Affichage des articles triés par pertinence pour la requête nazification. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête nazification. Trier par date Afficher tous les articles

samedi 11 juillet 2009

A Bruxelles il y a 6 mois: nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues

"Si pour l’ensemble du monde démocratique, le 11 septembre 2001 fut une date qui en changea la face, le 11 janvier 2009 a été, toutes proportions gardées, une journée charnière pour les Juifs de Belgique. Ce jour-là, les rues de Bruxelles offrirent le spectacle insupportable de manifestants appelant au boycott d’Israël et comparant Gaza à Auschwitz. Cela en présence de représentants des partis politiques démocratiques [francophones] qui non seulement ne quittèrent pas la manifestation mais qui de plus se sont abstenus de témoigner leur indignation, ou à tout le moins leur désolidarisation par rapport aux propos antisémites proférés, le lendemain des faits. Pour notre Communauté, il y a désormais un avant et un après 11 janvier." (Diane Culer, Présidente du Cercle Ben Gourion)

Signalons la présence de ministres, députés, présidents des grands partis francophones (à l'exception du MR et du FDF): Elio di Ruppo, Philippe Moureaux, André Flahaut, Emir Kir, Françoise Dupuis, Pierre Galand et Karine Lalieux (Parti socialiste), Isabelle Durant et Josy Dubié (Ecolo), Joëlle Milquet et Jean-Paul Procureur (cdH) et bien d'autres.

Par contre, aucun représentant politique flamand, aucun représentant de la Commission européenne ni du Parlement européen n'a participé à cette manifestation.

mardi 27 mars 2018

Taguieff: "La page raciste de la judéophobie a été tournée"

Pierre-André Taguieff, historien des idées, philosophe et politologue:
"La page raciste de la judéophobie a été tournée. Nous sommes passés à sa page antiraciste, ou pseudo-antiraciste. Dans ce cadre, les juifs sont assimilés polémiquement non seulement à des racistes mais à des nazis. C’est là la grande inversion victimaire, permettant de présenter les Palestiniens comme les nouveaux juifs et les Israéliens comme les nouveaux nazis. La nazification des juifs en tant que sionistes est au cœur de la propagande antisioniste.

Cette opération de propagande mensongère est liée à une transformation de la rhétorique judéophobe: l’islamisation croissante du discours antijuif et des mobilisations antijuives. Pour comprendre cette islamisation, qui fait que le vieil antijudaïsme chrétien est aujourd’hui un archaïsme, il faut percevoir et reconnaître le dynamisme international de l’islamisme sous ses différentes formes (Frères musulmans, salafisme séparatiste, salafisme jihadiste). Dans ce cadre de réflexion, l’affaire n’est plus franco-française, au sens où nous n’avons pas à chercher des origines proprement françaises de la nouvelle judéophobie. Celle-ci, telle qu’on l’observe en France, est seulement un cas particulier d’une grande vague judéophobe internationale.

Après l’orchestration d’un antisémitisme mondial par la propagande soviétique du début des années 1950 jusqu’au début des années 1980, nous sommes entrés dans une phase où le principal foyer de la haine antijuive est le monde musulman, et plus précisément les mouvances islamistes de l’islam mondial. À la fin des années 1980, avant même la chute de l’URSS, au moment où la première Intifada est lancée et le Hamas créé, la nouvelle judéophobie est centrée non plus seulement sur la nazification des juifs, mais sur l’islamisation des discours d’accusation. Des accusations traditionnelles que l’islam tranquille avait oubliées, et que des idéologues du djihad comme Sayyid Qutb ou le Palestinien Abdallah Azzam, le maître à penser des fondateurs d’Al-Qaida, ont réveillées et réinterprétées, notamment en termes conspirationnistes. 
Les islamistes, qu’ils soient à visage souriant comme Tariq Ramadan ou à visage terroriste, reprennent des passages du Coran interprétés de telle ou telle façon, ou des hadîths qui font autorité dans la tradition musulmane, pour montrer que les juifs sont des comploteurs, des lâches, des traîtres, et sont par nature des ennemis de l’islam. Le juif n’est alors plus l’ennemi de la chrétienté, comme il l’a longtemps été. Il est devenu l’ennemi mondial de l’islam. C’est ce discours d’accusation qui, aujourd’hui, se diffuse massivement sur les réseaux sociaux."
Lire l'article complet @ Revue des Deux Mondes, Être juif en France, (Décembre 2017-Janvier 2018)

A propos de Tariq Ramadan:
Ce que pense Justin Vaïsse, le 'stratège du Quai d'Orsay', de Tariq Ramadan et d'Yussuf Al-Qaradawi

samedi 19 mars 2011

Le Maire de Bruxelles a autorisé une manifestation anti-Israël par des pacifistes musulmans

Le CCLJ a interpellé le maire de Bruxelles Freddy Thielemans (Parti socialiste) "connu pour avoir toujours entretenu de bonnes relations avec la communauté juive de Belgique" (une phrase déjà révélatrice) au sujet de son autorisation à la sordide et odieuse manifestation anti-israélienne dans la très populaire Rue Neuve à Bruxelles devant l'église Notre-Dame du Finistère et le grand magasin Innovation.  Son amitié pour les Juifs belges ne l'empêche pas d'autoriser devant la prestigieuse Bourse de Bruxelles la tenue depuis plus de dix ans de manifestations anti-israéliennes tout aussi nauséabondes.  La réponse de cet ami de la communauté juive laisse pantois.  Extraits de l'article :

"Dans sa réponse, le Bourgmestre confirme avoir reçu «la demande d’associations musulmanes pacifistes [pudique la journaliste ne les nomme pas], connues de nos services pour avoir déjà manifesté à plusieurs reprises dans les rues de Bruxelles [contre Israël ?] et ce, toujours dans le respect des règles fixées tant par la législation que par les services de police». Mais il précise aussi que «des limites avaient été établies avec les organisateurs afin de préserver l’ordre public et de ne pas choquer les spectateurs».

Au vu de la violence du scénario, des hurlements des «soldats», des empoignades y compris à l’égard de jeunes enfants, on peut dire que les organisateurs ont été loin de respecter le contrat auquel ils s’étaient engagés.

