jeudi 2 décembre 2010

Presse belge: WikiLeaks, le crime qui profiterait à ... Israël

La Libre Belgique offre aujourd'hui à ses lecteurs l'opinion savante d'un certain Pierre Piccinin, professeur d'histoire et de sciences politiques à l'école européenne de Bruxelles, sur l'affaire WikiLeaks ...  Pierre Piccinin a flairé tout de suite le complot pro-israélien, pro-arabe et anti-iranien de la part de la Maison Blanche.  Après avoir dénoncé dans un autre article "la haute trahison de "l’avionneur Serge Dassault (de son vrai nom Serge Bloch)"", Piccinin ne peut visiblement pas supporter l'idée qu'Israël puisse ne pas être un état voyou et que les documents de WikiLeaks ne l'accablent pas.  Rappelons que l'illustre professeur avait déjà dénoncé le pouvoir des Juifs aux États-Unis.

WikiLeaks : à qui profite le crime ? Extraits :

Beaucoup de propagande contre l’Iran. N’est-ce pas la Maison Blanche qui a organisé ces “fuites” ?

Les "révélations" du site WikiLeaks, qui vient de publier plusieurs dizaines de milliers de correspondances diplomatiques états-uniennes, sont hélas des plus décevantes, à ce stade du moins, car d’un commun navrant.

Rien, par exemple, sur le rôle des Etats-Unis quant à la déstabilisation du gouvernement iranien et à son intervention dans la "révolution verte" qui avait suivi les élections de juin 2009 ; rien sur le virus informatique "stuxnet" qui serait en train de paralyser l’armée iranienne et ses centres de recherche nucléaire ; rien sur la Syrie ; rien sur les négociations israélo-palestiniennes qui ont repris depuis peu et sont pourtant au cœur de la politique états-unienne au Proche-Orient ; et absolument rien sur Israël.  [...]

Bref, on n’apprend rien.

N’est-il pas curieux, toutefois, que les seules informations "pertinentes" concernent quasiment uniquement le Moyen-Orient ? Et ne pourrait-on pas se demander si ces "fuites" n’auraient pas été organisées et utilisées, ne serait-ce que partiellement, par la Maison Blanche elle-même ?

C’est que le fait de divulguer de la sorte ces déclarations permet de renforcer un peu plus la pression sur l’Iran et d’officialiser davantage encore son isolement au sein du monde arabo-musulman. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, n’a d’ailleurs pas hésité à renchérir en se réjouissant de ce que, désormais, Israël et les pays arabes sont officiellement d’accord sur le danger iranien et le moyen de le juguler.  [...]

Ainsi, tout, pour l’essentiel de ces "révélations", ramène à l’Iran, désignée en tant que menace pour le monde, comme l’avait été l’Irak de Saddam Hussein, avant qu’il ne fût confirmé, par la guerre illégale de 2003, que le pays était en réalité sans défense.  A bien y réfléchir, cette affaire ressemble sensiblement à un beau coup de propagande qui pourrait viser à justifier une agression à l’encontre de l’Iran. En politique, les vieilles recettes éprouvées resservent souvent.  Sur les traces de Sherlock Holmes, cherchons donc à qui profite le crime... [...]"

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