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lundi 31 août 2009

Paul-Emile Dupret, ou la détestation d'Israël à son comble

"[...] les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation."

"[...] la guerre d'extermination la plus efficace nie, depuis des années, le droit à l'existence de la Palestine."

"Les balles sacralisent le dépouillement, en légitime défense."

"Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les festins continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété que la Bible a attribué, par les deux mil ans de persécution que le peuple juif a souffert [...]."

"Est-ce que la tragédie de l'Holocauste qui fournit une assurance d'impunité éternelle ?"

"L'armée d'Israël [...] sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur."

"les victimes des technologies d'écartèlement humain, que l'industrie militaire essaie, avec réussite, au cours de cette opération de nettoyage ethnique."

"Et comme toujours les pays européens se frottent les mains. [...] La vieille Europe [...] célèbre secrètement ce coup de maître."

A l'occasion de l'expérience rocambolesque vécue par un certain Paul-Emile Dupret et dont les médias belges ont rendu compte (Un avion Air France détourné à cause d'un Belge), nous avons effectué une recherche qui s'est avérée fructueuse au sujet de ce monsieur qui ... travaille au Parlement européen (eh oui !).

La recherche a révélé que Paul-Emile Dupret, un altermondialiste globe-trotter, est interdit de séjour aux Etats-Unis et est un militant anti-israélien outrancier. Il a signé cette pétition Arrêtez les crimes israéliens à Gaza ! (en omettant de préciser ses fonctions au Parlement européen) et dont la coordinatrice est Nadine Rosa-Rosso (Une belge lance une pétition pro-Hamas aux Eurodéputés).

Plus grave encore. Paul-Emile Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte, dont il est par ailleurs le traducteur, rédigé par un Uruguayen catholique d'origine italienne Eduardo Galeano d'une violence inouïe contre Israël qui relève plus de l'invective et de la diffamation que de l'analyse politique, et qui use et abuse des références à la Shoah. Même ceux qui ont l'habitude de lire et d'analyser ce type de prose seront frappés par l'abjection du propos.

On ne peut que regretter que ce monsieur soit actif au sein du Parlement européen, surtout quand on voit avec quel mépris le texte qu'il a traduit et publié parle des Européens.

Notons que le comble du cynisme et de la haine sont atteints, mais probablement également pour se prémunir contre toute charge d'antisémitisme, quand Galeano dédie l'article "à ses amis juifs, assassinés par les dictatures latino-américaines qu'Israël a conseillées".
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Extraits de la traduction par M. Paul-Emile Dupret :

"Opération Plomb impuni

Pour se justifier, le terrorisme d'Etat fabrique des terroristes: il sème la haine et récolte des alibis. Tout indique que cette boucherie de Gaza, qui a pour but, selon ses auteurs, d'en finir avec les terroristes, va réussir à les multiplier.

Depuis 1948, les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation. Ils ont perdu leur patrie, leurs terres, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n'ont même pas le droit d'élire leurs dirigeants. Quand ils élisent ceux qu'ils ne doivent pas élire, ils sont punis. Gaza est punie. Elle est devenue une souricière sans issue, où le Hamas avait gagné démocratiquement les élections de 2006. [...]

Ces sont les fruits de l'impuissance ces missiles faits-maison que les militants du Hamas, coincés à Gaza, tirent à l'aveuglette sur ces terres qui étaient palestiniennes et qui sont usurpées par l'occupation israélienne. Et le désespoir, à la limite de la folie suicidaire, est la mère des bravades qui nient le droit à l'existence d'Israël, des cris sans efficacité aucune, tandis que la guerre d'extermination la plus efficace nie, depuis des années, le droit à l'existence de la Palestine.

De la Palestine, il reste peu déjà. Israël l'a rayée de la carte, pas à pas. Les colons envahissent, et derrières eux, les soldats corrigent les frontières. Les balles sacralisent le dépouillement, en légitime défense.

[L'analogie: Hitler, Bush, Israël]

Il n'existe pas de guerre offensive qui ne se dise défensive. Hitler a envahi la Pologne pour éviter que la Pologne envahisse l'Allemagne. Bush a envahi l'Irak pour éviter que l'Irak envahisse le monde. Lors de chacune de ses guerres défensives, Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les festins continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété que la Bible a attribué, par les deux mil ans de persécution que le peuple juif a souffert, et par la panique provoquée par les palestiniens aux aguets.

Israël est le pays qui n'exécute jamais les résolutions des Nations-unies, celui qui ne respecte jamais les sentences des tribunaux internationaux, et c'est le seul pays qui a légalisé la torture de prisonniers.

Qui lui a donné le droit de nier tous les droits ? D'où vient l'impunité avec laquelle Israël exécute le massacre de Gaza ? Le gouvernement espagnol ne pourrait pas bombarder impunément le Pays basque pour en finir avec l'ETA, et le gouvernement britannique n'aurait pas pu raser l'Irlande pour en finir avec l'IRA. Est-ce que la tragédie de l'Holocauste qui fournit une assurance d'impunité éternelle ? Ou ce feu vert provient-il de la toute puissance dominante dont Israël est le plus inconditionnel vassal ?