«Sans me prononcer sur le contenu de leur message, il apparaît clairement que les organisateurs ont dépassé les limites qui leur étaient fixées. Je regrette donc les proportions que l’évènement a pu prendre et déplore le fait que des personnes aient pu en être choquées», poursuit le Bourgmestre qui assure: «J’ai demandé à mes services de police d’être très vigilants à l’avenir quant à l’autorisation de ce type d’actions sur l’espace public. Tout en préservant le droit à la liberté d’expression, nous mettrons tout en œuvre pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise»."

Photos de diverses manifestations anti-israéliennes à Bruxelles organsiées par des pacifistes au comportement irréprochable et autorisées par le maire Freddy Thielemans :

Manifestation à Bruxelles pour "le ravissement des soldats sionistes"

samedi 23 janvier 2010

Le député grec Theodoros Pangalos accuse Israël de commettre des "holocaustes"

Jonny Paul rappelle dans The Jerusalem Post un nouveau cas de nazification d'Israël par un ancien ministre des affaires étrangères grec - d'après nos recherches les faits relatés sont intervenus en décembre 2008 et la lettre en question porte la date du 31 décembre 2008, ce qui n'est pas précisé dans l'article.
L'intellectuel américain Paul Berman, auteur de Les Habits neufs de la terreur rappelle que la nazification d'Israël trouve son origine en Europe et ne date pas d'hier : "Les comparaisons d'Israël à l'apartheid - ou les comparaisons plus radicales et de nos jours plus fréquentes aux nazis - ont fait irruption en Europe de l'Ouest et dans le monde arabe dans les années 1970, et maintenant on les trouve partout."

 Greek MP returns 'stolen' Golan wine (adaptation)

"L'actuel Vice-Premier ministre grec a renvoyé à l'ambassade israélienne à Athènes trois bouteilles de vin qui lui avaient été offertes, au motif que le vin provenait du Golan qui "appartient à la Syrie" et qui est "occupé illégalement".

L'ambassade avait offert les bouteilles à Theodoros Pangalos, député du parti socialiste PASOK et responsable de la coordination de la politique étrangère et du comité de défense dans le gouvernement grec, à l'occasion de Noël [2008] avec les voeux de l'ambassadeur d'Israël en Grèce, Ali Yihiye.

M. Pangalos a retourné le vin à l'ambassade accompagné d'une lettre dans laquelle il précisait qu'on lui a appris depuis qu'il est tout petit à ne pas voler et à ne pas accepter le produit d'un vol :

"J’ai malheureusement noté que le vin que vous m’ avez offert a été produit dans le Golan. J’ai toujours su depuis que j'était tout tout petit que l’on ne doit ni voler ni accepter le fruit d’un vol. Je ne peux donc pas accepter ce cadeau et je dois vous le retourner.  Comme on le sait, votre pays occupe illégalement les Hauteurs du Golan qui appartiennent à la Syrie, selon le droit international et de nombreuses décisions de la communauté internationale."

Se référant aux atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre des Balkans, le député socialiste a ajouté : "Les actions des militaires israéliens actuellement à Gaza rappellent les holocaustes de Grecs à Kalavrita, Doxato, Distomo et certainement aussi le Ghetto de Varsovie."

Tout en appelant à la cessation des activités terroristes du Hamas, il a comparé l'action d'Israël à Gaza à l'armée de l'Allemagne nazie:

"Je saisis l'occasion pour exprimer mon espoir qu'Israël obtiendra la sécurité à l'intérieur de frontières reconnues et que les activités terroristes contre son territoire, de la part du Hamas ou de tout autre organisation, seront endiguées et rendues impossibles.  Mais j'espère également que votre gouvernement cessera de pratiquer une politique de punition collective, comme celle pratiquée à une échelle de masse par Hitler et ses armées."
- - - - - - - - - - - - - -
L'antisémitisme à la grecque n'est pas mal non plus, merci (UPJF, juin 2004)

"Le 30 mars 2002, le député socialiste et ancien ministre grec des affaires étrangères, Theodoros Pangalos, emmena dix-sept parlementaires manifester devant l’ambassade d’Israël, à Athènes, pour une énième protestation contre la politique israélienne. C’était le samedi de Pessah, une fête qui commémore la fin de l’esclavage en Égypte. Trouvant porte close, il déclara, furibond : "On est en Grèce, et en Grèce, ça n’est pas le Sabbat de Pessah. Ils devraient un peu respecter le pays où ils vivent".

L’ambassadeur d’Israël rappela, le lendemain, que le Sabbat est "jour de repos sacré pour les juifs et qu’en plus on (était) en pleine fête de Pessah", ce que le quotidien Ta Nea traduisit par : "L’ambassade a usé du prétexte de la Pâque juive pour se défiler devant la délégation parlementaire grecque". Dès le lundi, à la radio, Pangalos, ajoutant la grossièreté à la confusion et à l’ignorance, ajouta : "Mais les raisons pour lesquelles lui, un juif, se croit justifié de proclamer la Pâque catholique [sic] comme journée de repos absolu pour les chrétiens orthodoxes que nous sommes, cela demande une explication, et cette explication, il la doit aux gens qui lui donnent l’hospitalité ici, les Athéniens, les Grecs ! A mon avis, nous devons faire un exemple de ce genre d’arrogance, de la part d’un monsieur qui a osé insulter et mépriser le Parlement grec, expression du peuple de Grèce ! [. ..] C’est scandaleux et inacceptable, d’un point de vue moral et politique. Cela rappelle le souvenir de l’épuration ethnique hitlérienne, car si ce n’est pas de l’épuration ethnique, alors qu’est-ce que c’est ?". Voilà comment s’exprime un ancien ministre des affaires étrangères d’un pays de l’Union européenne, à propos de l’une de principales fêtes juives, sous prétexte que l’ambassade d’Israël la célèbre."

jeudi 3 décembre 2009

Indignation sélective contre Israël au Parlement bruxellois

"Si l'argent n'avait pas d'odeur, il avait en tout cas une couleur... et cette couleur, c'était celle du sang!" (Jamal Ikazban, PS) 

