lundi 31 août 2009

Paul-Emile Dupret, ou la détestation d'Israël à son comble

"[...] les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation."

"[...] la guerre d'extermination la plus efficace nie, depuis des années, le droit à l'existence de la Palestine."

"Les balles sacralisent le dépouillement, en légitime défense."

"Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les festins continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété que la Bible a attribué, par les deux mil ans de persécution que le peuple juif a souffert [...]."

"Est-ce que la tragédie de l'Holocauste qui fournit une assurance d'impunité éternelle ?"

"L'armée d'Israël [...] sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur."

"les victimes des technologies d'écartèlement humain, que l'industrie militaire essaie, avec réussite, au cours de cette opération de nettoyage ethnique."

"Et comme toujours les pays européens se frottent les mains. [...] La vieille Europe [...] célèbre secrètement ce coup de maître."

A l'occasion de l'expérience rocambolesque vécue par un certain Paul-Emile Dupret et dont les médias belges ont rendu compte (Un avion Air France détourné à cause d'un Belge), nous avons effectué une recherche qui s'est avérée fructueuse au sujet de ce monsieur qui ... travaille au Parlement européen (eh oui !).

La recherche a révélé que Paul-Emile Dupret, un altermondialiste globe-trotter, est interdit de séjour aux Etats-Unis et est un militant anti-israélien outrancier. Il a signé cette pétition Arrêtez les crimes israéliens à Gaza ! (en omettant de préciser ses fonctions au Parlement européen) et dont la coordinatrice est Nadine Rosa-Rosso (Une belge lance une pétition pro-Hamas aux Eurodéputés).

Plus grave encore. Paul-Emile Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte, dont il est par ailleurs le traducteur, rédigé par un Uruguayen catholique d'origine italienne Eduardo Galeano d'une violence inouïe contre Israël qui relève plus de l'invective et de la diffamation que de l'analyse politique, et qui use et abuse des références à la Shoah. Même ceux qui ont l'habitude de lire et d'analyser ce type de prose seront frappés par l'abjection du propos.

On ne peut que regretter que ce monsieur soit actif au sein du Parlement européen, surtout quand on voit avec quel mépris le texte qu'il a traduit et publié parle des Européens.

Notons que le comble du cynisme et de la haine sont atteints, mais probablement également pour se prémunir contre toute charge d'antisémitisme, quand Galeano dédie l'article "à ses amis juifs, assassinés par les dictatures latino-américaines qu'Israël a conseillées".
_____________
Extraits de la traduction par M. Paul-Emile Dupret :

"Opération Plomb impuni

Pour se justifier, le terrorisme d'Etat fabrique des terroristes: il sème la haine et récolte des alibis. Tout indique que cette boucherie de Gaza, qui a pour but, selon ses auteurs, d'en finir avec les terroristes, va réussir à les multiplier.

Depuis 1948, les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation. Ils ont perdu leur patrie, leurs terres, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n'ont même pas le droit d'élire leurs dirigeants. Quand ils élisent ceux qu'ils ne doivent pas élire, ils sont punis. Gaza est punie. Elle est devenue une souricière sans issue, où le Hamas avait gagné démocratiquement les élections de 2006. [...]

Ces sont les fruits de l'impuissance ces missiles faits-maison que les militants du Hamas, coincés à Gaza, tirent à l'aveuglette sur ces terres qui étaient palestiniennes et qui sont usurpées par l'occupation israélienne. Et le désespoir, à la limite de la folie suicidaire, est la mère des bravades qui nient le droit à l'existence d'Israël, des cris sans efficacité aucune, tandis que la guerre d'extermination la plus efficace nie, depuis des années, le droit à l'existence de la Palestine.

De la Palestine, il reste peu déjà. Israël l'a rayée de la carte, pas à pas. Les colons envahissent, et derrières eux, les soldats corrigent les frontières. Les balles sacralisent le dépouillement, en légitime défense.

[L'analogie: Hitler, Bush, Israël]

Il n'existe pas de guerre offensive qui ne se dise défensive. Hitler a envahi la Pologne pour éviter que la Pologne envahisse l'Allemagne. Bush a envahi l'Irak pour éviter que l'Irak envahisse le monde. Lors de chacune de ses guerres défensives, Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les festins continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété que la Bible a attribué, par les deux mil ans de persécution que le peuple juif a souffert, et par la panique provoquée par les palestiniens aux aguets.

Israël est le pays qui n'exécute jamais les résolutions des Nations-unies, celui qui ne respecte jamais les sentences des tribunaux internationaux, et c'est le seul pays qui a légalisé la torture de prisonniers.

Qui lui a donné le droit de nier tous les droits ? D'où vient l'impunité avec laquelle Israël exécute le massacre de Gaza ? Le gouvernement espagnol ne pourrait pas bombarder impunément le Pays basque pour en finir avec l'ETA, et le gouvernement britannique n'aurait pas pu raser l'Irlande pour en finir avec l'IRA. Est-ce que la tragédie de l'Holocauste qui fournit une assurance d'impunité éternelle ? Ou ce feu vert provient-il de la toute puissance dominante dont Israël est le plus inconditionnel vassal ?

L'armée d'Israël, la plus moderne et sophistiquée du monde, sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur. Les victimes civiles s'appellent dommages collatéraux, selon le dictionnaire d'autres guerres impériales. A Gaza, de trois dommages collatéraux, deux sont des enfants. Et il faut ajouter les milliers de mutilés, les victimes des technologies d'écartèlement humain, que l'industrie militaire essaie, avec réussite, au cours de cette opération de nettoyage ethnique.

Et comme toujours, toujours a même chose: A Gaza, à 100 contre un. Pour chaque cent palestiniens mort, un israélien.

Des gens dangereux, nous avertit l'autre bombardement, celui dont se chargent les moyens de manipulation de masse, qui nous invitent à croire que la vie d'un israélien vaut autant que celle de cent palestiniens. Et les médias nous invitent aussi à croire qu'elles sont humanitaires, les deux cent bombes atomique d'Israël, et qu'une puissance nucléaire appelée Iran est celle qui a rasé Hiroshima et Nagasaki.

Celle que l'on appelle la communauté internationale, existe-t-elle ? Est-ce autre chose qu'un club de marchands, de banquiers et de guerriers ? Est-ce un peu plus que le nom artistique qu'utilisent les Etats-unis lorsqu'il font du théâtre

Face à la tragédie de Gaza, l'hypocrisie mondiale se distingue à nouveau. Comme toujours, l'indifférence, les discours creux, les déclarations vides, les déclamations résonantes, les prises de position ambigües, rendent leur tribut à l'impunité sacrée.

Face à la tragédie de Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours les pays européens se frottent les mains.

La vieille Europe, capable de tant de beautés et tant de perversités, verse l'une et l'autre larme tandis qu'elle célèbre secrètement ce coup de maître. Parce que la chasse aux juifs a toujours été une habitude européenne, mais depuis un demi siècle c'est aux palestiniens qu'on en passe la note, eux qui sont aussi sémites et qui n'ont jamais été, et ne sont pas, antisémites. Ils paient, en sang comptant et trébuchant, une facture qui n'est pas la leur."

- Conférence anti-israélienne au Parlement européen
- Belgique: Greta Berlin invitée par Luk Vervaet et encensée par Baudouin Loos

Un autre visage de l'Uruguay:
-
Amitié Uruguay-Israël: "Bienvenido, Presidente Vázquez"

dimanche 30 août 2009

Innovation jihadiste : une bombe dans l'anus

Attentat suicide en Arabie Saoudite, un pays où la confiance règne. La bombe qui a failli tuer le Prince Muhammad Bin Naif était implantée dans le rectum de son agresseur. Les experts qui se sont penchés sur cette curieuse affaire pensent que c'est pour cette raison que l'homme avait refusé la tasse de café qui lui avait été aimablement offerte. Cette méthode avait été choisie de peur que la bombe ne soit détectée lors des fouilles corporelles à laquelle sont soumis les visiteurs du prince saoudien. En effet, un pays où la plus grande confiance règne.

Terrorist Innovation: The Ass Bomb

From the Saudi Gazette:

"The failed assassination attempt on Prince Muhammad Bin Naif, Assistant Minister of Interior for Security Affairs, Thursday night was planned by Al-Qaeda in the Arabian Peninsula which operates from Yemen, sources confirmed.

