mercredi 17 juin 2009

Changement de tactique européenne - sous l'impulsion de la France ?

"[Les Européens] n'appellent pas le Hamas à renoncer au terrorisme, ni à reconnaître Israël ou à accepter les accords passés entre l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et l'Etat hébreu - conditions clés des positions européennes habituelles."

Jerusalem voit d'un mauvais œil le dernier communiqué des 27 ministres européens des Affaires étrangères. En effet, ils n'appellent pas le Hamas à renoncer au terrorisme, ni à reconnaître Israël ou à accepter les accords passés entre l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et l'Etat hébreu - conditions clés des positions européennes habituelles. D'après des sources gouvernementales, la France aurait poussé à ne pas inclure ces trois conditions dans les conclusions du Conseil européen sur le processus de paix au Moyen-Orient.

Les ministres ont encouragé, en revanche, "la réconciliation inter-palestinienne derrière Mahmoud Abbas, président de l'Autorité Palestinienne (AP), et les efforts de médiation égyptiennes et de la Ligue arabe." Et d'ajouter : "Nous appelons tous les Palestiniens à trouver un terrain d'entente basé sur la non-violence, dans le but de faciliter la reconstruction à Gaza et l'organisation d'élections."

De source diplomatique, la France visait notamment à donner l'opportunité au Hamas d'adoucir ses positions et peut-être de relancer les pourparlers, organisés par le président égyptien Hosni Moubarak, entre Fatah et Hamas.

Une autre conclusion était attendue avec impatience à Jerusalem à la suite de la rencontre, lundi 15 juin, entre le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman et ses homologues européens. En effet, en décembre dernier, les ministres européens avaient approuvé une amélioration des relations entre Israël et l'UE. Cette décision avait néanmoins été mise au placard lors de l'opération Plomb durci de janvier 2009.

L'amélioration des relations Europe-Israël devait inclure des rendez-vous tri-annuels entre le chef de la diplomatie israélienne et ses 27 homologues européens ainsi qu'entre le Premier ministre israélien et tous les chefs d'Etat de l'UE. De plus, l'accord devait permettre à Tsahal de prendre part aux missions européennes de maintien de la paix ainsi qu'à d'autres projets, dont les portes lui sont fermées aujourd'hui.

Source: article de Herb Keinon dans le JPost

Terroiste/bombe humaine déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs."

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