"Parmi la centaine d’actions, les quatre missions princières, dont une en Arabie Saoudite, parmi toutes les missions économiques, pluri ou multisectorielles, dans différents pays, dont la Lybie, la Russie, la Chine, le Maroc et Cuba [...] la seule que certains collègues épinglent est celle en Israël, mais bien sûr, nous ne sommes absolument pas ici dans l’indignation sélective… pas du tout ! Parmi toutes les violations du droit international, les seules qui méritent votre attention sont celles reprochées à Israël." (Viviane Teitelbaum, MR)

"Je ne suis pas sûr que la mission doit faire de la politique. Sinon, on ne doit plus aller en Chine et dans la moitié des pays du monde! [...] Israël est un pays démocratique et il n’y a pas de boycott décrété par les nations unies comme vis-à-vis de la Birmanie." (Olivier Willocx, Président la chambre bruxelloise de commerce)

Communiqué de presse · 3 décembre 2009

Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) dénonce les interpellations des députés Jamal Ikazban (PS), Sarah Turine (Ecolo) et Ahmed El Khannouss (cdH) pour condamner, lors de la séance du Parlement bruxellois de ce 2 décembre 2009, la mission économique organisée conjointement par la Région de Bruxelles-Capitale, la Wallonie et la Flandre en Israël du 6 au 10 décembre prochain.

Le CCOJB est troublé par l'indignation sélective de ces députés appartenant aux trois mêmes formations politiques qui avaient appelé au rassemblement anti-israélien du 11 janvier dernier à Bruxelles [Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles] dont elles s'exonèrent toujours de stigmatiser la forte veine antisémite et négationniste.

Le CCOJB est particulièrement choqué par la déclaration du député socialiste et échevin de Molenbeek Jamal Ikazban: "Si l'argent n'avait pas d'odeur, il avait en tout cas une couleur... et cette couleur, c'était celle du sang!".

Le CCOJB s'inquiète de la disponibilité de certains élus à ainsi discriminer une mission visant à promouvoir le commerce extérieur des entreprises bruxelloises avec l'unique démocratie de la région, quand, comme l'a rappelé la députée Viviane Teitelbaum (MR) lors du débat parlementaire, de semblables initiatives en Arabie Saoudite, en Libye, en Egypte, au Liban, au Koweït ou en Algérie mais aussi à Cuba, en Chine ou en Russie ne suscitent pas les réserves que devraient pourtant leur inspirer les innombrables violations des droits de l'Homme constatées dans ces pays.

» lire l'intervention de la députée Sarah Turine (Ecolo)
» lire l'intervention de la députée Viviane Teitelbaum (MR)

Sur le blog de Viviane Teitelbaum : Comment trois députés de la majorité bruxelloise manient l’indignation sélective. Et comment je leur ai répondu.

Belgique-Israël : gros revers pour les boycotteurs

lundi 3 décembre 2012

Mots durs sur l'erreur suicidaire des Juifs d'Europe

"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?

Je voudrais poser une question à ces juifs pieux et stupides qui se renient eux-mêmes et qui vomissent des insultes contre Israël: "En quoi est-ce que ça te gêne, espèce de crétin? Tu vis en Suisse, en France, au Danemark ou ailleurs, alors pourquoi [...] l'effroyable arrivée au pouvoir du néonazisme européen [ne te dérange-t-elle pas]? Tu as beau te déguiser, crétin, as-tu déjà oublié que la Suisse a exigé qu'un J soit apposé dans ton passeport, que les Français t'ont enfermé dans un camp et t'ont livré aux assassins nazis, que l'Europe tout entière a regardé avec complaisance les derniers soubresauts des déportés juifs dans les chambres à gaz d'Auschwitz?"

J'en arrive à conclure que le juif d'Europe est effectivement un personnage nuisible qui déteste voir des armes de défense entre les mains de juifs et voir dans sa propre extermination l'unique solution à sa vie vécue avec une conscience abjecte et confuse. Il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but, tant qu'il n'aura pas été déporté dans un nouvel Auschwitz, battu, dépouillé, tant qu'il n'aura pas creusé sa propre tombe, etc.: tout cela l'étonnera à nouveau, comme autrefois." (10 août 2002)

Sauvegarde, Journal 2001-2003 d'Imre Kertész, traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, Actes Sud, 224 p., 19,80 € (p.p. 157-158)

lundi 22 janvier 2018

Jacques Tarnero: L'antisémitisme, "cette crapuleuse pensée magique" promise à un bel avenir

Jacques Tarnero, sociologue:
"La démonisation d'Israël correspond à la solution la plus facile.  Le refus de penser la part symbolique portée par ce "nom Israël", ce nom de trop, témoigne de ce rétrécissement de l'esprit qui veut gommer ses propres responsabilités par le transfert sur ses victimes et  leurs descendants de ses propres culpabilités.  Tel est le sens de la nazification d'Israël que certains s'efforcent d'insuffler dans les esprits.  Cette question devrait être à la mesure de ce qui fut commis en Europe au siècle dernier quand les deux grands systèmes totalitaires du XXe siècle, le nazisme puis le stalinisme firent, successivement, des juifs leurs cibles privilégiées.  Cette crapuleuse pensée magique semble hélas promise à un  bel avenir.  Tout indique qu'elle a trouvé ses relais.

N'oublions pas les mots de Churchill devant le lâche aveuglement des démocraties face à Hitler.  Il incarnait cette lucidité qui ne se paie pas de mots devant les tyrans et les tyrannies.

Qui inspire la liberté de l'esprit aujourd'hui en France?  Est-ce Albert Camus, Arthur  Koestler, Georges Orwell ou bien Stéphane Hessel, Roger Garaudy et Jacques Vergès?"
Pardès n°55 – Qu’est-ce qu’un acte antisémite?, sous la direction de Shmuel Trigano, 2014, p.p. 59-60.

Citations de:

Winston Churchill comprit la centralité de l'antisémitisme dans l'idéologie nazie

Arthur Koestler: "La qualité de Juif c'est la condition humaine portée à l'extrême"

George Orwell décrit l'antisémitisme des Marocains et des Européens à Marrakech (1939)


Albert Camus, réflexion sur l'antisémitisme en France
George Orwell

samedi 26 décembre 2009

La délégitimisation d'Israël passe par Londres, Bruxelles et Madrid

Londres, Bruxelles et Madrid seraient devenus des "pôles de délégitimisation d'Israël", selon le rapport de l'Institut Reut de Tel Aviv qui sera présenté la semaine prochaine à Ashley Perry, conseiller du Vice Ministre des affaires étrangères Danny Ayalon. Toronto et Berkeley sont également pointés dans le rapport.

