"Nous ne pesons guère décidément dans ce pays qui invite ainsi ses citoyens à s’asseoir sur les bancs de l’école du mépris d’Israël pour les instruire de ce que ce peuple juif autrefois persécuté y serait aujourd’hui devenu l’incarnation la plus achevée de la cruauté, du sadisme et de la misère morale, et leur inspirer sournoisement l’idée que ce qui fut fait peut bien être défait."
Extrait d'un article paru dans Primo
"Bruxelles, 4 septembre 2009
Nous sommes les citoyens d’un pays où, dans la torpeur d’un été incertain, les médias endossent avec gourmandise les témoignages suspects d’Arabes de Gaza recueillis par Human Rights Watch, qui rapportent que des jeunes juifs dans l’uniforme d’Israël fauchent désormais des civils désarmés agitant des drapeaux blancs [1].
Il n’est pas malicieux de rappeler que ce thème des "drapeaux blancs" jouait un rôle central dans la campagne de fundraising entreprise par HRW en mai dernier à … Riyad [2].
Nous vivons dans un pays où il est suggéré de penser que l’armée d’Israël fait aux Arabes ce que faisaient naguère les nazis aux aînés de ses enfants, mais où les crimes de guerre avérés du Hamas se déclinent impudemment sur le mode de l’interrogation dans ce qui fut jadis un journal de référence (Le Soir, 7 août).
Lequel journal ne consent par ailleurs à reconnaître la paternité des scientifiques israéliens dans une avancée médicale qu’après l’avoir grossièrement occultée (Le Soir des 18 et 19 juillet 2009). [La nouvelle arme israélienne anti-cancer n'est pas ... belge]
Nous comptons bien peu désormais dans ce pays où un ministre de la Coopération traite l’Histoire avec ignorance et insensibilité et écrit le 3 août dans un communiqué que les quartiers orientaux de Jérusalem, la ville qui plus que toute autre symbolise l’identité des Juifs et construit leur rapport au monde, sont des lieux où, là aussi, là surtout, ils seraient des importuns ou des indésirables.
Dans la langue d’aujourd’hui réservée aux Juifs, des 'colons'.
Nous ne pesons guère décidément dans ce pays qui invite ainsi ses citoyens à s’asseoir sur les bancs de l’école du mépris d’Israël pour les instruire de ce que ce peuple juif autrefois persécuté y serait aujourd’hui devenu l’incarnation la plus achevée de la cruauté, du sadisme et de la misère morale, et leur inspirer sournoisement l’idée que ce qui fut fait peut bien être défait.
Nous partageons frustrés le quotidien de ce pays qui ne dit rien en revanche de la corruption et de la duplicité des prétendus modérés du Fatah qui affichent en Judée Samarie leur mépris pour un compromis réaliste avec Israël en élisant le 11 août une majorité de partisans de la violence parmi les 18 membres de leur comité central.
Ils élèvent les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa au rang d’aile militaire officielle du mouvement, contrevenant impunément aux engagements pris avec Israël et les Etats-Unis d’œuvrer à leur démantèlement.
Nous enrageons de ne rien entendre dans ce pays des assassins du Hamas tapis au cœur de leurs civils qu’ils offrent sciemment en sacrifice pour faire pleurer Margot dans nos chaumières, et de l’inguérissable enseignement à la haine d’Israël et au meurtre des Juifs, dans les écoles, les studios de télévision, les mosquées, les journaux, à Gaza certes, mais aussi à Ramallah, Le Caire, Aman, Damas, Riyad, Alger, Khartoum, Tripoli ou Beyrouth…
Sans rien dire du mépris insultant du parlement de la Région Bruxelles Capitale pour les accords de coopération avec une démocratie agressée [3], du financement par la Direction Générale à la Coopération et au Développement d’une organisation promouvant le boycott d’Israël [24ou du squat peu honorable de notre consulat à Jérusalem [5] ..."
Isaac Franco
© Primo, 05-09-2009
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Nos notes:
[1] Cette accusation fut diffusée par Joe Stork et Marc Garlasco de HRW (Why There's No Kumbaya in Gaza, Esquire). Lire au sujet de ces personnages: Révélations sur Joe Stork de Human Rights Watch et Marc Garlasco de HRW est un fervent collectionneur de militaria nazi
[2] L’ONG Human Rights Watch se rend en Arabie Saoudite, David Bernstein
[3] "L’accord de coopération culturelle et économique [avec Israël] reste gelé du côté des gouvernements wallon et bruxellois. Ceci est incroyable quand on sait que Bruxelles et la Wallonie ont des accords avec la Libye", Jehudi Kinar, ancien ambassadeur d'Israël en Belgique (Contact J 202, février 2007)
[4] Intal: La Coordination Pour le Boycott d'Israël, Belgique: Baudouin Loos, INTAL et l'action "Dexia hors d’Israël", Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid
[5] Léo Peeters consul de Belgique à Jérusalem, seul 'diplomate squatter' de la planète, C. Weill-Raynal
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
Loin d'être une simple attitude, habituellement adoptée par certaines personnes imbues d'elles-mêmes ou nécessairement suscitée par des actes que nous aurions honte d'avoir commis, le mépris est une décision quant à l'être même de ce qu'il concerne : mépriser, c'est " tenir pour rien ".
Il ne peut s'appliquer qu'à ce qui, dès lors, n'est pas rien... Pour cette raison, on peut dire qu'il est une position intrinsèquement mensongère, quelles que soient par ailleurs les justifications dont il peut relever (et qui nierait, par exemple, que la trahison ne soit un acte méprisable ?). D'emblée s'impose donc le paradoxe d'une attitude subjective qui peut être totalement légitime sans pour autant cesser d'être originellement mensongère.
Le mépris est l'aperception spécifique de ce qui est moralement bas ou indigne.
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