According to Okaz sources, the bomber who detonated himself only a meter away from the Prince was part of a terrorist cell formed to target oil installations and public figures.

He had slipped into the Kingdom from Mareb, east of Sana’a, Yemen’s Foreign Minister Abu-Bakr Al-Qirbi told The Associated Press. "He was in Yemen," said Al-Qirbi. "He claimed that he was going to hand himself over to Saudi authorities and make a statement to his followers to abandon Al-Qaeda principles."

Okaz sources said the bomb was implanted in the attacker’s rectum, which could explain why he refused to drink coffee at the Prince’s Court.

The bomber had sent word he wanted to surrender personally to the Prince who had ordered that he not be searched to encourage others to come forward.At the Prince’s home in Jeddah’s north Obhur beach area Thursday night around 11.30 P.M., the attacker was in line to enter a gathering of well-wishers for Ramadan when he blew himself up. The Prince was lightly injured in the attack. The bomber died."

Al Arabiya interroge les 'experts' sur la bombe dans le rectum

"Al Arabiya (Arabic) adds more detail than you might be interested in, including interviews with experts on how exactly one can create an assbomb and how long it can be inside one's body. Al Arabiya's version says that the terrorist was searched but not quite that intimately. He was only a couple of meters away from the prince when he detonated, so it looks like Al Qaeda and its terrorist pals will be working a little harder at perfecting this technology."

Des syndicalistes interpellent le syndicat suédois actionnaire d'Aftonbladet

La puissante confédération suédoise des syndicats (LO) détient 50,1% du capital du journal Aftonbladet [1], le tabloïd qui a accusé Tsahal de vols d’organes, et contrôle sa ligne éditoriale.

Une association de syndicats TULIP (Trade Unions Linking Israel and Palestine) vient de demander à LO, "le plus puissant syndicat du pays," s'il compte prendre ses distances par rapport à l'article de Daniel Boström publié par l'Aftonbladet suggérant que l'armée israélienne s'est livrée à un trafic d'organes sur des Palestiniens. Ceci évoque les accusations dont furent victimes les juifs pendant des siècles en Europe - on prétendaient qu'ils commettaient des crimes rituels sur des enfants chrétiens afin de recueillir leur sang pour la confection de matzos (pain sans levain) à l'occasion de la Paque juive.

TULIP publiera la réponse de LO - si réponse il y a.

"Union-owned Swedish newspaper spreads blood libel against Jews

Aftonbladet is a daily newspaper in Sweden, owned by the country’s national trade union center (LO) and editorially controlled by them. It is also the largest circulation newspaper in the country, with more than a million readers. And this week it is the center of a firestorm of controversy.

In its Culture section, the newspaper ran a two-page feature article alleging that the Israel Defense Forces harvest organs from dead Palestinians. And it linked this horrific allegation to the recent arrests in the New York area of some rabbis which involved the sale of a kidney.

Several writers have already gone into some detail about how this all ties in to the centuries-old blood libel, which alleged that Jews kill Christian children and use their blood to bake matzo.
The Swedish government has been reluctant to criticize the newspaper and instead criticized its own ambassador to Israel who had the courage to denounce the publication of this article.

It is not clear if the Swedish unions, which own 50.1% of Aftonbladet, are prepared to distance themselves from this article. We’ve written to the LO today and will publish any reply they send us."

[1] Le restant étant détenu par le groupe de presse norvégien Schibsted.

samedi 29 août 2009

Multiculturalisme à Berlin: cachez-moi ce Grand Mufti allié d'Hitler

"Le Grand Mufti prononça une allocution devant les imams de la Division SS de Bosnie en 1944 et fut un partisan islamique clé de la destruction par l'Allemagne nazie des Juifs d'Europe."

Source: traduction d'un
article par Benjamin Weinthal, JPost

La décision du Centre multiculturel subsidié par l’Etat (Werkstatt der Kulturen) de faire retirer d’une exposition les panneaux qui retracent l’alliance entre le Grand Mufti de Jérusalem, Hajj Muhammad Amin al-Husseini, et Adolf Hitler a provoqué l’indignation du maire du district, du commissaire de l'exposition et de la communauté juive de Berlin.

Karl Rössler, le commissaire de l’exposition, a déclaré au Jerusalem Post que c’est un "scandale" et que la directrice de la Werkstatt, Philippa Ebéné, a cherché à censurer l'exposition. "Il faut, bien sûr, évoquer le nom d'Al-Husseini, un fonctionnaire SS, qui a pris part à l'Holocauste", a déclaré Rössler.

L'exposition est consacrée au "tiers monde au cours de la Seconde Guerre mondiale" et trois des 96 panneaux retracent la collaboration du Mufti avec les nazis. Le Grand Mufti prononça une allocution devant les imams de la Division SS de Bosnie en 1944 et fut un partisan islamique clé de la destruction par l'Allemagne nazie des Juifs d'Europe.

Philippa Ebéné a démenti qu'un "accord" avait été conclu avec la communauté musulmane locale pour fermer l'exposition et a qualifié d’"eurocentrées" les questions des médias à propos d’un tel accord. Elle a expliqué au Jerusalem Post que le but de l’exposition était de "rendre hommage aux soldats des pays" africains qui se sont battus contre les nazis.

Interrogée sur son opposition à l'inclusion des panneaux sur le Mufti, elle demanda à son tour: "y a-t-il déjà eu une cérémonie en Israël pour honorer les soldats [africains] ?".

Karl Rössler a été avisé vendredi dernier que Philippa Ebéné voulait faire enlever les panneaux ayant trait au Grand Mufti, mais il rejeta sa demande. Entre-temps, l’exposition dans sa version non-censurée a été transférée à la galerie Ufer Hallen.

Maya Zehden, une porte-parole de la communauté juive de Berlin, qui compte 12.000 membres, a indiqué au Jerusalem Post que le refus de Philippa Ebéné relève de "l’intolérance", et démontre que la directrice du centre culturel est "incapable d’agir d’une façon démocratique". Elle a demandé au gouvernement de Berlin d'envisager à la remplacer en tant que directrice. Maya Zehden a aussi condamné vivement Günter Piening, le commissaire pour l’intégration et l’immigration de Berlin, pour avoir soutenu la décision d’ Ebéné de censurer l’exposition.
Lire l'intégralité de l'article » (ainsi que les commentaires)

Sur le Mufti et ses disciples :

- Maryland historian links roots of radical Islam with Nazi propaganda Elimination of the Jewish National Home in Palestine: The Einsatzkommando of the Panzer Army Africa, 1942, Klaus-Michael Mallmann and Martin Cüppers, Yad Vashem
- The Mufti and the Holocaust, John Rosenthal on Der Mufti von Jerusalem und die Nationalsozialisten by Klaus Gensicke, Policy Review (The Hoover Institution)
- Middle East Anti-Semitism, by Dr Denis MacEoin, A Liberal Defence of Israel blog

vendredi 28 août 2009

Edward Kennedy, grand défenseur des Juifs d’URSS et d’Israël

"Il s’opposa en son temps à la vente d’armes à la Jordanie et à l’Arabie Saoudite, il lutta contre le boycott d’Israël par les pays arabes et se prononça régulièrement pour que Jérusalem soit reconnue comme capitale d’Israël."

Ted Kennedy 1932-2009

Binyamin Netanyahou : "Ted Kennedy était un vrai patriote américain et un grand ami d'Israël".

Les Kennedy et Israël, c’était naturel

Les Israéliens ont depuis bien longtemps intégré le fait que "les Kennedy et Israël", c’était naturel ["Jamais nous ne tournerons le dos à nos fidèles amis israéliens", John F. Kennedy]. Le Sénateur Kennedy a été l’un des soutiens majeur à la cause israélienne dans le monde.

Dans les pires moments il a joué un rôle de leader pour influencer les autres Sénateurs. Ce n’est donc pas par hasard si la classe politique de l’Etat Hébreu va rendre un hommage très sincère a un homme qui a tant aimé Israël.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rendu hommage à Londres au sénateur Ted Kennedy, décédé la nuit dernière. "Notre amitié dure depuis 30 ans. Ted Kennedy était un vrai patriote américain et un grand ami d’Israël. Son absence se fera durement sentir", a-t-il déclaré au début de son entrevue avec l’émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell.