"Le rapport indique que les ennemis traditionnels d'Israël sont de plus en plus souvent rejoints dans leur bataille par des groupes anti-sionistes dotés de vastes réseaux, des associations de droits de l'homme hostiles et des islamistes radicaux locaux qui utilisent des armes dans les domaines culturel, académique, juridique et financier contre ce qu'ils considèrent comme un Etat paria illégitime qui a sa capitale dans Jérusalem occupée. Ils oeuvrent à la diabolisation d'Israël et veulent faire passer Israël pour une Afrique du Sud d'apartheid du 21ème siècle. Ces groupes sont concentrés dans plusieurs grandes villes, que Reut appelle "les pôles de délégitimisation".

Cette campagne est ancienne et bien connue. L'intellectuel américain Paul Berman, auteur de Les Habits neufs de la terreur a déclaré : "Les comparaisons d'Israël à l'apartheid - ou les comparaisons plus radicales et de nos jours plus fréquentes aux nazis - ont fait irruption en Europe de l'Ouest et dans le monde arabe dans les années 1970, et maintenant on les trouve partout."
________
Israel’s new battlefields: Hubs of delegitimization, par Amir Mizroch, The Jerusalem Post (extraits)

A new report by the Reut Institute, a Tel Aviv-based national security and socioeconomic policy think tank, maps out the "new battlefield" in which Israel finds the legitimacy of its very existence attacked by a wide array of organizations and individuals in global centers like London, Toronto, Brussels, Madrid and Berkeley.

The report, which also makes recommendations for possible remedies, is to be presented next week to Deputy Foreign Minister Danny Ayalon's adviser Ashley Perry, and will also be presented at the Herzliya Conference in January. The report's authors spent two weeks in London interviewing some 45 people, including members of Muslim groups and anti-Zionist Jewish organizations, and academics, journalists, pollsters, jurists, activists and politicians.

Beginning with Israel's traditional strategic concept, conceived by David Ben-Gurion, which posits that to win its wars, the IDF would have to take the fight to its enemies, the Reut report posits that increasingly, Israel cannot "win" its wars in the traditional sense as it is not up against conventional Arab armies, and there is no decisive victory over an enemy army to be had.[...]

The report states that Israel's traditional enemies have increasingly been joined in battle by widespread networks of anti-Zionist groups, hostile human rights organizations and homegrown radical Islamists that use cultural, academic, legal and financial weapons against what they see as an illegitimate pariah state with its capital in occupied Jerusalem. They are trying to demonize Israel, to turn Israel into the Apartheid South Africa of the 21st century. These groups are concentrated in several large cities, what Reut calls "Hubs of Delegitimization."[...]

Reut's report distinguishes between "soft critics" of Israel and "hard-core delegitimizers," and posits that the hard-core group, made up of anti-Zionists, anti-Semites and radical Islamists, is always trying to coopt the "soft critic" group into a more radical position. Their goal is to blur the difference between legitimate criticism of Israeli policy and Israel's basic legitimacy. Reut's team suggests an effort should be made by Israel's defenders to drive a wedge between the soft and hard core critics of Israel in London. The soft critics are human rights groups like Oxfam that are critics of Israeli policy but not necessarily of its legitimacy.

According to Calev Ben-Dor, a member of the Reut mission to London, the perceived lack of options for those opposed to Israeli policy and wanting to "do something" to help Palestinians creates an "option vacuum" which often leads "soft critics" (those unhappy with specific Israeli policies) to adopt the positions of "hard delegitimizers" (who seek to undermine Israel's existence). A successful fight against delegitimization will have to include suggestions for how to drive a wedge between these two groups, Ben-Dor says. [...]
Photo: Bruxelles, 11 janvier 2009: nazification d'Israël et déferlement antisémite

vendredi 8 février 2019

Le plus célèbre journaliste juif allemand défie le parti de droite extrême AfD chez eux


David P. Goldman @ Tablet:

“When does a Jew have the opportunity to appear in a room full of Nazis, neo-Nazis, crypto-Nazis and para-Nazis?” said the German-Jewish writer Henryk Broder, speaking in Germany’s Bundestag to the parliamentary caucus of the right-wing Alternative für Deutschland (AfD) on Jan. 19. “Many of you may never have seen a living Jew in the flesh, and are waiting for the room to fill up with the stink of garlic and sulphur” Broder told his audience, confronting the AfD’s members of parliament in the best tradition of Jewish irony and setting in relief Germany’s great political dilemma: Is it possible to speak of a German national revival without apologizing for the unspeakable crimes of German nationalism in the past? […]

Broder excoriated the sort of political correctness that equates “climate change denial” with Holocaust denial,” but added that he favored some politically correct restrictions: “You don’t put your feet on the table, you don’t burp during dinner, and you don’t call the 12 worst years of Germany history ‘a speck of bird dung.’” This referred to a remark by AfD Vice Chairman Alexander Gauland that the Hitler period was only a speck of bird dung in the great sweep of German history, and he said it to Gauland’s face.

It was in the interest of fair play that he accepted the invitation, Broder explained. The AfD began as a Euroskeptic party critical of Europe’s common currency, but shifted to an anti-immigration platform after Chancellor Angela Merkel’s decision to accept 2 million Muslim migrants into Germany in 2015 and 2016. That was not an uncontroversial decision and the AfD’s pivot to opposing immigration gained the party a substantial following. Merkel’s mentor Helmut Kohl, the great Cold War chancellor who guided the country to reunification, bitterly opposed her migration policy. The AfD became important only because Germany’s center-right party excluded opposition to a social policy that threatened to change the character of German society.

Merkel has put German Jews in a dilemma. After street attacks by young Muslims, the Central Council of Jews in Germany warned Jews not to walk in public with a kippah. Chancellor Merkel deplored the attacks, but her migration policy made them inevitable. Consequently, a small group of German Jews joined the AfD, arguing that the greatest threat of anti-Semitism comes overwhelmingly from Muslim migrants and their supporters on the left.

