"C'est une question tellement américaine!", répond en riant Georg Blochmann, directeur du Goethe-Institut de Tel Aviv, lorsqu'on lui demande comment l'institution culturelle allemande parvient à évaluer sa propre réussite. La réponse de Blochmann est très allemande et vient sous la forme d'un développement de la notion hégélienne du Goethe-Institut, et qui est peut-être mieux comprise par ses activités en Israël - un pays, dit Blochmann, qui a une "relation spéciale" avec l'Allemagne.
Le Goethe-Institut est une institution culturelle qui possède un réseau de 149 branches dans 85 pays. Financé principalement par le ministère des Affaires étrangères allemand, l'Institut est un organisme indépendant et libre de directives politiques. Il agit dans trois domaines principaux : l'enseignement de la langue allemande, le maintien de bibliothèques proposant des textes allemands et du matériel connexe et la planification culturelle au sein de chaque pays.
En Israël, l'Allemagne a investi des milliards de dollars et des décennies de travail pour cultiver, approfondir, et - pour employer un mot contre lequel Blochmann met en garde - normaliser les relations. La preuve est dans l'Institut lui-même: en Israël, un pays d'un peu plus de sept millions d'habitants, l'Institut a deux branches. En Chine, un pays de 1,4 milliard d'habitants, il en a trois ans.
Lire l'article en anglais: The Vice Versa Perception, par Ashley Rindsberg
Via: Norway, Israel and the Jews ('18 magazine' on Israeli culture)
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