vendredi 27 janvier 2012

Rétrospective du peintre sud-africain William Kentridge en Israël (2011)

Source: Haaretz

Après avoir résisté aux appels au boycott, l'artiste sud-africain William Kentridge s'est rendu en Israël en 2011 pour la rétrospective qui lui a été consacrée au Musée d'Israël à Jérusalem.  L'artiste est juif et a participé à la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud.  Son père, Sydney Kentridge, est un éminent avocat de défense des droits civiques. Il a joué un rôle prépondérant dans un certain nombre de procès politiques les plus importants pendant la période de l'apartheid en Afrique du Sud, y compris dans l'enquête sur la mort de Stephen Biko en 1977.

William Kentridge reconnaît son dilemme: "Je suis très conscient des appels au boycott d'Israël en général, et j'ai fait l'objet d'appels à caractère personnel me demandant de ne pas venir ici", dit-il. "J'ai beaucoup réfléchi, et ai choisi de passer outre."

En 2009, l'Association Internationale des Critiques d'Art l'a nommée la meilleure exposition dans la catégorie musée monographique. Egalement en 2009, Kentridge et son exposition figurèrent  sur la liste du Time Magazine des 100 personnes et événements les plus importants.

Extrait du site du Musée du Jeu de Paume: William Kentridge, cinq thèmes (DU 29 JUIN AU 05 SEPTEMBRE 2010)

Le Jeu de Paume présente, pour la première fois en France, une rétrospective de l’artiste sud africain William Kentridge, organisée par le San Francisco Museum of Modern Art et le Norton Museum of Art.  Né à Johannesburgh en 1955, William Kentridge a d’abord suivi des études de sciences politiques avant de se tourner vers l'art.


Connu essentiellement pour ses films d'animation composés de dessins au fusain, cet artiste travaille aussi la gravure, le collage, la sculpture, la performance et l'opéra. Associant le politique et le poétique, William Kentridge entreprend dans son œuvre graphique, comme dans ses installations et ses films, de dénoncer l'apartheid et le colonialisme : "Je pratique un art politique, c'est-à-dire ambigu, contradictoire, inachevé, orienté vers des fins précises : un art d'un optimisme mesuré, qui refuse le nihilisme."

"William Kentridge, cinq thèmes" s’articule autour des grands thèmes qui ont mobilisé Kentridge depuis les trente dernières années, au travers d'une importante sélection de ses œuvres de la fin des années 1980 jusqu’à nos jours. Mettant l'accent sur ses productions les plus récentes comme Learning from the Absurd: The Nose (2008), l'exposition révèle, pour la première fois en France, le très large éventail de son œuvre.

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