This in my view is too simple. I have talked extensively with a number of prominent AfD leaders and while they are not anti-Semites, they continue to tolerate louts like Alexander Gauland, who minimize the singular evil of the Nazi extermination campaign.

That is why I have supported Angela Merkel against the AfD, to the consternation of many of my conservative friends. The AfD continues to tolerate leaders like Björn Höcke, who called the national Holocaust Memorial in Berlin “a disgrace.” But Germany needs a party such as the AfD should have been, and might yet become, a party more like the old Christian Democratic Union of Helmut Kohl, able to assert Germany’s national interests today without temporizing about its terrible past. There are decent men and women in the AfD struggling with these issues. They have not yet succeeded.

The failure of the AfD to purge itself of the stink of the German past has cost it dearly. At the national level, it crested at 18 percent support last year, falling back to about 14 percent today. To a great extent it is a regional party, with strong support in the economically depressed provinces of the former East Germany and much lower support in the prosperous West.
Lire l'article complet

Le discours de Broder en anglais "Shalom everyone" et en allemand

Le blog auquel Henrik Broder collabore: Die Achse des Guten

Lire également
Henryk Broder, le Juif qui dit aux Allemands la vérité sur eux-mêmes…
De Marion von Dönhoff à Günter Grass: la longue tradition de nazification d'Israël en Allemagne

samedi 7 avril 2012

Richard Wagner, un antisémite maître spirituel de Hitler?

"Une chose me touche au plus profond de moi-même: ce Wagner avait dit de lui-même qu’il était le plus allemand de tous les Allemands. Et pour nous qui avons porté au pinacle la langue et la philosophie allemandes dont il se prétendait le produit le plus abouti, ne sommes-nous pas passés à côté de l’essentiel?"
À propos du livre de Pierre-André TAGUIEFF, Wagner contre les Juifs (Berg International, 2012), par Maurice-Ruben HAYOUN (Sur le ring)

Définir aussi précisément que possible l’antisémitisme de Wagner, sans tomber dans l’anachronisme, ni céder à des raccourcis faciles, tel est l’objectif largement atteint de ce nouveau livre de notre éminent collègue Pierre-André Taguieff. Depuis le beau livre du grand historien israélo-hongrois Jacob Katz qui avait travaillé sur cette même question (Wagner et la question juive, traduit en 1986), deux écoles s’affrontent sur cette question, à la fois  épineuse et cruciale: existe-t-il une ligne historique directe ou indirecte entre la détestation des Juifs par Wagner et l’antisémitisme exterminateur des Nazis? En termes plus crus: Wagner a-t-il été d’une manière ou d’une autre une sorte de maître à penser d’Hitler, au point de l’influencer dans son génocide largement planifié du peuple juif? De la réponse à cette question dépend l’honorabilité ou, au contraire, la déchéance morale du grand musicien. Sans même parler du discrédit qui rejaillirait alors immanquablement sur son œuvre. Il y a, comme vient de l’écrire deux tendances, grosso modo: l’une prétend que l’auteur de toute cette mythologie musicale germanique n’avait rien à voir avec l’hitlérisme et que sa judéophobie, largement partagée par d’innombrables secteurs de la population allemande au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, faisait partie du Zeitgeist, tandis que l’autre entend établir un rapport incontestable de cause à effet entre les écrits théoriques de Wagner et l’antisémitisme racial et génocidaire des Nazis.

Pierre–André Taguieff a subtilement évité cet écueil dès son titre puisqu’il parle d’un Wagner contre les Juifs. Sans plus. Le reste, le lecteur attentif le découvrira s’il a, comme nous l’espérons, la patience de regarder les choses de près.

L’antisémitisme wagnérien est incontestable mais encore faut-il en définir la nature. Wagner a incontestablement cherché à montrer, voire à prouver que la germanité était inconciliable avec la judéité. Et ce triste débat a connu un prolongement après la mort de Wagner, en 1912 dans la revue pangermaniste Kunstwart, entre Moritz Goldstein et Ernst Lissauer, le premier se voulait partisan de l’affirmation de l’identité juive tandis que l’autre, auteur du tristement célèbre chant de haine contre l’Angleterre (Haßgesang gegen England), optait résolument pour une fusion, une disparition des Juifs au sein de l’ethnie allemande. Détail significatif: le rédacteur en chef de cette revue pangermaniste, Ferdinand Avenarius, a reconnu avoir près d’une centaine de lettres de ses lecteurs.  Il y a de nombreuses années, j’avais eu l’occasion de publier la traduction française de ces textes dont l’arrière-plan wagnérien n’était guère douteux.

mardi 13 janvier 2009

Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles

"Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) dénonce la participation de représentants des partis politiques démocratiques francophones à la manifestation anti-israélienne du 11 janvier 2009 à Bruxelles.

Les slogans antisémites, les drapeaux israéliens brûlés et ceux fièrement exhibés du Hamas et du Djihad islamique, tous deux inscrits sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne, les étendards du Hezbollah, les calicots associant Israël au nazisme, ceux comparant Auschwitz ou Dachau à Gaza, les poupées empalées d'enfants ensanglantés, les posters de Hassan Nasrallah et de l'Ayatollah Khomeiny, les mannequins à la taille ceinte d'explosifs ou l'instrumentalisation indécente d'enfants n'ont pas décidé Philippe Moureaux, André Flahaut, Emir Kir et Françoise Dupuis (Parti socialiste), Isabelle Durant et Josy Dubié (Ecolo), Jean-Paul Procureur (cdH) ainsi que Richard Miller et Mustapha El Karouni (MR) à abandonner le cortège.

Le CCOJB est indigné par la caution que ces élus ont apporté à un rassemblement anti-israélien fortement veiné d'antisémitisme et de négationnisme. Le CCOJB se réserve la possibilité de déposer plainte pour ces faits contre chacun des appelants à manifester.

Le CCOJB est également outré par le soutien qu'ils ont accordé aux terroristes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique, installant de la sorte dans notre pays les antagonismes d'un conflit lointain avec ses conséquences déjà avérées sur une partie de la communauté nationale.