Dans un vibrant hommage à Ted Kennedy, le ministre des Affaires étrangères a déclaré mercredi que le défunt sénateur démocrate était "membre d’une famille noble. Un grand ami d’Israël et du peuple juif, qui a toujours été aux côtés d’Israël, même dans les heures les plus difficiles".
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Grand défenseur des Juifs d’URSS et d’Israël

A l’occasion du décès d’Edward Kennedy, il faut se pencher sur l’action considérable que le sénateur du Massasuchetts déploya il y quelques décennies en faveur des Juifs persécutés en Union Soviétique.

L’ancien "Refusnik" Nathan Sharansky témoigne des nombreuses visites qu’effectua clandestinement Ted Kennedy auprès des "Juifs de l’ombre" : "C’était tard la nuit, ils étaient tous rassemblés, il avait donné l’adresse au chauffeur, et le KGB n’eut pas le temps de lui faire barrage", témoigne l’ancien Prisonnier de Sion. "Il fut le premier qui réussit à briser ce mur qui existait".

Selon Sharansky, après cette visite de Kennedy, les contacts devinrent plus fréquents entre les politiciens américains et les "Refusniks". Pour les Juifs de l’ancienne Union Soviétique, le nom d’Edward (Ted) Kennedy restera indissociablement lié au combat pour la liberté des Juifs d’URSS. Pour Mark Levin, Directeur Exécutif du NCSJ, organe juridique qui défend les droits des Juifs d’URSS, d’Ukraine, d’Eurasie et des Etats baltes, "Kennedy fut l’un des précurseurs et des champions de la lutte en faveur de ces Juifs, et il prit sans cesse des initiatives pour leur en venir en aide, même avant les organisations officielles. Et à chaque fois que des officiels soviétiques se rendaient aux Etats-Unis, il leur présentait la liste de ceux dont il exigeait la libération".

Kennedy, bien que sénateur démocrate, soutint le Président George Bush (père) lorsque celui-ci exigea des Russes le droit d’émigrer pour les Juifs, comme l’une des conditions d’un prêt que demandaient les Soviétiques aux Américains.

Le dernier représentant du clan Kennedy fut également un grand ami et soutien d’Israël. Le porte-parole de l’AIPAC rappelle "qu’il s’opposa en son temps à la vente d’armes à la Jordanie et à l’Arabie Saoudite, qu’il lutta contre le boycott d’Israël par les pays arabes et se prononça régulièrement pour que Jérusalem soit reconnue comme capitale d’Israël".

Enfin, en tant que champion des causes sociales, il s’attira la sympathie de très nombreuses organisations juives, de toutes tendances religieuses. Petit témoignage de la proximité de Ted Kennedy avec la communauté juive : Steve Grossmann, ancien président de l’AIPAC, avait droit chaque année, jusqu’il y a une année encore, à un coup de fil de la part du sénateur, qui lui souhaitait "Shana Tova" !

Source:
article de Shraga Blum paru dans actu.co.il

jeudi 27 août 2009

Agissez: écrivez à l'Ambassade de Suède en Israël

Aidez-nous à bâtir une Scandinavie propre et sans racisme.

Cliquez ici. Envoyez le texte proposé tel quel ou, si vous le souhaitez, modifiez-le.

Pour envoyer votre lettre, cliquez sur le bouton "Send to the Swedish Embassy in Tel Aviv".

N'attendez pas. Agissez maintenant. Envoyez cet appel à vos amis.

Adresse email de l'ambassade:
ambassaden.tel-aviv@foreign.ministry.se
____________________
Take action! Contact the Swedish embassy here! (Ilya Meyer et Norway, Israel and the Jews)

Help us keep Scandinavia clean and free of racism! Go here, edit the letter in accordance with your thoughts, and press: "Send to the Swedish Embassy in Tel Aviv".

Don’t wait. Do it now. Tell your friends.

Now go here and send your letter to the Swedish Embassy in Sweden.
____________________
Texte proposé:

Dear Ms Ambassador Elisabet Borsiin Bonnier,

The article “Våra söner plundras på sina organ” published in Aftonbladet on Monday the 17th of August 2009 is full of disgusting lies and fabricated stories.

I, a concerned and appalled citizen, would like to express my utmost dismay and repulsion that such a text can be published with impunity in the Swedish mainstream press.
I am aware of your embassy’s attempt to distance itself (http://www.swedenabroad.com/News____11023.aspx?slaveid=95267) from and to condemn this text.

You also write in your press release “…freedom of the press prevails in Sweden… freedom of the press and freedom of expression are freedoms which carry a certain responsibility… ”. However, we know that in the case of Sweden this isn’t entirely true. Swedish citizen Lennart Eriksson was fired from his job with the immigration authority in Sweden for voicing pro-Israel opinions – even though he performed his job in an exemplary fashion. And he was fired with the full backing of the law.

More must be done by you, the Swedish Embassy in Israel. You must demand that Israel withdraw any press credentials given (if any were ever given) to this dedicated anti-Israel and anti-Semitic lie factory – just as you demanded the firing of Swedish citizen Kent Ekeroth from your embassy because of his political views. You should examine the viability of litigation against Aftonbladet and take a proactive stance against the horrific libels written in the text.
Words are not enough this time!

Sincerely,
.....
___________________
- L’"aftonbladette" comme Boström, recette pour criminaliser, à l’ancienne, les Israéliens, M. Macina
- Un tabloïd suédois accuse Tsahal de vols d’organes et exige une enquête internationale
- Vol d'organes : les Palestiniens ne confirment pas
- Antisémitisme en Suède : témoignage de la femme de l’ancien ambassadeur d’Israël

Suède: la défense d'Aftonbladet commence à s'écrouler

Göran Lambertz, le Ministre de la Justice suédois, s'est exprimé sur la polémique suscitée par la publication dans le journal Aftonbladet d'un article accusant, sans aucune preuve, les soldats israéliens d'enlever des Palestiniens pour leur voler leurs organes.

M. Lambertz a déclaré que le gouvernement pouvait aller beaucoup plus loin dans sa critique de l'article du tabloïd Aftonbladet sans violer la constitution, car le gouvernement jouit d'une marge de manoeuvre considérable. Un ministre peut, par exemple, déclarer: "Aucun élément dont nous disposons ne nous permet de croire à cette histoire."

Par contre, critiquer la décision d'un journal de publier un article porterait atteinte à la Constitution.

Il a ajouté que ce sont des motivations d'ordre politique et non juridiques qui motivent le silence du gouvernement.

Sources: IlyaMeyer.com et Norway, Israel and the Jews blog ("Aftonbladet’s defence is crumbling")

Lien vers l'article de l'agence de presse TT posté sur le site de la chaîne de télévision suédoise : http://svt.se/2.22620/1.1666252/lag_tillater_hardare_artikelkritik

Belgique: Greta Berlin invitée par Luk Vervaet et encensée par Baudouin Loos

"A de nombreuses reprises, j'ai entendu [ma belle-mère] Greta [Berlin] proférer des insultes "ces salauds d'Israéliens, et ces e ....... de juifs" à table devant mon père (qui est juif) et quelques amis israéliens qui s'aventuraient à nous visiter. Par ailleurs, toute tentative de débat rationnel était vaine si on n'était pas d'accord avec Greta et se terminait par les réponses : "Ferme-la" ou "Tu n'as pas la moindre foutue idée de ce que tu racontes". C'est en criant qu'elle réfutait ses interlocuteurs"." (Ava E. Berlin)

L'hostilité obsessionnelle dont le quotidien belge Le Soir fait preuve envers Israël n'est plus à démontrer, mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer de décrypter ses méthodes. L'exercice se révèle intéressant et riche en enseignements : autant pour ce qui est dit que pour ce qui est occulté.

Rien que pour la journée de vendredi les lecteurs du Soir ont eu droit à : (1) un portrait extrêmement flatteur de Greta Berlin, une militante anti-israélienne proche du Hamas et du Hezbollah ; (2) un quatrième article sur l'épopée des dattes israéliennes qui font l'objet d'une campagne de boycott à Bruxelles, capitale de l'Europe - et au sujet de laquelle Hugues Dorzée du Soir écrit article sur article ; (3) des repères pour que le lecteur puisse parfaire sa connaissance sur ce que c'est un boycott/boycottage ; (4) un long article de Serge Dumont sur le premier ministre israélien qui serait contesté sur sa droite ; (5) quelques lignes sur le suicide de l'animateur de télévision Doudou Topaz et (6) quelques lignes sur des bébés palestiniens sauvés par l'ONG "Save a Heart".

