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Source: EJP
Une caricature publiée par la Ligue arabe européenne (AEL) sur son site internet est quant à elle "punissable", a estimé le ministère public, parce qu'elle "insulte les Juifs en raison de leur race ou de leur religion" en les accusant d'avoir "inventé l'Holocauste".
Si l'AEL retire le dessin litigieux, comme elle a promis de le faire, "les poursuites seront provisoirement abandonnées", a indiqué le ministère public.
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"Quand Hitler joue les Dutroux" ("Hitler goes Dutroux", AEL blog)
L'AEL fait explicitement et abjectement référence à Marc Dutroux, pédophile et tueur en série belge. Dutroux fut condamné pour avoir séquestré, torturé et violé six jeunes filles (âgées de 8 à 19 ans) entre 1995 et 1996, et d'en avoir assassiné quatre.
- Exploiting Anne Frank, by Alvin H. Rosenfeld
- Muslim European group posts anti-Semitic cartoons
Dyab Abou Jahjah interdit d'entrée au Royaume-Uni:
- Pas de conférence anti-israélienne chez les Quakers à Londres
- Le "nazisme" israélien dénoncé au Parlement belge par un député du Hezbollah
- Conférence du Hezbollah prévue au Parlement belge
4 commentaires :
Un peu d'histoire concernant l'UCL, où l'élève Dyab Abou Jahjah, serait "doctorant".
Le 11/06/2002, la Libre Belgique mettait en ligne l'article suivant:
L'usage irresponsable de l'accusation d'antisémitisme dessert l'idéal qu'il prétend servir. Dans le contexte actuel de guerre israélo-palestinienne, il faut certes, plus que jamais, rester extrêmement vigilant face à toute résurgence de l'antisémitisme
Relayant un antijudaïsme chrétien traditionnel, ce fléau a fait pendant près de deux siècles, avec le totalitarisme, le nationalisme et le colonialisme, la honte des nations européennes, aboutissant à l'horreur absolue du génocide. Qui ne voit que de la critique de l'Etat d'Israël ou de son gouvernement, le passage à la haine du Juif est très, trop facile?
Cependant, cette nécessaire vigilance morale n'atteindra ses objectifs que si l'imputation d'antisémitisme n'étouffe pas toute forme de discussion démocratique sur la crise grave que vit aujourd'hui le Moyen-Orient. L'antisémitisme est une insulte faite au peuple juif en tant que juif. Il n'a rien à voir avec des prises de position critiques à l'égard du gouvernement Sharon, qui lui-même ne se confond nullement avec l'Etat d'Israël, et encore moins avec le peuple juif. Il ne peut pas non plus être confondu avec des analyses argumentées de l'Etat d'Israël, de son histoire et de sa réalité actuelle. Ce sont pourtant ces confusions qui ont permis que soit porté atteinte à l'honneur d'un homme qui le méritait moins que tout autre.
Sous le titre `La vérité a péri´, notre collègue Francis Martens a publié dans `La Libre Belgique´ du 4 avril une interprétation du conflit actuel, invitant à `rapatrier la pensée´ et à dépasser l'instrumentalisation du statut de victime qui fait obstacle au droit. Cet article remarquable mérite la discussion. Par sa qualité, il y invite même. Un `Collectif d'intellectuels juifs´ audacieusement baptisé `Dialogue et Partage´ y a répliqué par une critique d'une rare virulence, dénonçant la position de Francis Martens comme `violemment antisémite et délégitimant radicalement l'existence même de l'Etat d'Israël´. Suite aux remous suscités par cette accusation, le Centre Communautaire Laïc Juif a annulé l'intervention de Francis Martens lors d'une conférence qui devait réunir en outre, le 24 mai 2002, Caroline Lamarche, Roger Lallemand, Jacques Sojcher et Foulek Ringelheim. Suite à la solidarité à l'égard de Francis Martens manifestée par d'autres intervenants, l'ensemble de la conférence en question fut finalement annulée. On peut passer sur les détails de cette affaire qui semble anodine ou seulement illustrative. La confusion entre antisémitisme et réflexion critique sur Israël a cependant frappé, conduisant au contraire de ce à quoi doit servir le combat anti-raciste: l'excommunication des personnes, l'insulte comme forme d'argument, l'impossibilité d'une discussion ouverte.
