Source: Brussels Journal (Jihad By Vuvuzela par Luc Van Braekel, texte traduit de l'anglais)
Les jihadistes à la vuvuzela à l'oeuvre !
C'est arrivé jeudi dernier à Molenbeek, un quartier à majorité musulmane de la région de Bruxelles-capitale. Mouedden Mohsin, un Belgo-Marocain publiciste et animateur de radio, avait organisé une série de rencontres interculturelles pour promouvoir l'entente entre les communautés juive et musulmane [qui s'élèvent à Bruxelles, pour la communauté juive à environ 20.000 personnes et pour la communauté musulmane à environ 300.000, soit un tiers de la population de la ville]. L'orateur de la soirée - le public étant composé de jeunes d'origine immigrée - était le professeur Joël Kotek [professeur d'histoire à l'Université Libre de Bruxelles] et spécialiste de l'antisémitisme et de l'Holocauste.
Par mesure de précaution, les volets du centre communautaire où la rencontre avait lieu avaient été baissés. Mais quelques jeunes ont essayé de perturber le discours du professeur Kotek au moyen d'une vuvuzela et d'une sirène, tout en tapant sur les volents en hurlant des slogans: "Jihad, Hamas, Hezbollah" et "Kotek assassin". Le meneur du groupe d'activistes était Nordine Saidi, un fan déclaré de l'humoriste français antisémite Dieudonné M'Bala M'Bala. Aux dernières élections régionales, Nordine Saïdi menait la liste du parti "Egalité", qui préconise le jumelage de Bruxelles avec Gaza. [Admiratif, Baudouin Loos, un journaliste du quotidien belge Le Soir, connu pour ses positions anti-israéliennes, a décrit Nordine Saïdi comme "éducateur et militant pour l’autodétermination des peuples".]
Fiers de leur prouesse, les manifestants on posté plusieurs vidéos sur Youtube [boycote joel kotek - la vidéo de 3 minutes qui montre un politicien belge à l'oeuvre mérite d'être visionnée] :
Inscription sur la pancarte : "Hobbies des sionistes: mentir, torturer, voler, TUER !"
A la fin de la soirée, les organisateurs ont dû appeler la police pour escorter le professeur Kotek à la sortie du centre communautaire. De cinq, les manifestants étaient passés à une trentaine.
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