Le CCOJB condamne les violences qui ont ponctué cette "manifestation pacifique", les voitures renversées et incendiées, les vitrines brisées, le mobilier urbain vandalisé, les véhicules de presse endommagés, la blessure infligée au député Richard Miller et l'agression des forces de police par des manifestants.

Le CCOJB regrette vivement que les partis politiques et les organisateurs ayant appelé à la manifestation aient à ce point sous-estimé les risques qu'un tel rassemblement fait peser sur l'ordre public, le respect et la cohésion de notre société plurielle, et n'aient pas pris toutes les dispositions utiles à cette fin pendant son déroulement.

Joël Rubinfeld, Président"

Tzipi Livni, Ministre des Affaires étrangères de l'Etat d'Israël
= La femme d'Hitler (Hitler's Wife)

mercredi 21 juillet 2010

Bruxelles pourrait devenir, dans un futur proche, la capitale de l’antisémitisme

"Cette nouvelle extrême droite, travestie en extrême gauche 'morale', excelle aussi dans un antisionisme tellement primaire, qu’il en arrive à flirter avec des thématiques fascisantes. La manifestation propalestinienne du 11 janvier 2009 [Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de BruxellesBruxelles: photos d'une manifestation anti-israélienne (31/12/2008), Manifestation à Bruxelles : la foule crie "Hamas, Jihad, Hezbollah" (31/05/2010)] – infestée de slogans judéophobes - a montré que, si nous n’y prenons garde, Bruxelles pourrait devenir, dans un futur proche, la capitale de l’antisémitisme."

"A l’attention des membres du conseil d’administration et du comité de soutien de RésistanceS

Appel de Claude Demelenne - POUR UN DEBAT SUR LA NOUVELLE EXTREME DROITE

Chers amis,

Membre du comité de soutien de RésistanceS.be, l’Observatoire belge de l’extrême droite, depuis sa création, en 1997, je renouvelle ma cotisation pour 2010. La lutte contre les organisations et l’idéologie d’extrême droite, le racisme et le nationalisme dans ses formes anti-démocratiques, reste d’actualité.  En tant que membre du comité de soutien, je voudrais souligner la nécessité de mieux prendre en compte, dans l’action de RésistanceS, l’apparition d’une nouvelle extrême droite, dont le danger ne peut plus être minimisé.

Cette extrême droite porte un faux nez de gauche. Elle flirte souvent avec ce qu’il convient d’appeler le fascisme islamiste. Par exemple, certains membres du parti « Egalité » - situé à la gauche de la gauche – défendent l’alliance entre les communistes et les islamistes, pour combattre les Etats-Unis et Israël. D’autres, également catalogués « très à gauche », banalisent ou soutiennent ouvertement l’ « humoriste » et désormais homme politique, Dieudonné, plusieurs fois condamné pour ses propos anti-juifs. Il existe, à Bruxelles, un petit lobby pro-Dieudonné – sorte d’extrême droite «dieudonnesque » - très militant, qui avait notamment réussi à infiltrer l’ancienne rédaction de Pan, avant le rachat de cet hebdomadaire par Père Ubu.

Cette nouvelle extrême droite, travestie en extrême gauche « morale », excelle aussi dans un antisionisme tellement primaire, qu’il en arrive à flirter avec des thématiques fascisantes. La manifestation propalestinienne du 11 janvier 2009 – infestée de slogans judéophobes - a montré que, si nous n’y prenons garde, Bruxelles pourrait devenir, dans un futur proche, la capitale de l’antisémitisme.

lundi 7 juin 2010

Quand Israël entre à Gaza le soir il y a des émeutes à Bruxelles

"La situation au Moyen-Orient a un rapport avec le degré de radicalisation des musulmans de Belgique, principalement à Bruxelles. [...] Ce que je peux affirmer c'est que quand Israël met un pied dans la bande de Gaza le soir même nous avons des émeutes à la Bourse."

Source: repris du blog du commentateur politique Luc Van Braekel (Glenn Audenaert over de moslims in Brussel)

Glenn Audenaert, directeur de la police judiciaire de Bruxelles, était vendredi l'invité du programme Phara de Aguirre de la chaîne publique flamande VRT-Canvas.

Traduction de la transcription d'extraits de son intervention [à la 42' sur cette vidéo] reprise du blog de Luc Van Braekel :

"Mon expérience professionnelle me permet de dire que la situation au Moyen-Orient a un rapport avec le degré de radicalisation des musulmans de Belgique, principalement à Bruxelles. Selon des études, la population musulmane sera majoritaire dans la région de Bruxelles capitale dans cinq à huit ans et le taux de chômage qui frappe cette population contribue à sa marginalisation."

"Ce que je peux affirmer c'est que quand Israël met un pied dans la bande de Gaza le soir même nous auvons des émeutes à la Bourse. Nous ne pouvons pas prétendre que le contexte international n'a pas d'incidence sur ce qui se passe chez nous."

Voir également :
- L’inquiétude des juifs belges
- Devant la Bourse de Bruxelles: des centaines de manifestations anti-israéliennes (2009)
- Bruxelles ressemble de plus en plus à Beyrouth et Istanbul, selon Aijaz Zaka Syed
- Brussels: If Israel goes into Gaza, we'll have riots that evening
- Bruxelles: photos d'une manifestation anti-israélienne
- Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles  
- Belgische moslims sponsoren terrorisme

samedi 8 septembre 2012

La nouvelle moisson de livres d'Israël-bashing débute en France avec Gilbert Achcar

Contexte: L'historien américain Jeffrey Herf critique le livre de Gilbert Achcar Les Arabes et la Shoah. Gilbert Achcar et l'inversion de la Shoah contre les Juifs et les Israéliens, par Petra Marquardt-Bigman. Les Arabes et le Holocauste: la vérité, réponse à Gilbert Achcar, par Bataween.  Achcar est un fan, comme Stéphane Hessel, du "tribunal" créé par le belge Pierre Galand Tribunal Russell sur la Palestine.  Richard Millet, qui a assisté à une conférence d'Achcar en 2010 à Londres, résume la thèse de celui-ci en six points:
1. The Arabs bear no responsibility at all for the Holocaust.
2. The Israelis have Nazified the Palestinian people.
3. This Nazification has come about by Israel’s broadcasting of the Mufti’s connections with Hitler during WW2.
4. The Israelis must apologise for the Nakba (the Palestinian catastrophe of 1948) for there to be peace.
5. The Israelis are today still frozen with fear by Holocaust.
6. Any anti-Semitism and Holocaust denial in the Arab world is purely a result of Israel’s aggression or Israel’s societal shift to the right. Lire la suite ICI.
Combattants du Hezbollah.  Selon Gilbert Achcar le motif de leur salut nazi est
la conséquence du comportement des Juifs israéliens. (R. Millett)
L'appétit en France pour l'Israël-bashing ne connaît pas de crise. Chaque année une impressionnante moisson de livres consacrés à l'Israël-bashing - les auteurs disent tous à peu près la même chose mais chacun se croit absolument original.  Et voici que le premier de cette abondante moisson commence avec un ouvrage du très controversé Gilbert Achcar.  Nicolas Weill dans le Monde en fait l'éloge dans un article intitulé Révisionnisme oriental.