Greta Berlin, une militante proche du Hamas et du Hezbollah

Mais revenons à Greta Berlin, co-fondatrice de "Free Gaza" (C'est officiel: Free Gaza fut un fiasco complet). C'est le journaliste Baudouin Loos qui se charge d'en faire un portrait extrêmement flatteur de cette mamie militante de la cause palestinienne, en passant sous silence tous les aspect du personnage qui sont susceptible de choquer le lectorat du Soir.

* Baudouin Loos n'avertira pas les lecteurs du Soir que Greta Berlin, dont c'est la deuxième "conférence" à Bruxelles, milite contre Israël à côté du Hezbollah (Conférence du Hezbollah prévue au Parlement belge).

* Baudouin Loos ne dira pas qu'elle a signé la pétition lancée par la belge Nadine Rosa-Rosso pour que l'UE retire le Hamas de la liste des groupes terroristes (Une belge lance une pétition pro-Hamas aux Eurodéputés, où figurent également les signatures de Tarik Ramadan, Jean Bricmont (Jean Bricmont fait l'apologie du Hamas dans un livre sur la laïcité en Belgique) et Dyab Abou Jahjah.

* Baudouin Loos ne dira pas qu'elle a été invitée par Luk Vervaet, un anti-israélien radical qui soutient le Hezbollah et le Hamas; Yvette Van Hauwe qui a posé la question dans un journal "Ne t’es-tu jamais demandé comment cela se fait-il qu’il n’y a aucune victime des attentats du 11/9 qui est de religion juive ?" et le boycotteur des dattes israéliennes Nordine Saïdi.

* Baudouin Loos ne dira pas non plus que la Ligue Arabe européenne de Dyab Abou Jahjah a fait la promotion de la "conférence" de Greta Berlin.

Laquelle des deux versions sur la mort de Riad Hamad est la vraie ?

Par contre, Baudouin Loos rapporte les propos émus de Greta Berlin sur son ami Riad Hamad qui "finit par se suicider pour mettre fin au harcèlement policier dont sa fille médecin à San Francisco était l'objet en raison des activités de son père".

Or au quotidien français Le Monde, la pasionaria a donné une version quelque peu différente sur ce personnage louche. L'histoire des pressions que la fille de Hamad aurait subies a disparu comme par enchantement. On sait que Baudouin Loos est un sentimental qui affectionne les récits émouvants lorsqu'ils ont trait aux Palestiniens et à leurs amis. On remarquera que Mme Berlin manie l'ambiguïté avec beaucoup d'adresse :

"Riad Hamad, un Libano-Américain, professeur d’informatique au Texas et responsable d’une association caritative spécialisée dans l’aide aux enfants de Gaza, a promis de verser 25 000 dollars. De quoi finaliser l’achat d’un navire turc. Mais, le 14 avril, son corps est retrouvé, inanimé, dans un lac d’Austin. En dépit du fait que ses mains et ses jambes aient été liées, la police conclut à un suicide. Ses proches, au sein du mouvement propalestinien, incriminent le harcèlement du FBI et du fisc américain qui, quelques semaines plus tôt, avaient perquisitionné son domicile, dans le cadre d’une enquête pour fraude et blanchiment d’argent. "Il n’a pas supporté la pression, dit Greta Berlin. Ses comptes ont été aussitôt gelés."

La réalité sur les activités et l'antisémitisme du "pacifiste" Riad Hamad se trouve ici , ici et surtout "Riad Hamad: Hated the Feds, Loved Fed Money" ("Riad Hamad détestait le gouvernement fédéral, mais adorait son argent"). Mais de cela les lecteurs du Soir n'en sauront rien ... sauf qu'il était une victime et un héros.

D'autre part, Loos écrit qu'elle a commencé son travail de "solidarité" en 1977. Or sur son c.v. sur le site de "Free Gaza", il est indiqué qu'elle a commencé au début des années 60.

Greta Berlin prétend avoir été mariée à un Palestinien, Ribhi, avec qui elle a eu deux enfants et que c'est pour faire valoir leurs droits qu'elle milite contre Israël. Soutiennent-ils leur mère? Voilà une question pertinente et intéressante à laquelle Loos n'a pas répondu. Une recherche sur ses enfants ne révèle, par ailleurs, rien - aucun militantisme pro-palestinien. Rien. Néant. Ils devraient pourtant être très fiers de leur mère.

Par contre, on sait que 'Berlin' est le patronyme de son mari. Son ex belle-fille, Ava E. Berlin, raconte :

"A de nombreuses reprises, j'ai entendu Greta proférer des insultes "ces salauds d'Israéliens, et ces e ....... de juifs" à table devant mon père (qui est juif) et quelques amis israéliens qui s'aventuraient à nous visiter. Par ailleurs, toute tentative de débat rationnel était vaine si on n'était pas d'accord avec Greta et se terminait par les réponses : "Ferme-la" ou "Tu n'as pas la moindre foutue idée de ce que tu racontes". C'est en criant qu'elle réfutait ses interlocuteurs"." (A Role Model for Peace?)

Hystérie et insultes de mamie Berlin à l'Université de Californie

Ava E. Berlin n'exagère certainement pas. Une vidéo de 2007 montre le sens de dialogue de la pasionaria. Devant un public médusé, parmi lequel on voit des jeunes filles voilée, la sexagénaire, de façon grossière et hystérique, interrompt le politologue Daniel Pipes à l'UCLA. Greta Berlin l'invective et hurle que Daniel Pipes est un menteur. Inutile de dire que la sexagénaire fut la seule à se comporter de la sorte.

Pour visionner la vidéo (durée 1:27), cliquer sur ce lien :
Protester Disrupts Daniel Pipes in Panel Discussion @ UCLA

Poster repris du site de l'Arab European League de Dyab Abou Jahjah
- Idiots at Sea (Des idiots à la mer)

mercredi 26 août 2009

Liberté de presse: la Suède a fermé un site en 2006

L'histoire: Un tabloïd suédois accuse Tsahal de vols d’organes et exige une enquête internationale

La position officielle du gouvernement suédois: le respect absolu de la liberté de la presse :

"L'ambassadrice de Suède en Israël, Elisabet Borsiin Bonnier, est accusée par son pays de violer la liberté d'expression. Suite à la publication d'un article [par Donald Boström] cette semaine dans le quotidien scandinave Aftonbladet, qui accusait Israël d'enlever des enfants palestiniens pour leur voler leurs organes, Bonnier a ouvertement critiqué la publication, qu'elle qualifie de "choquante et révoltante".

L'ambassadrice a notamment essuyé les critiques acerbes de l'opposition parlementaire suédoise, qui regrette son intervention. Selon le porte-parole du parti écologique, Per Gahrton, l'ambassadrice doit "se voir rappeler les rudiments de la liberté d'expression"." (JPost)
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Qu'en est-il du respect des "rudiments de la liberté d'expression" en Suède en d'autres circonstances ? Soucieuse de ne pas subir les foudres des musulmans radicaux, le gouvernement suédois s'est empressé de faire fermer un site pour avoir publié une caricature du prophète Mahomet.

BBC: Sweden shuts website over cartoon (10/02/2006) Extraits:

"The Swedish government has moved to shut down the website of a far-right political party's newspaper over cartoons of the Prophet Muhammad.

The site's host, Levonline, pulled the plug on the website of the Swedish Democrats' SD-Kuriren newspaper after consulting with the government.

It is believed to be the first time a Western government has intervened to block a publication in the growing row.

Kuriren editor Richard Jomshof said the government was breaking the law.

"We have to do something about it. This is illegal. They can't do this just because we are a small magazine," he told the BBC News website [...]

He had asked readers to send in their own Muhammad cartoons, but he denies intending to offend Muslims.

His website briefly posted a picture showing Muhammad from the rear, looking into a mirror, with his eyes blacked out - an image he said was about self-censorship.

"It was directed at the Swedish government and Swedish magazines," Jomshof said.

"They are cowards for not standing by the Danish people and Jyllands-Posten [Danish newspaper which first published controversial cartoons of the Prophet Muhammad last year]." [...]

Swedish Foreign Minister Laila Freivalds described Kuriren's move as "a provocation" by "a small group of extremists".

"I will defend freedom of the press no matter what the circumstances, but I strongly condemn the provocation by SD-Kuriren. It displays a complete lack of respect," she said in a statement.

Levonline CEO Turkel Nyberg told the BBC News website his company had pulled the plug on the site after discussions with the foreign ministry and the security police.

