Lors de la visite du Président français au Vatican, les deux hommes, en bons Européens, ne pouvaient pas ne pas rappeler au monde "l'injustice faite au peuple palestinien" et relayer leur souci à la presse et au monde entier.
Source: Le Figaro (Au Vatican, Sarkozy lève les malentendus avec Benoît XVI)
"Et de dérouler une série de dossiers : contre «un monde uniquement gouverné par la rente, la spéculation, l'appât du gain à court terme et, disons-le, l'égoïsme et le cynisme» ; pour «l'impératif moral» de «réparer l'injustice faite au peuple palestinien» et la garantie de «sécurité au peuple juif» ; pour «la présence des chrétiens en Terre sainte», qui sont «un pont entre les communautés» mais aussi «une garantie de la paix», à condition qu'ils bénéficient du «respect de la diversité» ; pour la «réforme de la gouvernance mondiale». Et enfin, dernier «impératif moral» : «Lutter contre l'immigration illégale qui produit tant de détresse et de drames, qui prive les pays les plus pauvres de leurs forces vives.»"
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La France en pointe dans le soutien à la cause palestinienne
Le Quai d’Orsay poursuit sa tradition de soutien au monde arabe et à la cause palestinienne en particulier. Après avoir déclaré «que la construction juive en Judée-Samarie mettait en danger tout le processus de paix», le ministre français des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner arrive au Proche-Orient pour discuter avec ses amis palestiniens à Ramallah, et pour exiger des concessions de la part Israéliens.
Et dès avant son arrivée, il a annoncé la couleur. Dans une interview qu’il a accordée au journal palestinien «Al Ayyam», il déclare notamment : «La France n’exclut pas de reconnaître unilatéralement un Etat palestinien à l’ONU au cas où les , dixit Kouchner, «est la garantie d’un avenir de paix (sic), mais il est préférable qu’il voie le jour lors de négociations bilatérales».
pourparlers échouent ou stagnent de manière prolongée, ce que la Communauté internationale n’acceptera pas». «Un Etat palestinien»
Le ministre français a cru bon de rajouter avec condescendance «qu’il aurait aimé se rendre à Gaza, avec son homologue espagnol Miguel Moratinos qui l’accompagne, pour vérifier si Israël a effectivement procédé aux allégements du blocus de Gaza comme il s’était engagé à le faire», regrettant au passage «de ne pas avoir assez de temps pour entrer dans Gaza».
Les propos du ministre français vont dans la même direction que ceux du chef terroriste Abou Mazen et des dirigeants de la Ligue Arabe, qui pour augmenter la pression sur Washington et Jérusalem, ont indiqué «qu’en cas non prolongation du gel de la construction, ils prendraient des mesures alternatives». Celles-ci pourraient être la demande de reconnaissance par Washington ou par le Conseil de Sécurité d’un Etat palestinien unilatéralement déclaré sur toute la Judée-Samarie et Jérusalem-Est, ou bien encore la demande de mise sous tutelle de l’ONU des territoires de Judée-Samarie.
1 commentaire :
La Pape Benoît XVI a appelé dimanche, en célébrant une messe à l'ouverture du Synode des évêques pour le Moyen-Orient à la Basilique Saint-Pierre, les leaders politiques et spirituels à contribuer à la paix au Proche-Orient.
Les Chrétiens "DOIVENT VIVRE DIGNEMENT DANS LEUR PROPRE PATRIE", a indiqué le Pape avant d'exhorter les leaders politiques et spirituels proche-orientaux à "contribuer à la création des conditions nécessaires à la paix et à la justice, sans lesquelles est impensable tout développement harmonieux des habitants de la région".
Les autorités de l’Église catholique ne défendent certes pas l’existence d’Israël, que ses ennemis veulent anéantir et qui est l’enjeu véritable et final du conflit, avec la détermination claire et très forte qu’elles montrent quand elles élèvent la voix pour défendre les principes "non négociables" concernant la vie humaine.
Jamais les autorités du Vatican ne se sont alarmés à propos du Hamas et de sa "mission" affichée de rayer l’état juif de la face de la terre, du Hamas, avant-poste des visées expansionnistes de l'Iran au Proche-Orient, du Hamas allié du Hezbollah et de la Syrie.
Jamais elles n’ont montré qu’elles voyaient en lui un risque mortel pour Israël, un obstacle à la naissance d’un état palestinien.
Vittorio E. Parsi, professeur de politique internationale à l'Université Catholique de Milan écrivait, au moment de la guerre du Liban, dans "Avvenire" un éditorial intitulé "Les raisons d’Israël" :
"L'amère vérité, c’est que dans la région moyen-orientale, la présence d’Israël est jugée PROVISOIRE et que la garantie de la survie de l’état juif repose, même si c’est triste à dire, sur sa supériorité militaire".
Le problème est que cette idée que l’état d’Israël est "provisoire", est répandue dans une partie significative de l’Église catholique.
* Comment le Plan Fayyad pour la création unilatérale d’un Etat sape les fondements juridiques de la diplomatie israélo-palestinienne
http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=247
* La nouvelle politique du Vatican, par Shmuel Trigano.
http://www.controverses.fr/blog/
blog_trigano.htm#h
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