mardi 27 juillet 2010

En Turquie David Cameron critique Israël et dit que Gaza est "une prison à ciel ouvert"

Le Président ministre britannique David Cameron est considéré comme un grand ami d'Israël. 

Et pourtant ... en visite officielle en Turquie M. Cameron n'a pas hésité à lancer à plusieurs reprises de violentes critiques contre Israël.  Fait que le NouvelObs s'est empressé de relayer dans un article intitulé Gaza est "une prison à ciel ouvert", estime David Cameron

Selon le Jewish Chronicle, M. Cameron affirmé au Parlement turc et devant un parterre d'hommes d'affaires que le raid israélien contre la flottille (turco-européenne) anti-israélienne était ''totalement inacceptable''.  Il a néanoins souligné qu'il reste ... un ami d'Israël. Les Turcs ont certainement apprécié!  En effet, le JC écrit que "ses remarques le rendront cher à ses hôtes turcs, mais feront enrager Israël".

Voir : Cameron on Turkey, Gaza, Israel (Harry's Place)

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Vielle histoire, vieux contentieux:

Une Solution : le régler sur le dos d'Israël ...

22 juillet 1878 : Le général Sir Carnet Wolseley, premier haut commissaire britannique à Chypre, débarque à Larnaca et vient occuper l’île au nom de la reine Victoria. Il s’engage à garantir les libertés et la sécurité des habitants mais l’évêque Kyprianos de Cition lui rappelle l’union des Îles ioniennes à la Grèce et exprime l’espoir des Chypriotes d’une même union à la mère patrie, l’occupation anglaise ne devant être qu’un régime provisoire.

1er août 1878 : Signature d’une nouvelle convention anglo-ottomane qui donne à la Grande-Bretagne le droit de légiférer dans l’île au nom de la reine et de régler toutes affaires commerciales et consulaires sans immixtion de la Sublime Porte.

1882 : Le conseil législatif du haut-commissaire britannique est remplacé par un conseil de 18 membres, dont six fonctionnaires anglais nommés par la Couronne et de douze membres élus dont neuf Grecs et trois Turcs. Le pouvoir exécutif demeure, lui, aux mains du haut commissaire, assisté d’un conseil exécutif constitué de sept membres, dont quatre fonctionnaires anglais, deux Grecs et un Turc. Dans les six villes et dans les plus gros villages, des conseils municipaux sont désormais élus et désignent eux-mêmes un maire. Dans ces conseils, la représentation des Grecs et des Turcs est proportionnelle au nombre des électeurs de chaque communauté. Dans toutes les villes et les principaux villages, les maires sont grecs, celui de Lefka constituant la seule exception. Ailleurs, dans les campagnes, des autorités locales séparées administrent leurs communautés respectives. L’éducation est prise en charge par chacune des communautés et financée par des taxes spécifiques, le gouvernement du haut-commissaire se bornant à subventionner l’enseignement de l’anglais. Le projet de remplacer l’enseignement du grec par celui de l’anglais dans les écoles primaires est cependant rejeté par le ministre des Colonies Lord Kimberley et le grec demeure ainsi l’une des trois langues officielles de l’île, avec l’anglais et le turc, jusqu’à la fin de la présence britannique. Le tribut exigé par la puissance occupante pèse lourdement sur les finances de l’île et les impôts représentent plus de 17 % du revenu insulaire.

1907 : Voyage à Chypre de Winston Churchill, alors sous-secrétaire d’État aux Colonies. Aux députés grecs qui lui réclament l’union avec la Grèce, il répond " qu’il est naturel que le peuple de Chypre, d’origine grecque, considère son incorporation au sein de ce que l’on appelait sa mère patrie comme un idéal digne d’être poursuivi sérieusement, obstinément et énergiquement. "

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

5 novembre 1914 : L’Empire ottoman, rallié à l’alliance centrale, déclare la guerre à la Grande-Bretagne et à la France. Le roi d’Angleterre annule le même jour la convention anglo-turque de 1878 et proclame l’annexion de Chypre à l’Empire britannique. La souveraineté du sultan sur Chypre est abolie et tous les habitants de l’île deviennent sujets britanniques. Cette annexion unilatérale sera cautionnée par la partie turque lors de la signature des traités de Sèvres en 1920 et de Lausanne en 1923.

23 février 1959 : Signature des accords de Londres. Ils ouvrent une période transitoire de transfert des pouvoirs et de mise en vigueur de la constitution qui ne peut excéder un an. Les accords comprennent le texte définissant les bases constitutionnelles de la nouvelle République, un traité de garantie entre Chypre d’une part et la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni d’autre part, un traité d’alliance entre Chypre, la Grèce et la Turquie, la création de trois commissions chargées de préparer la constitution, les modalités du transfert des pouvoirs et le maintien de la souveraineté britannique sur deux bases militaires (Akrotiri et Dékélia).

15 août 1960 : Fin officielle de la domination britannique sur Chypre. L’indépendance est officiellement proclamée le 16.

La RTCN n'est reconnue que par la Turquie !

Et on ose nous parler de
"colonies" !!!

Les nostalgies ne sont pas portées par ceux dont on voudrait faire les porteurs, ceux-là même dont la légitimité sur leur terre ancestrale est sans équivoque !