"La censure palestinienne s'éclaire donc à la lumière de la Bible. D'où venaient les Hébreux de Babylone, si ce n'est de Palestine dont ils étaient les habitants? On sait que les dirigeants Palestiniens et nombre de leurs supporters nient le lien historique des Juifs avec la terre d'Israël. "By the Rivers of Babylon" exprime magnifiquement ce lien, et en dansant! Interdire la chanson, c'est donc un acte clair de négationnisme, sur le point le plus sensible, le lien historique des Juifs avec la Palestine."
Texte repris du site Autour de la Liberté de Pierre Raiman
"By the Rivers of Babylon", le tube disco des années 70 censuré par le Palestine Art festival à Ramallah, à l'occasion du concert donné par le groupe Boney M! [Disco legends Boney M asked not to play their hit Rivers Of Babylon... at a Palestinian pop concert]
De prime abord cela peut sembler complètement incongru. En quoi ce morceau rétro qui a fait le tour des boîtes de nuit et des clubs du monde entier, qui est toujours la troisième meilleure vente de single de tous les temps au Royaume-Uni, peut provoquer la censure des organisateurs d'un festival artistique qui se veut précisément ouvert au monde extérieur? Après tout Ramallah n'est pas Gaza. Cette censure n'est pas dictée par les fanatiques du Hamas pour les dances suggestives de Boney M, et le groupe reste bienvenu au festival.
La raison est ailleurs, elle est extraordinaire et au cœur du conflit israélo-arabe. "By the Rivers of Babylon" est une reprise disco irrésistible du vieux tube jamaïcain et rastafarien des Melodians en 1970, apparue dans le film "The Harder they Come" en 1972.
Les Rastafariens sont un mouvement biblique né dans les années 30 dont les membres vénèrent Hailé Sélassié, le roi d'Éthiopie, surnommé le Lion de Juda. Les références à la Bible sont permanentes et mélangent christianisme et judaïsme, Afrique et Sion. Le mouvement des Hébreux noirs qui ont immigré en Israël et ont finalement été reconnus citoyens d'Israël après un long combat, en est issu.
Mais "By the Rivers of Babylon" fait surtout référence au Psaume 137 qui parle de l'exil des Hébreux à Babylone en 537 avant Jésus Christ. "By the rivers of Babylon we sat and wept when we remembered Zion ... For there they that carried us away captive required of us a song ... How can we sing the songs of the LORD while in a strange land?"
La censure palestinienne s'éclaire donc à la lumière de la Bible. D'où venaient les Hébreux de Babylone, si ce n'est de Palestine dont ils étaient les habitants? On sait que les dirigeants Palestiniens et nombre de leurs supporters nient le lien historique des Juifs avec la terre d'Israël. "By the Rivers of Babylon" exprime magnifiquement ce lien, et en dansant! Interdire la chanson, c'est donc un acte clair de négationnisme, sur le point le plus sensible, le lien historique des Juifs avec la Palestine.
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Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
* Réflexion sur le Tehilim – Psaume 137 par Albert Bensoussan
http://www.terredisrael.com/
wordpress/?p=436
* Banale manifestation à Ramallah
http://jssnews.com/2010/03/23/banale-manifestation-a-ramallah/
* L’occupation israélienne- Quel acharnement !?
25/07/2010 - Jonathan D. Halevi -
http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=276
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