"It seemed like it could be a bad for us and for others to have the site up. The problem was the content, which was these Muhammad pictures," he said.

He said he had been told by the government that Arab media were carrying reports about SD-Kuriren's call for cartoons about Muhammad.

Sweden - which opposed the war in Iraq and is a leading donor to the Middle East [un des plus grands fournisseurs d'aide aux Palestininiens] - has largely avoided becoming the target of Muslim anger over the cartoons."

- L’"aftonbladette" comme Boström, recette pour criminaliser, à l’ancienne, les Israéliens, M. Macina
- Remember When Sweden Moved to Shut Down a Website That Showed the Muhammad Cartoons? (Solomonia)
- Swedish Editor Is No Raoul Wallenberg, James Tobin
- Swedish Blood Libel Scandal Festers On, Ben Cohen
- The Swedish Press Exposes the Invasion of the Jewish Body-snatchers, J.J. Goldberg

mardi 25 août 2009

Un blog US va s'attaquer au discours antisémite du blog du journal 'The Guardian'

CIF Watch est un blog qui vient d'être lancé à New York et qui vise à dénoncer et analyser le discours antisémite qui s'exprime de manière endémique sur le blog du quotidien britannique The Guardian: ''Comment is Free' (CiF). Il est encourageant de constater que de plus en plus d'initiatives de ce type voient le jour. Il était temps que soit documentée de manière systématique l'extrême hostilité d'un grand nombre de médias européens à l'encontre d'Israël - des accusations de "génocide," d'"épuration ethnique," d'"apartheid", de "crimes contre l'humanité", de "nazisme" et maintenant de "trafic d'organes" qui étaient fréquentes sont devenues, depuis peu, endémiques et routinières. Faute de pouvoir arrêter ces calomnies, il est impératif de les dénoncer et de les documenter.

Traduction libre du communiqué de presse (source: Harry's Place)

"New York, NY – 24 août 2009 - CiF Watch (http://www.cifwatch.com/), un site dont le but est le monitoring et la dénonciation de l'antisémitisme présent sur le blog 'Comment is Free' du journal The Guardian, a annoncé son lancement cette semaine.

Créé pour répondre au problème endémique que constitue le discours antisémite sur le blog 'Comment is free' du journal The Guardian, qui est l'un des blogs de ce type qui connaît le plus de succès, CIF Watch entreprendra de suivre de près les manifestations d'antisémitisme à la fois directes ("above the line") exprimées dans les éditoriaux approuvés par le Guardian et indirectes ("below the line") que recèlent les commentaires modérés [c'est-à-dire approuvés par la rédaction] publiés en réaction aux éditoriaux.

"La prolifération du discours antisémite dans les plateformes des médias grand public est devenu un phénomène en pleine expansion dès lors que des médias, comme c’est la cas du Guardian, entreprennent de se réinventer et de s’adapter au monde on-line", déclare Hawkeye, fondateur de CiF Watch. "Le lancement de CiF Watch est la conséquence de l'incapacité totale et absolue des responsables du Guardian d'affronter de manière adéquate le problème de l'antisémitisme qui se manifeste sur 'Comment is Free', et ce malgré le rapport compilé par Jonathan Hoffman qui fut soumis l'année dernière à la Commission parlementaire britannique au sujet de l'antisémitisme sur 'Comment is Free'."

CiF Watch fonctionnera essentiellement comme un blog qui propose une plateforme de discussion sur les articles anti-israéliens et anti-juifs publiés sur 'Comment is Free' sans être censurés par le Guardian. Dans le même temps, CiF Watch proposera des analyses approndies d'écrits antisémites publiés ailleurs par ces mêmes auteurs et commentateurs."

Pour en savoir plus cliquer sur www.cifwatch.com/about/.

lundi 24 août 2009

Les Européens ne résistent pas à la tentation de diaboliser Israël

"Pour les Palestiniens, cette barrière n’est rien moins qu’un "mur de l’apartheid"."

Source: AFP et Libération

Le Britannique Roger Waters s'y met aussi, relayé avec complaisance par les médias français.

"L’ex-bassiste des Pink Floyd a écrit un court métrage, intitulé "Walled Horizons" (Horizons emmurés). Financé par l'ONU, ce film de quinze minutes dénonce le mur de séparation dressé en Cisjordanie par Israël.

Dans un court-métrage présenté ce mercredi à Jérusalem-est qu'il a écrit, Roger Waters, icône de Pink Floyd et coauteur de l’album culte The Wall, raconte les souffrances des Palestiniens provoquées par la "barrière de sécurité" qu’Israël érige en Cisjordanie.

La "barrière de sécurité" s’étire déjà sur 413 km, pour un total prévu de 709 km. L’ouvrage comporte des murs, des réseaux de fils de fer barbelés, des tranchées et des zones militaires interdites d’accès, selon l’ONU.

Une fois achevé, il devrait se trouver à 85% à l’intérieur de la Cisjordanie, rognant ce territoire de 9,5% de sa superficie, où vivent 35.000 Palestiniens.

"Horizons emmurés"

Financé par l’ONU, ce film de quinze minutes, intitulé Walled Horizons (Horizons emmurés), a été réalisé pour le cinquième anniversaire d’un arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) déclarant "illégale" cette barrière et exigeant son démantèlement.

Le film commence sur un gros plan de Waters marchant au pied d’un haut mur en béton, quelque part en Cisjordanie. "La raison des murs, c’est toujours la peur, qu’il s’agisse des murs que nous élevons autour de nous-mêmes ou de ceux comme celui-ci, construit par des gouvernements apeurés", affirme Waters.

"Ils sont toujours l’expression d’un profond sentiment d’insécurité", explique le bassiste, auteur de la plupart des chansons de l’album The Wall, un des plus grands succès de Pink Floyd, sorti en 1979.

"L’idée de vivre dans une prison géante m’horrifie"

Israël a commencé en 2003 à ériger la "barrière de sécurité" pour enrayer une vague d’attentats suicide perpétrés l’année précédente durant le soulèvement palestinien. Le film présente des responsables israéliens de la sécurité impliqués dans la construction de l’ouvrage, ainsi que des images d’archives sur les attentats suicides meurtriers.

Pour les Palestiniens, cette barrière n’est rien moins qu’un "mur de l’apartheid" qui empiète sur une partie importante de la Cisjordanie, divise les familles, sépare les paysans de leurs champs et tronçonne la partie orientale de Jérusalem où ils veulent établir la capitale de leur futur Etat. [...]

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La raison de la construction du "mur de l'apartheid":

Une bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs."

Belgique: Luk Vervaet, un anti-israélien radical qui soutient le Hezbollah et le Hamas

"Luk Vervaet, représentant en Belgique de l’IUPFP, qui a appelé à la mobilisation contre "le dernier Etat d’apartheid, l’Etat sioniste" et a justifié la présence de membres du Hezbollah [dans les locaux du Parlement belge] par le devoir de "soutenir la résistance palestinienne et arabe sans exclusion"." (Apologie du terrorisme et diatribes antisionistes du Hezbollah à la Maison des Parlementaires, CCOJB)

"Organiser des campagnes d'information, de sensibilisation et de conscientisation sur la nature agressive, terroriste et raciste de l'entité sioniste, ainsi que les risques qu'elle fait courir à la sécurité et à la paix dans le monde. Dévoiler ses objectifs expansionnistes, ses pratiques inhumaines et ses crimes contre le peuple palestinien et les lieux saints; oeuvrer à l' l'expulsion de l'entité sioniste des institutions internationales." (charte de l'Union Internationale des Parlementaires pour la Palestine, dont Luk Vervaet est le président de la branche belge)

Le Soir a consacré dans son édition du week-end à un certain Luk Vervaet un long article intitulé "Un enseignant et militant victime de ses convictions politiques? Un prof privé de cours de prison":

"Certes, Luk Vervaet est un enseignant et citoyen engagé. Il tient un blogue, signe des textes d'opinion dans les journaux, milite en faveur de la Palestine, des droits de l'homme ..., mais de la à en faire un problème de "sécurité" [...]."

A la lecture de cette description on ne peut plus lisse et anodine, le lecteur du Soir retirera l'impression que Luk Vervaet est un homme engagé, qu'il "milite en faveur de la Palestine" et qu'il est somme toute un gars bien sympathique, voire qu'il mérite toute sa sympathie et admiration.