 Extraits:

"Auteur d'un ouvrage remarqué et abondamment traduit, Les Arabes et la Shoah (Actes Sud, 2009), l'historien Gilbert Achcar, né au Liban et professeur à l'université de Londres, ne dissimule ni son soutien à la cause palestinienne ni l'aversion que lui inspire la tendance croissante à la négation du génocide à l'oeuvre au Moyen-Orient. La réception enthousiaste qui y fut accordée à Roger Garaudy, un ex-communiste converti à l'islam et aux révisionnismes en matière d'Holocauste, n'en est qu'un des symptômes.  [...]

Ce négationnisme nuit, dit-il, à la cause arabe. Ne risque-t-il pas de fournir à l'assimilation entre cause palestinienne et nazisme, que la propagande israélienne tente de répandre depuis Ben Gourion, un semblant de confirmation?

mardi 10 avril 2012

Slogans de soutien à Grass de "pacifistes" allemands

Manifestants pour la paix à la Ostermarsch de Berlin le 7 avril.


Ecriteau jaune: "Restez ferme Herr Grass! Contre les voyous du Welt, Bild et Taz [TagesZeitung, un journal socialiste]. La paix a besoin de vous. Où sont les autres?"

Ecriteau blanc: "Ca me plairait d'être traité d'antisémite si ça fait progresser la paix."

"Où sont les autres?" - visiblement il n'y avait pas beaucoup de monde.

Source (via Israelly Cool)
De Marion von Dönhoff (1948) à Günter Grass (2012): une très longue tradition de nazification d'Israël en Allemagne

mardi 10 février 2009

Belgique: la colère de la Communauté juive

Le 11 janvier, dans les rues de Bruxelles, plusieurs lignes rouges ont été franchies

"Et comment doit-on interpréter le fait que les présidents de trois des quatre formations politiques francophones manifestent le 11 janvier dans les rues de notre capitale aux côtés de ceux qui appellent ouvertement au meurtre de Juifs et au Djihad, à l’ombre des drapeaux de mouvements terroristes dont l’objet fondateur est l’éradication de l’Etat d’Israël ?"

"(...) La colère que la Communauté juive a de plus en plus de mal à contenir est d’abord liée au fait qu’à l’occasion de l’opération israélienne contre le Hamas à Gaza, l’implication de certains dirigeants politiques a pris une dimension nouvelle. Il n’est pas question de mettre en doute ici la sincérité de leur émotion quant aux nombreuses victimes civiles de cette guerre; même si l’on peut la trouver sélective au regard d’autres conflits bien plus meurtriers et surtout à l’aune de leur silence assourdissant pendant que les missiles islamistes s’abattaient aveuglément sur les populations civiles du Sud d’Israël au cours de ces trois dernières années. Il n’est pas question non plus de leur dénier le droit d’éprouver de la sympathie pour la cause palestinienne, même si l’on peut être surpris de la confusion qu’ils entretiennent entre la défense de cette cause et celle d’un mouvement terroriste. Il n’est pas question enfin de critiquer l’initiative du gouvernement belge, inspirée par un appel du Cdh, de transporter des enfants palestiniens blessés pour qu’ils soient soignés ici, même si l’on se doit de souligner qu’il s’agit d’une première dont n’ont jamais bénéficié des enfants congolais, darfouris ou tchétchènes.

Il n’y a plus aucun tabou
Combien de fois faudra-t-il répéter que la critique de la politique de l’Etat d’Israël est légitime mais non sa criminalisation ni sa nazification ? Pendant longtemps cette stigmatisation antisioniste fut le fait des franges les plus extrêmes de la gauche radicale, de la droite antisémite et d’une partie, conséquente il faut le dire, de la population arabo-musulmane abreuvée des prêches antisémites de certains imams et de la propagande véhiculée par les chaînes satellitaires arabes. Mais lorsque ce sont des acteurs politiques de premier plan qui se l’approprient, la situation n’est plus la même, car elle enlève toute légitimité à la défense d’Israël.

C’est exactement ce que fait M. Di Rupo lorsqu’il appelle à traîner les "criminels de guerre israéliens" devant la justice internationale. En tenant de tels propos, il fait de ceux qui soutiennent le droit d’Israël à protéger sa population, des apologistes d’actes supposés contraires aux droits humains, il criminalise donc leur opinion en les rendant complices de ces faits. Est-ce comme cela que le Président du Parti Socialiste entend lutter pour que le conflit ne soit pas importé en Belgique ?

Et comment doit-on interpréter le fait que les présidents de trois des quatre formations politiques francophones manifestent le 11 janvier dans les rues de notre capitale aux côtés de ceux qui appellent ouvertement au meurtre de Juifs et au Djihad, à l’ombre des drapeaux de mouvements terroristes dont l’objet fondateur est l’éradication de l’Etat d’Israël ? Il était déjà irresponsable de la part de ces partis de se joindre à l’appel à manifester alors qu’ils savaient pertinemment la manière dont la procession allait se dérouler, les actes crapuleux qui y seraient commis et les paroles nauséabondes qui y seraient prononcées. Mais qu’aucun d’entre eux n’ait trouvé approprié de quitter la manifestation et de regretter publiquement d’y avoir été associé est proprement ignoble.

