martyrs", bombes humaines
Comme nous l'avons signalé à plusieurs reprises les campagnes anti-israéliennes si en vogue en Europe fonctionnent comme des vraies multinationales et disposent de nombreuses corroies de transmission: les gouvernements européens, des intellectuels, la presse, des ONG, des églises, pseudo-tribunaux, droits de l'hommistes, etc. - ces réseaux sont extrêmement bien organisés.  Une des tactiques de la brigade des Israël-bashers est de dénoncer le puissant lobby sioniste - hélas on ne trouve aucune trace d'un tel lobby.  L'exposition actuellement au Musée du Jeu de Paume de la photographe arabe israélienne Ahlam Shibli, une photographe arabe israélienne de Haïfa, qui se dit "palestinienne" et qui fait l’apologie de terroristes palestiniens ("martyrs") est passée par l'Italie, l'Espagne, et après la France ira au Portugal sans que, à l'exception de la France, grâce notamment à la vigilance de Gilles-William Goldnadel, il y ait eu la moindre protestation.

Cette exposition est le fruit d'une collaboration multinationale, surtout espagnole et portugaise. Les commissaires de l'exposition sont Espagnols (Marta Gili et Carles Guerra) et Portugais (João Fernandes et Isabel Braga).

Un itinéraire très européen:

Italie, Modène
Fondazione Fotografia et Fondazione Cassa di Risparmio di Modena
20 avril - 23 juin 2013
Commissaire: Filippo Maggia

Espagne, Barcelone
Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA)
25 janvier - 29 avril 2013

France - Paris

Musée du Jeu de Paume
27 mai - 1er septembre 2013

Portugal - Porto
Fundação Serralves
15 novembre 2013 - 9 février 2014.

Le Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA), le Musée du Jeu de Paume (dont la directrice est l'Espagnole Marta Gili) et le Musée d'Art Contemporain de Porto (Fundação Serralves) ont organisé et coproduit l'exposition.  Le catalogue bilingue français-anglais a été coédité par les trois musées et la maison d'édition allemande Hatje Cantz Verlag.  L'eurodéputé polonais Michal Kaminski n'apprécie pas que l'argent du contribuable serve à financer ce genre d'activités pseudo-artistiques, mais en fait hautement politiques, de glorification des terroristes... Or le Portugal et l'Espagne  sont économiquement au bord du précipice et les populations confrontées à la paupérisation, au chômage, à la perte de leurs logements, à l'immigration - mais comme par enchantement leurs élites artistiques trouvent de l'argent pour financer ce genre d'expositions.  

dimanche 16 juin 2013

Jeu de Paume: un eurodéputé polonais interpelle la Commission européenne

Après avoir été présentée au Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA), l'exposition controversée de la photographe palestinienne Ahlam Shibli se trouve pour trois mois au Musée du Jeu de Paume à Paris, dont la directrice Marta Gili est de Barcelone, et ira ensuite au Musée d'Art Contemporain de Porto (Fundação Serralves).  Ces trois musées ont coproduit l'exposition.  Le catalogue bilingue français-anglais a été coédité par les trois musées et la maison d'édition allemande Hatje Cantz Verlag.  L'eurodéputé polonais Michal Kaminski n'apprécie pas que l'argent du contribuable serve à financer ce genre d'activités artistiques...

Contexte

EJP---Member of the European Parliament Michal Kaminski has expressed outrage over an exhibition in a Paris state-funded museum which glorifies Palestinian suicide bombers and call them martyrs.

In a written question to European Commissioner Androulla Vassiliou, in charge of Culture and Education, the Polish MEP said: "I am deeply disturbed by this exhibition, which I believe incites violence and could provoke more acts of violence against Israel. This is unacceptable."

He added, "We should not sidetrack from the real issue at hand and wander off into a discussion about freedom of artistic expression. The real issue is that a state-funded institution has de facto given a voice to the notion that murdering Israeli citizens is justifiable."

The Jewish community in France and around the world expressed outrage at the photo exhibition displayed at the Jeu de Paume museum in Paris by Palestinian photographer Ahlam Shibli, entitled "Death". It features dozens of portraits of Palestinian suicide bombers with anti-Israeli captions that glorify their deaths.

Among the photos are shots of suicide bombers from the Al-Aqsa Martyrs' Brigade, listed as a terrorist organization by the European Union and the US.  Captions under the photographs state that the suicide bombers are martyrs since they died "as a result of the Israeli occupation".

"Bearing in mind that the exhibition glorifies suicide bombers from the al-Aqsa Martyrs’ Brigades, which the European Union has listed as a terrorist organization, will the honorable Commissioner Androulla Vassiliou address the issue of this unacceptable exhibition with France's minister of culture? Does the Commissioner share my opinion that this exhibit incites violence and, by glorifying suicide bombers, could prompt others to undertake similar barbaric acts against Israel?", writes Michal Kaminski.

jeudi 6 juin 2013

Musée du Jeu de Paume: 68 photographies de portraits de terroristes palestiniens, membres des brigades des martyrs d'Al Aksa

On notera que l'exposition a été organisée et produite par le Jeu de Paume, Paris, le Museu d’Art Contemporani de Barcelona (MACBA), Barcelone et la Fundação de Serralves, Porto et qu'après Barcelone elle arrive à Paris. On est heureux d'apprendre qu'au moment où les populations espagnole et portugaise vivent des drames économiques d'une ampleur sans précédent, la "culture" trouve toujours de l'argent pour promouvoir la cause palestinienne... La couverture du catalogue ne laisse aucun doute sur son contenu. L'exposition durera plus de trois mois, il y aura des événements liés à l'exposition, notamment pour les jeunes, et il est conseillé de la visiter en famille!!!  On rappellera l'exposition de Kai Wiedenhöfer «Gaza 2010» au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.  Est-ce ça l'exception culturelle française?

Lettre très ouverte à Madame le Ministre de la Culture

Madame le Ministre,

Le Ministère de la Culture subventionne le musée du Jeu de Paume.  Ce musée propose aujourd'hui à ses visiteurs, une exposition de la photographe Ahlam Shibli.  L'essentiel de cette exposition baptisée «Foyer Fantôme» est constituée de 68 photographies de portraits de terroristes palestiniens, membre des brigades des martyrs d'Al Aksa.

L'intention de l'exposition est de montrer comment les familles palestiniennes entretiennent la mémoire de ces hommes et femmes morts dans de nombreux attentats-suicide commis contre les civils israéliens.  Les légendes qui accompagnent chaque photo reprennent systématiquement la terminologie sacrificielle: «martyr mort en opération».  A aucun moment, il n'est indiqué qu'il s'agit d'attentats terroristes aveugles visant des civils juifs.

Je me permets, en conséquence, de vous poser deux questions: à l'heure où, depuis le massacre de soldats et d'écoliers à Toulouse, le terrorisme islamiste, émanant d'individus isolés et exaltés, frappent la France et le monde, une telle exposition exaltant la mort sacrificielle n'est-elle pas la marque de l'irresponsabilité?