Car c'est tout ce que le journaliste Hugues Dorzée mentionne (c'est Dorzée qui a signé plusieurs articles dans Le Soir sur la saga du boycott des dattes israéliennes, et sur lequel nous comptons revenir). D'autres médias belges francophones lui ont emboîté le pas et dépeint les activités de Vervaet de la même manière.

De quel engament pour la Palestine s'agit-il ?

Luk Vervaet est loin d'être un simple militant de la cause palestinienne. Claude Demelenne dans La Libre Belgique a fort bien décrit le personnage, ses associés et la sinistre association dont il est le président ("Un "parti iranien" en Belgique ?") :

"L’IUPFP [Internationale des Parlementaires pour la Palestine] a été créée à Téhéran, en mai 2001, en marge d’une conférence sur la Palestine organisée par le Parlement iranien. Ses statuts sont un copier-coller de la position de l’Iran : dénonciation de "la nature terroriste et raciste de l’entité sioniste", soutien à la résistance "sous toutes ses formes" (y compris, donc, les actions terroristes visant des civils), défense de "l’identité arabe et islamique de Jérusalem", "droit du peuple palestinien à établir son Etat sur son territoire, avec Jérusalem comme capitale" (ce qui revient à nier le droit à l’existence d’Israël). Près de la moitié des membres de l’IUPFP sont des Iraniens et des Libanais membres du Hezbollah. Son secrétaire général est le religieux iranien Ali Akbar Mohtshemi. Ancien ministre de l’Intérieur, il a joué un rôle central dans la création du Hezbollah libanais, financé et armé par l’Iran.

Le Directeur International de l’IUPFP est un Belge d’origine libanaise, Dyab Abou Jahjah. Mis en cause pour son rôle à la tête de la Ligue arabe européenne (AEL), lors de heurts entre jeunes immigrés et policiers, à Borgerhout, en 2002, Abou Jahjah a été blanchi par la justice. Sa trajectoire intrigue, pourtant. Abou Jahjah a combattu aux côtés du Hezbollah. Il est un admirateur de son leader, Hassan Nasrallah, le "Khomeiny libanais", accusé de contrebande d’armes iraniennes vers Gaza.

Le président de la branche belge de l’IUPFP est Luk Vervaet, ancien dirigeant du Parti du Travail de Belgique (gauche radicale). Le 13 mai 2008, lors de son discours d’ouverture du Congrès de l’IUPFP, Luk Vervaet a plaidé pour "la suppression des mouvements islamiques comme le Hamas de la liste européenne des organisations terroristes". Il a présenté Israël comme "le dernier régime d’apartheid dans le monde". Pas un mot, dans son intervention, pour critiquer le fondamentalisme islamique du Hamas.

Le 15 décembre 2008, l’IUPFP a organisé, à la Maison des Parlementaires, à Bruxelles, une conférence sur le thème des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Parmi les orateurs, deux membres du Hezbollah, Abdullah Kassir, directeur de la télévision du mouvement chiite, Al-Manar, interdite dans plusieurs pays européens suite à la diffusion de programmes antisémites, et le député Hussein Al Hadj Hassan. Dans son intervention, le premier a accusé Israël de pratiquer un "génocide" en Palestine. Le second a enjoint "les sionistes israéliens" d’arrêter "leur nazisme contre les Palestiniens". Il a comparé la résistance du Hezbollah à celle du "peuple belge contre les nazis". Pour rappel, le Hezbollah orchestre une propagande raciste contre les Juifs. Sa branche armée a perpétré de nombreux attentats contre des civils.

Le Directeur international de l’IUPFP, Dyab Abou Jahjah, était présent, le 15 décembre, dans les locaux du parlement belge. Le 30 mars 2009, Abou Jahjah s’est rendu à Londres pour y lancer la branche britannique de l’IUPFP. La home page du site internet de l’AEL, créée par Abou Jahjah, affiche une bannière signée par le Hamas : "Nous ne reconnaîtrons pas ce soi-disant Israël." Un "soi-disant Israël" qui, selon l’AEL, doit être rayé de la carte.""

Extraits de la charte de l'IUPFP (on notera le nom de Luk Vervaet dans le document) :
"Consolidating the presence of the Palestinian people in its land by assisting and supporting its resistance against occupation in all its forms, and providing Palestinians with all essential elements for their steadfastness and the continuation of their glorious Intifada on their national soil."

"Deep sensitization and spreading awareness on the aggressive, terrorist and racist nature of the Zionist entity as well as the hazards on security and peace in the world it causes. Exposing its expansionist objectives and inhuman practices and crimes against the Palestinian people and the sacred places, and seeking the expulsion of the Zionist entity from international institutions."

"Seeking to spread a culture of resisting the normalization of relations with the Israeli occupation, and a culture of boycotting both the American and Israeli products."

"Exposing the dealings of every state or organism in supporting the Zionist entity against the objectives of the Palestinian people as well as exposing the policies of such states and boycotting them economically."

- Conférence du Hezbollah prévue au Parlement belge
-
Apologie du terrorisme et diatribes antisionistes du Hezbollah à la Maison des Parlementaires)
-
Hezbollah te gast in het Parlement
- AEL triomfeert, fractieleiders boos
- Hizbollah en AlManar in het Belgische Parlement, fractievoorzitters schijnheilig geshockt (Abou Jahjah fait de l'humour et s'amuse d'avoir "choqué" son monde ...)
- Two Capitals, Two Conferences
- AJC Condemns Hezbollah Meeting at Belgian Parliament
- Hezbollah members to speak in Belgian Parliament hall
- Belgian Political parties "invite" Hezbollah in the Belgian Parliament

L'écrivain britannique Sebastian Faulks fait l'éloge de l'Ancien Testament

"Ce qui est fantastique dans l'Ancien Testament ce sont ses histoires merveilleuses. Des 100 meilleures histoires jamais racontées, 99 se trouvent probablement dans l'Ancien Testament et l'autre on la trouve chez Homère."

Le Daily Telegraph ("Koran has no ethics, says novelist", 24/08/2009, p. 7) rapporte les propos de l'écrivain britannique à succès Sebastian Faulks sur l'Ancien Testament :

"Ce qui est fantastique dans l'Ancien Testament ce sont ses histoires merveilleuses. Des 100 meilleures histoires jamais racontées, 99 se trouvent probablement dans l'Ancien Testament et l'autre on la trouve chez Homère."

Par contre, pour ce qui concerne le Coran, Sebastian Faulks affirme :

"Il n'y a pas d'histoires dans le Coran. Et il n'a pas une dimension éthique comme dans le Nouveau Testament, pas de plan de vie".

"Contrairement à Mohammed, Jésus avait un message intéressant. Il a proposé une nouvelle vision du monde: aime ton prochain, aime ton ennemi, sois bienveillant envers ton prochain, les humbles hériteront la terre. Le seul message de Mohammed se résume à 'Si vous ne croyez pas en Dieu, vous brûlerez à tout jamais'".

Pour lui, le Coran est "un livre unidimensionnel" et son message, en contraste avec celui de la Bible, semble stérile:

"C'est un livre déprimant. Vraiment déprimant. Ce ne sont que les divagations d'un schizophrène. C'est très unidimensionnel, et on parle de la beauté de la langue arabe et ainsi de suite, mais la traduction anglaise que j'ai lue, était très décevante d'un point de vue littéraire".

Sebastian Faulks risks Muslim anger after calling Koran the 'rantings of a schizophrenic'

dimanche 23 août 2009

Le Danemark et les Pays-Bas financent un média palestinien qui diffame Israël

Et on apprend une fois de plus que deux pays européens, en l'occurrence le Danemark et les Pays-Bas, financent une agence de presse palestinienne (combien d'autres ?) qui diffame Israël, en se basant sur un article paru en Suède ...

Source: article de Khaled Abu Toameh dans le Jerusalem Post

L'agence de presse palestinienne Ma'an a publié un article qui confirme les allégations du quotidien suédois Aftonbladet que les soldats de Tsahal tuent des civils palestiniens pour prélever leurs organes.

Ces accusations ont été répercutées par de nombreux journaux palestiniens et arabes.

L'article du journal suédois était intitulé "Ils volent les organes de nos fils" et s'étendait sur deux pages dans la rubrique culturelle.

L'agence Ma'an, qui est subsidiée par le Danemark et les Pays-Bas, a, de son côté, intitulé son article : "Disparations, Rétention de Cadavres, Vol d'Organes - Des Crimes Liés."

