"Si l’Eglise catholique n’avait pas contracté une malheureuse dette historique envers les juifs et le judaïsme, si le Vatican n’était pas en négociation avec l’Etat d’Israël sur le statut des Lieux saints, le pape Benoît XVI nous accorderait fort peu d’attention.""Aux yeux du pape, l’Etat d’Israël et les territoires palestiniens ont pour intérêt principal la possession des Lieux saints; et pour intérêt secondaire la présence de petites minorités chrétiennes, qui sont d’ailleurs souvent un embarras pour la politique moyen-orientale du Vatican en ce qu’elles tendent à être anti-israéliennes.
La localisation des Lieux saints impose au Saint-Siège de bien s’entendre avec l’Etat d’Israël mais aussi de bien s’entendre avec les représentants d’un futur Etat palestinien.
Enfin, le pape ne peut que souhaiter un statut international pour Jérusalem.
En conclusion, si l’Eglise catholique n’avait pas contracté une malheureuse dette historique envers les juifs et le judaïsme, si le Vatican n’était pas en négociation avec l’Etat d’Israël sur le statut des Lieux saints, le pape Benoît XVI nous accorderait fort peu d’attention."
(Extrait de la conférence de Jeanne Favret-Saada au Cercle Ben Gourion (Bruxelles, 13/05/09))
Source: Contact J, N° 226, juin 2009
Crédit image: Wikipédia
.svg){kind=link}
1 commentaire :
Quel genre de "dette historique" l'Eglise catholique a-t-elle contractée envers les Juifs et le Judaïsme ? Je souhaiterais connaître exactement la nature de cette dette, ses sources et les solutions qui ont été éventuellement discutées de cette dette.
Ensuite, je voudrais savoir si, selon vous, les Juifs et le Judaïsme n'auraient pas quant à eux aussi contracté une dette historique envers ceux de leur communauté qui furent jadis des juifs messianistes ?
Enregistrer un commentaire