"[Les Palestiniens] sont également les seuls réfugiés au monde à être pris en charge par un organisme spécialement créé à leur intention: l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees, UNRWA). [...] La définition de réfugié de l’UNRWA inclut également les descendants des personnes qui sont devenues des réfugiés en 1948. Le nombre de réfugiés de Palestine enregistrés est passé, en conséquence, de 914 000, en 1950, à plus de 4,4 millions en 2005, et continue d’augmenter à cause de la croissance naturelle de la population."
D’après la Direction suisse du Développement et de la Coopération (DDC), "en 2006, l’UNRWA était la plus grande opération des Nations Unies au Moyen Orient, employant plus de 25 000 personnes [en 2008 ce chiffre passe à 29 000] presque toutes réfugiées elles-mêmes. La Suisse a apporté son concours à l’UNRWA, en 2006, à concurrence de 16 millions de francs suisses."
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Les 20 plus gros donateurs de l'UNRWA en 2008 (ces chiffres ne comprennent pas les multiples aides accordées à l'AP, aux ONG, etc) sont les Européens, grâce à la générosité de l'Union européenne et des différents pays.
Chiffres officiels de l'ONU
1 commentaire :
Et on ose nous parler de Réfugiés, de Droit au Retour ....
Le Conseil norvégien pour les réfugiés, une ONG, a dénombré fin 2006, un total de 24'5 millions de personnes déplacées à l'intérieur même de leur pays (à la différence des réfugiés stricto sensu qui fuient à l'étranger), dans un rapport publié à Genève.
"Que 4 millions de personnes ont été déplacées en 2006 du fait de conflits armés, soit plus de deux fois plus que lors des années précédentes", a observé Thomas Colin Archer, secrétaire général du Conseil.
A la fin de 2006, environ 3'6 millions de déplacés avaient pu rentrer chez eux, mais le total a tout de même augmenté à 24'5 millions contre 23'7 millions en 2005.
"Avec la prolifération des mouvements armés dans de nombreux conflits, le déplacement de civils n'est souvent pas seulement un conséquence de la guerre, mais bien une stratégie délibérée, utilisée à la fois par des mouvements rebelles et les Etats", ont déplorés les auteurs du rapport annuel sur les déplacés dans le monde.
Parmi les 17 pays où les gouvernements et/ou des forces d'occupation ont directement ou indirectement provoqué les déplacements de populations, le rapport cite le Centrafrique, où le nombre de déplacés est passé de 50.000 à 150.000 en l'espace d'un an, et le Tchad, où les incursions soudanaises dans l'est du pays ont déplacé brusquement 100.000 personnes.
Près de la moitié des personnes nouvellement déplacées en 2006 l'ont été en Irak, et au Liban durant les combats entre Israël et le Hezbollah.
La plupart des déplacés au Liban comme en Israël sont rentrés chez eux après le cessez-le-feu conclu en août, mais les Irakiens continuent à fuir du fait de la violence entre chiites et sunnites.
Les déplacés les plus nombreux se trouvent au Soudan (5millions), en Colombie (348 millions), en Irak, en Ouganda et en RD Congo (147 millions).
Le rapport estime que huit pays réagissent "avec indifférence ou hostilité" aux besoins de protection de leurs populations déplacées et ne leur apportent au mieux qu'une assistance humanitaire très réduite. Outre le Centrafrique et la RD Congo, il s'agit de la Birmanie, de l'Indonésie (Papouasie occidentale), du Pakistan, de la Somalie, du Soudan et du Turkménistan.
Pourra-t-on lire dans les médias, la description de ces stratégies délibérées d'expulsion de certains Etats à l'encontre de leur propre population, ou continuera-t-on à se focaliser sur les "colonies" juives, qu'on ne cesse de démanteler pour satisfaire aux exigences de la communauté internationale, en échange d'une paix durable ?!
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