Rien pourtant ne justifie cette insulte. Francis Martens a prouvé, par ses engagements privés et publics, combien sa position est aux antipodes de toute forme d'antisémitisme. Son article ne délégitime pas l'Etat d'Israël. Il interroge seulement son histoire, qui, pas plus que celle de n'importe quel autre Etat, ne peut se prévaloir d'une conception immaculée. Quand bien même on estimerait, contrairement à Martens lui-même, que cette reconstruction critique pourrait conduire à une mise en question de l'Etat d'Israël, on n'enfreindrait du reste en rien l'éthique du débat démocratique. Plus que d'autres, les Belges sont bien placés pour savoir que la légitimité d'un Etat-nation, quel qu'il soit, est susceptible de faire l'objet d'un débat qui, loin de sortir du moralement acceptable, fait honneur à la démocratie qui l'abrite.
Ce n'est pas terminé ...
Quand la gauche israélienne réunit plusieurs dizaines de milliers de manifestants, comme elle l'a fait à Tel-Aviv le 11 mai dernier, pour demander l'arrêt de l'occupation de la Palestine et la fin de la guerre, s'agit-il d'un sursaut de l'antisémitisme? Lorsque des historiens israéliens rouvrent les dossiers de l'histoire du pays et déconstruisent les mythes nationaux, s'agit-il, encore une fois, d'antisémitisme? Détournée à des fins partisanes, mise au service d'une politique de guerre, la lutte contre l'antisémitisme tue les raisons mêmes qui la rendent si importante dans le monde libre.
D'intellectuels juifs et israéliens, nous pouvons attendre bien mieux que des insultes. Ensemble, nous avons à comprendre en profondeur les causes du racisme en général, de l'antisémitisme en particulier, qui ont assombri notre histoire européenne. Nous avons à discuter de la manière de contrer la séduction de l'extrême-droite - encore et toujours antisémite - qui ravage de nouveau nos pays. Nous avons à nous interroger sur la manière dont l'Europe pourrait contribuer à libérer la démocratie israélienne de l'emprise d'une extrême-droite qui traite systématiquement d'antisémite tout ce qui résiste à sa violence. Nous avons à redécouvrir, dans la foulée, entre autres, de Francis Martens, tout ce qui lie la parole démocratique moderne à la traditionnelle éthique juive de la parole.
Bref, nous croyons nous aussi au `dialogue´ et au `partage´. Mais pour qu'ils aient quelque chance d'aboutir, il faut à tout prix éviter l'instrumentalisation, par des forces politiques partiales, d'une lutte morale aussi universelle que la lutte contre l'antisémitisme.
Une opinion de Marie-Christine CLOSON, André BERTEN, Jean DE MUNCK, Françoise DIGNEFFE, Dan KAMINSKI, Philippe VAN PARIJS,
Professeurs à l'U.C.L. (?)
Dyab Abou Jahjah en Belgique comme un "poisson dans l'eau" !
A lire : * Un ministre Belge, Turc et négationniste, soutient le projet d'une Grande mosquée turque.
http://www.islamisation.fr/f_europe/
* Le négationnisme en Belgique :
Les temps forts d'une chronologie, établie par Manuel Abramowicz.
http://www.resistances.be
/negat18.html
* La Belgique, une plaque tournante
des négateurs-nazis.
http://www.resistances.be
/negat0.html
Les lefebvristes de la Fraternité Saint-Pie-X et les nationalistes d’ultradroite ont des affinités idéologiques et des adversaires communs. Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, pense
que les catholiques pratiquants, y compris les plus traditionnels, votent plutôt moins FN que les autres. Et si, en Belgique, les liens entre l’intégrisme et l’extrême droite s’affichent, en France, les liens sont plus dispersés.
