"Il faut arrêter de coopérer avec Israël en tant que pays qui se place au dessus des lois, et interroger les leaders israéliens qui oeuvrent en dehors de tout cadre juridique."
"... une guerre folle menée contre notre peuple sans armes qui résistait dans la bande de Gaza."
Invité par le Parlement européen mercredi [4 février] à Strasbourg, Mahmoud Abbas "a été applaudi debout par les eurodéputés et salué comme un homme "ayant acquis beaucoup de crédibilité au niveau international" par Hans-Gert Poettering, le président de l’assemblée." (LLB)
Rappelons que, la même semaine, les députés, qui ont salué Mahmoud Abbas avec un tonnerre d’applaudissements et "une grande joie et beaucoup d'émotion", avaient refusé de dénoncer la montée de l’antisémitisme en Europe.
Faisant preuve d'une hostilité sans faille, ils avaient voté en décembre contre le rehaussement des relations entre l'Union européenne et Israël.
Le Hamas n'avait pas d'armes ...
Sur le site web du Parlement figure la photo de Mahmoud Abbas accompagnée d’une citation ô combien éloquente et choisie avec soin qui fait référence à l’offensive militaire d’Israël à Gaza : "Mahmoud Abbas : "une guerre folle menée contre notre peuple sans armes qui résistait dans la bande de Gaza". Le Hamas n'avait pas d'armes ...
Extraits du discours du Président Abbas :
"Il faut arrêter de coopérer avec Israël en tant que pays qui se place au dessus des lois, et interroger les leaders israéliens qui oeuvrent en dehors de tout cadre juridique. Il faut mettre un terme à tout cela. Et il faut aussi interroger les leaders israéliens à propos de leurs violations des lois internationales humanitaires."
"Je viens de Palestine, dont le peuple subit la plus longue occupation militaire de l'histoire moderne."
"L'expérience nous montre qu'Israël est toujours prisonnier de la mentalité militaire et colonisatrice même si ses leaders parlent de la solution de 2 Etats."
M. Pöttering n’a pas manqué de condamner "la réaction "disproportionnée" qui a touché, non seulement les forces armées du Hamas, mais aussi la population civile et les organisations humanitaires internationales".
Sources :
Parlement européen (communiqué de presse) et Euronews
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Pour rappel:
Conférence anti-israélienne au Parlement européen
par Stephanie Zenati pour Guysen International News, 2 septembre 2007
À l’issue de la réunion de la Commission de l’ONU 'pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien', qui s’est tenue les 30 et 31 août derniers, des parlementaires ont remis en cause la neutralité du Parlement européen, qui accueillait, à Bruxelles, les membres de cette Commission.
Vendredi 31 août, sept membres du Parlement européen ont en effet déclaré, dans une lettre publiée dans le Herald Tribune International, "qu’il y avait de nombreux préjugés contre Israël au sein de cette Commission de l’ONU".
Ils ont affirmé que "seul le point de vue palestinien était pris en compte dans la narration des faits, afin de présenter Israël comme un État illégitime de l’ONU".
Ainsi, "avoir placé cette conférence sous les auspices du Parlement a affecté la crédibilité européenne, et sa neutralité dans le conflit" ont affirmé les sept signataires européens *.
Ran Curiel, le délégué israélien de l’Union Européenne, avait d’ailleurs reproché au Président de l’UE, Hans-Gert Poettering d’accueillir une telle réunion, mais celui-ci avait expliqué que la conférence n’était ni présidée, ni soutenue par le Parlement européen, lequel ne fournissait que la salle de réunion.Cependant, les députés européens ont souligné "les conséquences préjudiciables, qu’un tel évènement avait sur cette institution".
Car si cette "conférence Internationale de la société civile pour la paix au Proche Orient" était présentée comme un acte pacifique, les intervenants n’ont pas manqué d’appeler au boycott d’Israël tout en évoquant le développement d’une stratégie afin d’isoler l’État hébreu.
Plusieurs associations et hauts responsables se sont alors insurgés contre la tenue d’une telle réunion. Les parlementaires polonais avaient même refusé d’y participer, qualifiant cette conférence "d’anti-israélienne". Seuls deux pays européens étaient représentés : Malte et Chypre.
La LICRA (ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) avait, de son côté, averti le Parlement européen, qu’en accueillant cette conférence, il cautionnait des organes qui appelaient à l’isolement d’un État membre de l’ONU, ce qui était en profonde contradiction avec les valeurs des Nations-Unies et de l’Union Européenne.
À Paris, le Docteur Simon Samuels, Directeur des relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, a déclaré que cette réunion était un moyen de mieux nuire à l’État juif ; "ils n’ont parlé d’Israël qu’en l’assimilant à un État belliqueux, à une nation criminelle, et au diable".
De même, la ligue Anti-Diffamation s’est dite "déçue et consternée" par les remarques faites à l’encontre d’Israël, et a accusé personnellement le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon d’avoir accepté de tels propos.
Même si le gouvernement israélien n’a fait encore aucune déclaration à ce sujet, on ne peut que féliciter la réaction rapide et spontanée des Parlementaires européens."
* Frédérique Ries, Belgique, Alliance des démocrates et des Libéraux pour l’Europe, Bronislaw Geremek, Pologne, Alliance des démocrates et des Libéraux pour l’Europe, Patrick Gaubert, France, Parti du Peuple européen, Bernard Lehideux, France, Alliance des démocrates et des Libéraux pour l’Europe, Sarah Ludford, Britain, Alliance des démocrates et des Libéraux pour l’Europe, Marek Siwiec, Pologne, Parti Socialiste Européen Charles Tannock, Britain, Parti du Peuple européen.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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