samedi 26 septembre 2009

Ahmadinejad à l'ONU: les Juifs sont "une petite minorité" aux "ambitions racistes"


Extrait du discours de Mahmoud Ahmadinejad prononcé à l'ONU le 24/09/2009, jugé acceptable par plusieurs pays européens, dont la Suède qui assure acutuellement la présidence de l'Union européenne :

"Il n'est plus acceptable qu'une petite minorité [les juifs] domine la politique, l'économie et la culture de la majeure partie du monde grâce à ses réseaux complexes, qu'elle établisse une nouvelle forme d'esclavage et nuise à la réputation d'autres nations, y compris des pays européens et des Etats-Unis, afin de satisfaire ses ambitions racistes."

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1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le système institutionnel iranien est, depuis la révolution islamique conduite par le Guide suprême Khomeiny en 1979, l’une des rares théocraties absolutistes de la planète, où le pouvoir, émanant de Dieu, est entre les mains du clergé. Du Guide de la Révolution procèdent toutes les instances d’une dictature militariste qui s’appuie sur un réseau complexe d’organisations armées et paramilitaires à l’intérieur (Gardiens de la Révolution – les Pasdaran – ; milices Bassidji ; police secrète ; Armée) et d’excroissances politico-terroristes à l’étranger (Hezbollah au Liban et Hamas en Palestine). Le dédoublement de l’appareil politique d’Etat – constante des régimes totalitaires – permet à la République islamique d’organiser une répartition fictive des pouvoirs entre des institutions temporelles et spirituelles. Des élections "démocratiques" permettent la désignation d’un Président qui n’exerce qu’une autorité de façade, dans la mesure où ses prérogatives sont tout entières subordonnées au pouvoir religieux. La notion même d’élection perd beaucoup de son sens puisque le Conseil des Gardiens de la Constitution décide à l’avance qui aura le droit, ou non, de se présenter, parmi différents candidats émanant nécessairement du système islamique. Les qualifications de "modéré" , de "réformateur", ou au contraire de "conservateur" et de "dur du régime" constituent des étiquettes fictives collées par le pouvoir religieux et sensées donner l’illusion du choix. Les dernières élections présidentielles, qui ont mis le feu aux poudres et déclenché la révolution de la rue, n’échappent pas à la règle : Mir Hossein Moussavi, présenté comme un modéré , est en fait un cacique des instances islamiques ; il a contribué à la fondation du Hezbollah en 1982, et à la création des sinistres Services de Renseignements de la République Islamique, responsables de milliers d’assassinats, de disparitions, et de tortures.

Rien d’un "modéré", donc, si ce n’est par rapport son rival, Mahmoud Ahmadinejad !