Plusieurs raisons à cela. D’abord, l’extrême division qui marque ces deux familles, aussi bien celle des cathos tradis (divisés entre ralliés de la Fraternité Saint-Pierre, néoralliés du Bon-Pasteur et intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X) que celle de la droite nationaliste. Dans ce contexte, se trouver dans la même case au carrefour des deux familles devient hautement improbable ! D’un point de vue extérieur, leurs positions peuvent sembler très proches ; vu de l’intérieur, ils n’ont rien à voir les uns avec les autres, analyse le sociologue Erwan Lecœur. Constat auquel Jean-Yves Camus ajoute que ce sont des univers traversés par de fortes haines intérieures.
Comment s'y retrouver ?
En Jordanie, pendant les quatre premiers jours de sa visite au Proche-Orient, Benoît XVI a tenu à consolider le dialogue avec l'islam, concentrant ses efforts sur le réchauffement des relations entre chrétiens et musulmans. Des relations mises à mal par son discours de Ratisbonne en 2006, lors duquel il avait laissé entendre que l'islam souffrait d'un caractère violent et irrationnel. C'est ainsi que le souverain pontife a prononcé un important discours sur l'islam lors d'une visite à la plus grande mosquée de Jordanie, la mosquée al-Hussein ben Talal. Ce discours qu'il a qualifié d'"un des points culminants" de son séjour, était ponctué de paroles de réconciliation.
Entre le Saint-Siège et Israël, les sujets de tensions ne manquent pas : la levée de l'excommunication de l'évêque négationniste Richard Williamson fin janvier, la béatification souhaitée par le pape de Pie XII accusé par les Juifs d'avoir gardé le silence durant le génocide nazi. C'est peut-être pour effacer ces stigmates que le souverain pontife a commencé son séjour en Israël par la visite de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah. Au plan bilatéral, Israël et le Vatican ne sont pas parvenus à signer le volet économique de
l' Accord fondamental devant fixer le statut juridique des institutions de l'Eglise catholique en Terre sainte.
L'association Dorot Hemshekh qui représente les rescapés de la Shoah, accuse le Pape d'encourager le négationnisme et l'antisémitisme. Ce mouvement reproche au souverain pontife de n'avoir pas ordonné à son délégué de quitter la salle pendant le discours du président iranien Ahmadinejad, lors de la récente conférence de Durban II sur le racisme à Genève.
S'attaquer à la mémoire de la Shoah, c'est pour toute cette mouvance, la tentation d'éliminer la tradition biblique, le Dieu des Juifs - innommable - qui s'appelle le Nom. Et selon Isaïe, il a promis à son peuple "une main et un nom" (YaD vaSHéM, c'est aussi le nom du monument à la mémoire de l'Holocauste). L'esprit de l'Alliance avec ce Dieu est de maintenir un écart entre le nom et le corps, leur confusion ayant valeur d'idolâtrie (incarnation du Nom). Dans un fantasme courant le Juif est à la place de la lettre, ou de l'interprète, ou de la vérité, ou à la place du mort (quand vérité et mort s'identifient, quand la loi est lettre morte). Cette place du mort lui fut présupposée même dans les discours indignés contre ses persécuteurs. C'était horrible quand même de les gazer par millions. (Sous-entendu: la persécution ou la mort ne font pas question, mais pourquoi cette mort-là ?...). Tel juif pendant la guerre avait-il sauvé sa peau ? C'était donc au détriment de ses "frères" qui mouraient tous. Et c'est souvent le bonhomme moyen, qui de la guerre a surtout connu des "privations" alimentaires, qui émet ces jugements de vie et de mort.
Pour l'occasion, voici un vieux de Daniel Sibony, Le meurtre du Nom, extrait de: Le "racisme, une haine identitaire" paru en 1987, qui peut rafraîchir le réflexion ...
" JE VEUX CONTINUER À VIVRE, MÊME APRÈS MA MORT " - Anne Frank -
h'èshbone a'le ani
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