Comment enfin doit-on interpréter le concours de SMS (La Dernière Heure du 15/01/2009) lancé à destination des populations allochtones pour faire valoir, entre le PS et le Cdh bruxellois, celui des deux qui a fait montre de la position la plus anti-israélienne ? Alors qu’ils prétendent les combattre, ces responsables politiques sont devenus les complices objectifs de l’importation du conflit en Belgique et de l’explosion antisémite qui la caractérise.

Et quoi qu’en disent Elio Di Rupo [PS], Joëlle Milquet [Cdh] ou Isabelle Durand [Ecolo], et quelle qu’ait été la motivation réelle de leur mobilisation, s’associer à des organisations et des individus qui sont responsables des actes de violence commis à l’encontre de la Communauté juive de Belgique, c’est apporter une légitimité supplémentaire à leur haine antisémite et leurs délits.

La délégitimisation du projet sioniste, la peur de se confronter à la menace islamiste locale et un clientélisme électoral de bas étage sont donc les trois facteurs qui, selon nous, expliquent le fait qu’aujourd’hui toutes ces lignes rouges ont été franchies.

La fracture qui s’est installée est profonde, et même si le poids électoral de la communauté juive est insignifiant et qu’aucune violence n’est à craindre de sa part, il serait salutaire que nos dirigeants en prennent conscience, admettent que leur attitude est profondément indigne car, cette fois, ce sont eux qui se trouvent du mauvais côté du "cordon sanitaire"* et qu’ils oeuvrent enfin pour que les Juifs de Belgique n’aient plus à s’interroger sur le fait de savoir si leurs enfants ont encore un avenir dans notre pays… On peut rêver, non ?"

Source: article "Importation du conflit: toutes les limites sont franchies" d'Emmanul Stark repris du site du mensuel Contact J

* Le
"cordon sanitaire" est le nom donné, en Belgique, au dispositif politique et médiatique visant à éviter que des partis politiques extrémistes (principalement d'extrême droite) ne se retrouvent dans une coalition au pouvoir.

-
Faire son gras électoral sur le dos des cadavres de Gaza...
- Négationnisme lors de la manifestation pro-palestinienne à Bruxelles
- Manifestation anti-israélienne à Bruxelles "bon enfant" ou antisémite ?
- Bruxelles: photos d'une manifestation anti-israélienne

jeudi 31 décembre 2009

31 décembre 2008: déferlement d'antisémitisme dans les rues de Bruxelles

Nous avions fait part dans ce site de notre profonde consternation lors de la manifestation du 31 décembre 2008 à Bruxelles qui préfigurait celle tout aussi consternante du 11 janvier.

Interrogé par Gérald Papy dans La Libre Belgique (10-11/01/2009), "Poussée de l'antisémitisme", Joël Rubinfeld, président du CCOJB, s'inquiétait de la tournure violente que prenaient les manifestations quasi quotidiennes:

"Joël Rubinfeld, le président du CCOJB, s’inquiète, en outre, plus particulièrement des slogans antisémites qui sont proférés lors des manifestations "quasi quotidiennes" de militants pro-palestiniens. Tout en demandant à voir ses effets concrets, il se félicite de la réaction rapide du nouveau ministre belge de l’Intérieur, Guido de Padt, visant à renforcer la protection des bâtiments juifs. Mais il s’étonne tout de même qu’"au nez et à la barbe des policiers, des manifestants puissent lancer des slogans antisémites sans être inquiétés". Il en conclut que "l’antisémitisme est sorti de la clandestinité".

Joël Rubinfeld juge que la classe politique, à travers les déclarations de certains de ses dirigeants, porte une lourde responsabilité dans le climat qui, à son estime, encourage ces comportements. Et le président du CCOJB n’épargne personne. De Louis Michel (MR) qui "malgré la connaissance qu’il a du dossier, multiplie les sorties intempestives et renvoie dos à dos un groupe terroriste, le Hamas, et un gouvernement démocratique, Israël" à Elio Di Rupo (PS) qui, motivé par une "approche électoraliste", ose recommander que "les dirigeants israéliens soient poursuivis par la justice internationale" en passant par Joëlle Milquet qui "ferait bien de proposer que l’avion qui rapatriera des blessés palestiniens de la Bande de Gaza - qui peut s’opposer à une mesure comme celle-là ? - fasse un stop au Congo". Mais Joël Rubinfeld réserve une mention particulière à Isabelle Durant (Ecolo) pour ne pas s’être désolidarisée de l’initiative de son député, Fouad Lahssaini, qui avait invité, en décembre, des responsables du Hezbollah au Parlement belge, et pour avoir été la seule responsable politique à participer à la manifestation pro-palestinienne du 31 décembre, à Bruxelles. [Apologie du terrorisme et diatribes antisionistes du Hezbollah à la Maison des Parlementaires]

Or, dimanche, d’autres personnalités (les socialistes Elio Di Rupo, Philippe Moureaux et des responsables du cdH sont annoncés) se joindront à un autre rassemblement, dans les rues de la capitale, le PS et le cdH, en plus d’Ecolo, ayant appuyé un nouvel appel à manifester lancé par des ONG (lire ci-contre). Et Joël Rubinfeld de s’interroger : "Si des slogans antisémites sont lancés, quitteront-elles le cortège ?"?" [A Bruxelles : nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues]

On connaît la réponse. Ils étaient là le 11 janvier et ils n'ont pas quitté le cortège ! Heureusement ni aucun politicien flamand ni aucune formation politique flamande ne s'est associé à cette manifestation.
Entre 7.000 et 10.000 manifestants ont défilé le 31 décembre dans les rues de Bruxelles pour protester contre les raids israéliens à Gaza.

Gaza s'invite à Bruxelles ?
Ces photos affligeantes ont été prises à la Place des Martyrs où se trouve le monument dédié aux héros morts lors de la Révolution de 1830 et où reposent "les restes des 445 citoyens morts dans les mémorables journées de septembre et qu'un monument transmettrait à la postérité les noms de ces héros et la reconnaissance de la Patrie". Plusieurs cabinets ministériels de la Communauté flamande se trouvent dans la place.
La statue qui représente la Patrie est coiffée de la profession de foi de l'islam



Des drapeaux israéliens et américains sont brûlés

Drapeaux du Hezbollah

Défilé dans les rues de Bruxelles