L'armée d'Israël, la plus moderne et sophistiquée du monde, sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur. Les victimes civiles s'appellent dommages collatéraux, selon le dictionnaire d'autres guerres impériales. A Gaza, de trois dommages collatéraux, deux sont des enfants. Et il faut ajouter les milliers de mutilés, les victimes des technologies d'écartèlement humain, que l'industrie militaire essaie, avec réussite, au cours de cette opération de nettoyage ethnique.

Et comme toujours, toujours a même chose: A Gaza, à 100 contre un. Pour chaque cent palestiniens mort, un israélien.

Des gens dangereux, nous avertit l'autre bombardement, celui dont se chargent les moyens de manipulation de masse, qui nous invitent à croire que la vie d'un israélien vaut autant que celle de cent palestiniens. Et les médias nous invitent aussi à croire qu'elles sont humanitaires, les deux cent bombes atomique d'Israël, et qu'une puissance nucléaire appelée Iran est celle qui a rasé Hiroshima et Nagasaki.

Celle que l'on appelle la communauté internationale, existe-t-elle ? Est-ce autre chose qu'un club de marchands, de banquiers et de guerriers ? Est-ce un peu plus que le nom artistique qu'utilisent les Etats-unis lorsqu'il font du théâtre

Face à la tragédie de Gaza, l'hypocrisie mondiale se distingue à nouveau. Comme toujours, l'indifférence, les discours creux, les déclarations vides, les déclamations résonantes, les prises de position ambigües, rendent leur tribut à l'impunité sacrée.

Face à la tragédie de Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours les pays européens se frottent les mains.

La vieille Europe, capable de tant de beautés et tant de perversités, verse l'une et l'autre larme tandis qu'elle célèbre secrètement ce coup de maître. Parce que la chasse aux juifs a toujours été une habitude européenne, mais depuis un demi siècle c'est aux palestiniens qu'on en passe la note, eux qui sont aussi sémites et qui n'ont jamais été, et ne sont pas, antisémites. Ils paient, en sang comptant et trébuchant, une facture qui n'est pas la leur."

- Conférence anti-israélienne au Parlement européen
- Belgique: Greta Berlin invitée par Luk Vervaet et encensée par Baudouin Loos

Un autre visage de l'Uruguay:
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Amitié Uruguay-Israël: "Bienvenido, Presidente Vázquez"

vendredi 29 août 2008

Amitié Uruguay-Israël: "Bienvenido, Presidente Vázquez"

Tabaré Vázquez, un représentant de la vraie gauche, se rend en Israël

Source: The Jerusalem Post

"Some true friendships, between countries as much as between individuals, are no less charming because they are minor.
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This year, Uruguay's President Tabaré Vázquez will be celebrating his country's independence day, August 25, in Israel. Vázquez, an oncologist, has been here before. He studied for half a year at the Weizmann Institute in Rehovot, and visited in 1992 as mayor of Montevideo. But yesterday he arrived for his first state visit, a five-day trip during which he will meet Prime Minister Olmert, President Peres, and Foreign Minister Livni.
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Elected to a five-year term in 2004, Vázquez is Uruguay's first left-wing president. His Frente Amplio (Broad Front) government is based on a coalition that includes Communists, social democrats and former Tupamaro guerrillas. His country, wedged between Brazil and Argentina, is not large. Slightly smaller than Oklahoma, its population is half that of New York City.
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But it is also South America's most solid democracy - and one that happens to bear a long and rich relationship with Israel. At the 1920 San Remo conference, Uruguay strongly supported the Balfour Declaration. Before World War II, thousands of European Jews - from Germany and Hungary in particular - found refuge in Uruguay; in 1939 alone, some 2,200 Jews entered the country. (...)

In 1947, Uruguay's pro-Zionist UN delegate, Rodriguez Fabregat, was instrumental in getting the partition plan passed. Three days before it did, he posed a question to the General Assembly at Flushing Meadow, New York: "Why is it necessary that there should be a Jewish State? Precisely to put an end to that form of discrimination and alienation, [and] persecution of a section of humanity." The decision to create that state, he said, "will go down to history as the first great moral victory of the United Nations." The next year, Uruguay became the first Latin American country to recognize the State of Israel, and it later became one of the few countries to recognize Jerusalem as the capital. Uruguay's capital, for its part, boasts a Golda Meir Square. (...)

After his election, Vázquez reiterated that his country's friendship with Israel stands regardless of which party holds power. Welcome to Israel, Mr. President, and Happy Independence Day!"

- L'Uruguay rend visite à Israël, Jerusalem Post
- Acuerdos y sorpresas para Vázquez en su visita a Israel, Espectador
- Le Marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur) et Israël signent un accord de libre-échange, Israel Valley