Le nouveau lauréat du Nobel de médecine, le docteur Robert Edwards, est devenu un admirateur de l'Etat hébreu en 1989.
C'est cette année-là qu'il s'est retrouvé, pendant deux heures, dans la même voiture que Kitty Schenker, épouse du professeur du centre médical de l'université de Hadassa, Joseph Schenker. Ce dernier l'avait invité à une conférence à une conférence à Jérusalem sur la fécondation in vitro.
L'ire d'Edwards contre les Juifs remonte à l'époque où il était jeune soldat de l'armée britannique, dans la Palestine mandataire de 1947. Il appartenait au peloton de deux sergents, Clifford Martin et Mervyn Paice, tués par l'organisation juive clandestine Etzel (Irgoun Tzaï Leumi). L'épreuve l'a fortement marqué, et a fait de lui un farouche opposant à l'Etat d'Israël.
Schenker, à la tête du service d'obstétrique et de gynécologie de l'hôpital, a permis au premier bébé-éprouvette de voir le jour à Jérusalem en 1981, trois ans après la première naissance du type. L'embryon avait été conçu en Angleterre par fécondation in vitro (FIV) grâce à Edwards et son collègue, le docteur Patrick Steptoe.
Lorsqu'une conférence sur la FIV est organisée à l'Hôtel Hilton de Jérusalem, en 1989, Schenker invite Edwards, qui refuse d'abord de venir, affirmant que "les Israéliens persécutent les Arabes". Sous la pression internationale, il arrive finalement le deuxième jour mais refuse de participer à la conférence et reste à l'hôtel. Sa vision de la situation se transforme grâce à Kitty. L'épouse de Schenker se porte volontaire pour conduire Edwards visiter les environs. Elle l'emmène à Abou Ghosh où il voit par lui-même dans quelles conditions vivent les Arabes. La ville est prospère et florissante, et ses certitudes sont ébranlées.
Dès lors, son attitude change radicalement et propose à Schenker de siéger au conseil d'une revue médicale qu'il dirige.
Schenker a publié récemment un ouvrage médical de 600 pages, dans lequel il apporte un énorme crédit à Edwards et Steptoe. "Ce qu'ils ont fait est une révolution !", explique-t-il. "Quatre à cinq millions d'enfants sont nés grâce à la technique de la FIV. Aujourd'hui, 2 % de l'ensemble des naissances d'Israël sont le fruit d'une fécondation in vitro. C'est une bénédiction."
Source: Jerusalem Post, article par Judy Siegel-Itzkovich
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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