L'article se base sur une interview de Abdel Nasser Farwaneh, un agent de sécurité qui aurait travaillé en Israël et qui est qualifié par l'agence de presse comme étant un "expert en matière de prisionniers".

Farwaneh a déclaré que les résultats de l'enquête publiée par le quotidien suédois sont vraies.

"Tous les faits, preuves et témoignages recuillis depuis des dizaines d'années concernant la manière dont les forces d'occupation traitent et tuent des civils innocent ne permet le moindre doute quant à la véracité du rapport paru dans le journal suédois", a-t-il affirmé.

Pour lire l'intégralité de l'article (en anglais), cliquer ici

- Un tabloïd suédois accuse Tsahal de vols d’organes et exige une enquête internationale

Il y a 80 ans : le massacre des juifs de Hébron

Jews this week will be marking the 80th anniversary of the Hebron massacre that began on August 23, 1929. It is one of the most horrible pogroms in all of history. With a new American administration seeking to portray Jewish settlements in Judea and Samaria as obstacles to peace, one wonders what would happen—what would be the reaction—were such an attack to be perpetrated against the Jews of Hebron today.

The slaughter that took place in 1929 was part of a series of attacks on Jews. On August 17 in Jerusalem, in what was later seen as a portent, a Jewish boy had been stabbed to death. The killings in Hebron were particularly barbaric, with Arabs wielding hatchets against yeshiva students and women and babies. Before the affrays—to use the word the New York Sun used in its editorial of the time—had passed, scores had been slaughtered.

The story is retold in gruesome detail in a just-published book, Hebron Jews, by a professor of history at Wellesley, Jerold Auerbach. I have known Auerbach for years, as our mothers were cousins, and have admired his work on both labor and Jewish subjects. He uses the skills of a long-tenured professor to remind us not only of the importance of the Hebron story, from Abraham’s original contract on a burial site for Sarah to the return of the Hebron Jews of our generation, but also of its ironies.

Back in 1929 the Jews who called themselves “settlers” were the relatively secular Zionists who lived on the Mediterranean coast and in northern Eretz Israel. The Jews of Hebron had dwelled there intermittently for thousands of years and continuously since the expulsion from Spain in 1492. In the 1920s there was an influx of young scholars from a Lithuanian yeshiva, Knessett Israel. Their arrival coincided with rising tensions throughout Palestine. By August, trouble was sensed by the one British police officer in the town, Raymond Cafferata. He was told by both Arabs and Jews in Hebron that "any trouble" was "out of the question."

Yet that same week a Jewish teacher named Haim Bagayo was warned, "This time we are going to butcher you all." Earlier that day, there had been clashes in Jerusalem, in which three Arabs and three Jews died. The Jews of Hebron, Auerbach writes, "refused to believe that their Arab neighbors, with whom they had lived in relatively peaceful coexistence for four centuries, meant them harm." Cafferata noted that in Hebron "everything appeared normal." But before the day was out, Arabs began to attack Jews with clubs, and Jewish shops were quickly shuttered.

The first to die was a student, Shmuel Rosenhaltz, who was set upon as he studied, alone, in the main yeshiva. The Jews were warned to stay inside their homes. Early the next morning, Arabs, screaming "Allah akbar" and "Itbach al Yahud," or "kill the Jews," began surging through the streets. Two Jewish youths were stoned to death outside the house of the Heichel family. Some 70 Jews sought refuge inside a relatively large house, owned by Eliezer Dan Slonim. Almost the whole family of Slonim—his wife, Hannah, and their son, his father-in-law, who was the chief rabbi of Zichron Yaakov, and his wife—were among 22 persons who were clubbed or stabbed to death and, in some cases, disemboweled. The Slonim’s one-year son survived, having been hidden under dying Jews.

Rabbi Hanoch Hasson was murdered, along with his family. A pharmacist, Ben-Zion Gershon, who’d served both Arabs and Jews, "had his eyes gouged out before he was stabbed to death," Auerbach relates. His wife’s hands were cut off before she and their daughter were killed. Mr. Goldshmidt was tortured, his head held over a kerosene flame, before he, his wife, and one of their daughters were killed. Twenty-three corpses were discovered in the Anglo Palestine Bank, where women were raped on a floor covered with thick pools of congealing blood. Rabbis Meir Kastel and Tzvi Dabkin and five of their students were tortured and castrated before being murdered. The killings went on for two hours, and the final death toll reached 67.

Pour lire l'intégralité de l'article cliquer ici

Source: article ("What Happened in Hebron?) par Seth Lipsky paru dans The Tablet
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samedi 22 août 2009

Scènes de prospérité dans le "ghetto" de Gaza

Scènes de la vie quotidienne dans la "prison à ciel ouvert" ou, si l'on préfère, dans le "ghetto" de Gaza.

C'est l'agence de presse Palestine Today qui publie ces photos (et beaucoup d'autres - cliquer ici), mais que vous ne verrez certainement pas dans vos quotidiens favoris.







Et ce n'est pas tout. Depuis l'imposition par Israël du fameux "siège" à Gaza, l'espérance de vie y a augmenté et la mortalité infantile baissé. (Voir Elder of Ziyon: How bad are things in Gaza?).

Ce qui n'empêche pas le mouvement "Free Gaza" de faire appel à la générosité des "amis de la Palestine", visiblement de peu enclins à subventionner les coûteuses expéditions en bateau de Greta Berlin et compagnie au prétexte de venir en aide à la population martyre de Gaza (Voir C'est officiel: Free Gaza fut un fiasco complet et Le mouvement Free Gaza fait pschitt pschitt pschitt) :

"Dear Friends of Palestine,
Inshallah, this appeal finds you and your families in the very best of circumstances. Sadly, not all of our brothers and sisters in the world share this good fortune. The Palestinian people continue to live under a cruel occupation regime, subjected to merciless Israeli policies designed to ethnically cleanse Palestine of her people. The situation is especially dire in Gaza, where Israel has imposed a brutal siege that is denying 1.5 million Palestinians basic food, medicine, and the freedoms that we take for granted."

- Beach parties dans le "ghetto" de Gaza

Une histoire de boycott qui fera "datte", la Radio Télévision Belge est pour

Menahem Macina a raison. L'excitation de certains médias belges francophones au sujet de l'éventuel boycott des dattes israéliennes est à son comble ... Le quotidien Le Soir, dont l'hostilitlé contre Israël est proverbiale, écrit article sur article sur les dattes israéliennes qui troublent tant la conscience des bien-pensants du quotidien et de la RTBF (voir les liens en bas).
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Source: UPJF

On notera la tendance pro-boycott d’Israël de ce média gouvernemental. La note - même si elle est exprimée de manière "soft" -, est la même que celle d’au moins une organisation anti-israélienne particulièrement virulente [*] : ce n’est pas du boycott, mais une manifestation d’opinion, dans le cadre du droit à la liberté d’expression. (Menahem Macina).

[*] Voir : "Le boycott des produits israéliens est-il légal ?"

Infos RTB

La datte est utilisée pour rompre le jeûne. Certains veulent boycotter les dattes venant d'Israël mais plusieurs communes bruxelloises interdisent leurs manifestations. Alors droit ou interdiction de manifester?

Le jeûne du mois de ramadan commencera samedi dès l'aube pour toute la communauté musulmane. C'est ce qu'a annoncé le Conseil des théologiens attaché à l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB).

Et l'une des nourritures traditionnelles les plus répandues pour rompre le jeûne, ce sont les dattes.

Mais les dattes font débat en ce moment à Bruxelles. Un groupe affilié au Centre national de Coopération au Développement, le CNCD [1], et au nouveau petit parti de gauche "égalité" [2], a choisi de faire campagne auprès de la population musulmane pour le boycott des dattes produites en Israël,

Si certaines manifestations ont été autorisées, trois communes les ont interdites, Saint Gilles, Anderlecht et Schaerbeek. Argument invoqué: il faut maintenir la tranquillité entre les communautés présentes à Bruxelles.

Plusieurs questions se posent. Comment faire la balance entre le respect de la liberté d'expression sur la voie publique et la nécessité de maintenir la tranquillité entre les différentes communautés présentes à Bruxelles ? Les pouvoirs publics n'ont-ils pas tendance à se retrancher derrière l'avis de la police ?

