lundi 24 août 2009

Les Européens ne résistent pas à la tentation de diaboliser Israël

"Pour les Palestiniens, cette barrière n’est rien moins qu’un "mur de l’apartheid"."

Source: AFP et Libération

Le Britannique Roger Waters s'y met aussi, relayé avec complaisance par les médias français.

"L’ex-bassiste des Pink Floyd a écrit un court métrage, intitulé "Walled Horizons" (Horizons emmurés). Financé par l'ONU, ce film de quinze minutes dénonce le mur de séparation dressé en Cisjordanie par Israël.

Dans un court-métrage présenté ce mercredi à Jérusalem-est qu'il a écrit, Roger Waters, icône de Pink Floyd et coauteur de l’album culte The Wall, raconte les souffrances des Palestiniens provoquées par la "barrière de sécurité" qu’Israël érige en Cisjordanie.

La "barrière de sécurité" s’étire déjà sur 413 km, pour un total prévu de 709 km. L’ouvrage comporte des murs, des réseaux de fils de fer barbelés, des tranchées et des zones militaires interdites d’accès, selon l’ONU.

Une fois achevé, il devrait se trouver à 85% à l’intérieur de la Cisjordanie, rognant ce territoire de 9,5% de sa superficie, où vivent 35.000 Palestiniens.

"Horizons emmurés"

Financé par l’ONU, ce film de quinze minutes, intitulé Walled Horizons (Horizons emmurés), a été réalisé pour le cinquième anniversaire d’un arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) déclarant "illégale" cette barrière et exigeant son démantèlement.

Le film commence sur un gros plan de Waters marchant au pied d’un haut mur en béton, quelque part en Cisjordanie. "La raison des murs, c’est toujours la peur, qu’il s’agisse des murs que nous élevons autour de nous-mêmes ou de ceux comme celui-ci, construit par des gouvernements apeurés", affirme Waters.

"Ils sont toujours l’expression d’un profond sentiment d’insécurité", explique le bassiste, auteur de la plupart des chansons de l’album The Wall, un des plus grands succès de Pink Floyd, sorti en 1979.

"L’idée de vivre dans une prison géante m’horrifie"

Israël a commencé en 2003 à ériger la "barrière de sécurité" pour enrayer une vague d’attentats suicide perpétrés l’année précédente durant le soulèvement palestinien. Le film présente des responsables israéliens de la sécurité impliqués dans la construction de l’ouvrage, ainsi que des images d’archives sur les attentats suicides meurtriers.

Pour les Palestiniens, cette barrière n’est rien moins qu’un "mur de l’apartheid" qui empiète sur une partie importante de la Cisjordanie, divise les familles, sépare les paysans de leurs champs et tronçonne la partie orientale de Jérusalem où ils veulent établir la capitale de leur futur Etat. [...]

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La raison de la construction du "mur de l'apartheid":

Une bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs."

2 commentaires :

popi soudure a dit…

ISRAEL grace a ce mur a fait tomber a " zéro" les attentats et autres bombes humaines ! de plus messieurs les detracteurs d autres pays usent de murs et de barriéres : usa/mexique , maroc ! chypre ; russie et j en passe mais la chut : on dit rien ! "dormez bien braves gents"................

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Ceux qui élevaient les murs, ceux qui portaient les fardeaux, ceux qui puisaient l'eau n'avaient qu'une main à l'ouvrage et tenaient une arme de l'autre.

Livre de Néhémie, IV, 17