(B. Cleeren, Ph. Carlot, Hme)
© RTB
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Notes d’upjf.org [1] Sur le CNCD, voir la notice de Wikipedia. [2] Il s’agit du site Egalité & Réconciliation, dont l’un des responsables (peut-être le responsable) est Alain Soral. Pour avoir une idée de l’orientation anti-israélienne et palestinolâtre de ce site, consulter "Le boycott des produits israéliens est-il légal ?", et "Nouvel exemple de crimes de guerre de Tsahal"
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1. Société La Coordination Boycott Israël muselée dans trois communes bruxelloises : Un boycott de dattes qui dérange -- Repères La "Coordination Boycott Israël" (COBI) mène depuis plusieurs jours des actions en région bruxelloise appelant les citoyens à ne plus acheter de dattes en provenance d’Israël. Cette association de fait, composée de militants ... "Le Soir" du 21/08/2009

2. Schaerbeek La bourgmestre ff Cécile Jodogne (MR) explique son refus d’autoriser l’action « Boycott Israël » sur les marchés : "Nous privilégions la paix communautaire" Dimanche matin, au marché d’Anderlecht, face aux Abattoirs, seize militants du Mouvement citoyen Palestine ont tenté, sans succès, de mener une action de sensibilisation pour le boycott des dattes en provenance d’Israël. La plupart ... "Le Soir" du 20/08/2009

3. Anderlecht Nordine participait à une action "Boycott Israël" : Une arrestation raciste ? -- "La liberté de manifestation est un droit fondamental" RéCIT Dimanche matin, au Marché d’Anderlecht, face aux Abattoirs. Seize militants du Mouvement citoyen Palestine mènent une action de sensibilisation appelant à "boycotter les dattes en provenance ... "Le Soir" du 18/08/2009

Le Soir a créé un forum pour que les lecteurs s'expriment sur ces dattes si épineuses :
Les dattes boycottées à Bruxelles

vendredi 21 août 2009

La publication d’un dessin niant l'Holocauste jugée punissable aux Pays-Bas

"3 février 2006. Au nom de la liberté d'expression et exploitant l'affaire des caricatures Mahomet, l'AEL (Arab European League [fondée par le Belge d'origine libanaise Dyab Abou Jahjah]) a mis sur son site des dessins négationnistes. L'un reprend deux Juifs en train de compter des cadavres, espérant arriver à 6 millions l'autre fait allusion au Journal d'Anne Frank où l'on voit Hitler dire: "Ecris cela dans ton journal intime, Anne." (Vivianne Teitelbaum, "Salomon, vous êtes juif !? - L'antisémitisme en Belgique, du Moyen Age à Internet", Luc Pire, p. 235)
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Source: EJP

Une caricature publiée par la Ligue arabe européenne (AEL) sur son site internet est quant à elle "punissable", a estimé le ministère public, parce qu'elle "insulte les Juifs en raison de leur race ou de leur religion" en les accusant d'avoir "inventé l'Holocauste".

Si l'AEL retire le dessin litigieux, comme elle a promis de le faire, "les poursuites seront provisoirement abandonnées", a indiqué le ministère public.
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"Quand Hitler joue les Dutroux" ("Hitler goes Dutroux", AEL blog)

L'AEL fait explicitement et abjectement référence à Marc Dutroux, pédophile et tueur en série belge. Dutroux fut condamné pour avoir séquestré, torturé et violé six jeunes filles (âgées de 8 à 19 ans) entre 1995 et 1996, et d'en avoir assassiné quatre.

- Exploiting Anne Frank, by Alvin H. Rosenfeld
- Muslim European group posts anti-Semitic cartoons

Dyab Abou Jahjah interdit d'entrée au Royaume-Uni:
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Pas de conférence anti-israélienne chez les Quakers à Londres
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Le "nazisme" israélien dénoncé au Parlement belge par un député du Hezbollah
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Conférence du Hezbollah prévue au Parlement belge

jeudi 20 août 2009

Retrait d'Amnesty International du concert de Leonard Cohen en Israël

200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël

Omar Barghouti de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d’Israël félicite Amnesty et insulte Leonard Cohen : "Nous nous félicitons du retrait d’Amnesty International de ce projet mal conçu, qui est clairement destiné à blanchir les violations par Israël du droit international et des droits de l’Homme. En abandonnant le projet de Leonard Cohen à Tel Aviv, Amnesty International a infligé un coup sévère à Cohen et à son équipe de relations publiques, en les privant de la couverture du prestige et de respectabilité de l’organisation".

Source: repris et adapté d'un texte paru sur le blog Elder or Ziyon (Amnesty International caves to Israel boycotters)

Il est prévu que Leonard Cohen donnera un concert le 24 septembre en Israël. Les 47.000 tickets furent vendus en un jour à des prix allant de $90 to $315.

L'intendion de Leonard Cohen est de verser la recette du concert à des associations qui oeuvrent pour la paix. A cette fin, il s’est allié à Amnesty International pour créer un fonds spécial. Les bénéficiaires du fonds étaient l’association Parents Circle-Family Forum qui aide les parents israéliens et palestiniens dont les enfants ont été tués, une association d’assistance médicale pour enfants gérée par le Centre Pères pour la Paix de Tel Aviv, une organisation qui met en contact des anciens militaires israéliens et d’anciens combattants palestiniens, ainsi qu’un centre qui vient en aide à des enfants ayant des difficultés scolaires à Ramallah.

Leonard Cohen voulait donner un concert à Ramallah, mais les Arabes palestiniens ont rejeté sa proposition.

Le concert n’aura pas lieu à Jérusalem - c’est à Tel Aviv qu’il aura lieu. Ce choix ne peut faire l’objet d’aucune controverse pour autant qu’on accepte qu’Israël a le droit d’exister.

Des organisations "pour la paix" qui ne partagent pas cette conviction ont fait pression pour qu’Amnesty International se retire d’un projet qui permet de verser des millions des dollars à des associations dont le but est de promouvoir la coexistence harmonieuse entre Arabes et Israéliens. Ces groupes ont mis Amnesty en demeure de cesser toute collaboration.

Amnesty, ce parangon de vertu et de langue de bois, a cédé à ceux qui prônent le boycott d’Israël :

"Amnesty International USA (AIUSA) was approached by representatives of Leonard Cohen for advice on setting up a fund (the Fund for Reconciliation, Tolerance and Peace) to receive and distribute proceeds from a planned concert in Tel Aviv to benefit the Parents Forum: Bereaved Parents for Peace and Reconciliation and other Israeli and Palestinian NGOs. AIUSA was pleased to offer what help it could. Given the different requirements of AI's work and that of the Fund both have agreed that at this point AIUSA will withdraw from active involvement with the Fund. AIUSA will not be part of the Fund nor benefit financially from the proceeds of the concert in Tel Aviv.
AIUSA is impressed by Leonard Cohen's commitment to use his talent to benefit directly those working for human rights and continues to hope that this wish will be realized.
Amnesty International has taken no position on boycotts anywhere in the world. AIUSA's participation in discussions related to this project was based firmly on the belief that setting up such a fund could be beneficial to Israeli and Palestinian efforts on behalf of human rights."


Dans son communiqué, Amnesty déclare ne pas prendre de position sur le boycott. Ce n’est manifestement pas vrai. Si tel était le cas, l’ONG n’aurait jamais envisagé de collaborer avec Leonard Cohen. Les boycotteurs félicitent Amnesty pour sa bonne décision et proclament bruyamment leur victoire :

"Omar Barghouti de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d’Israël (PACBI) a commenté : "Nous nous félicitons du retrait d’Amnesty International de ce projet mal conçu, qui est clairement destiné à blanchir les violations par Israël du droit international et des droits de l’Homme. En abandonnant le projet de Leonard Cohen à Tel Aviv, Amnesty International a infligé un coup sévère à Cohen et à son équipe de relations publiques, en les privant de la couverture du prestige et de respectabilité de l’organisation".

Malgré ses dénégations, le retrait du projet prouve qu’effectivement Amnesty International soutient le boycott d’Israël. Si Amnesty ne peut pas participer à cet événement – un événement entièrement consacré à la promotion de la paix - cela veut dire qu'elle refuse d’avoir quoi que ce soit à faire avec Israël et sa démarche pourrait être interprétée comme rien d’autre que la condamnation abjecte de l’existence d’Israël.

Le peu de crédit qui restait à Amesty International au sujet de son objectivité concernant Israël vient de s’effondrer.

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