Bravo à nos amis québecois.
Source: Comité Québec-Israël (via Ben Cohen de Z Word)
La Conférence de boycott d’Israël qui s’est terminée hier à Montréal voulait redonner un élan à la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) contre Israël. Avec à peine 100 militants réunis en plénière de clôture, hier après-midi à l’UQAM, force est de constater que le mouvement BDS est à bout de souffle au Québec.
Même la participation annoncée du très médiatisé député de Québec Solidaire, M. Amir Khadir, n’a pu attirer suffisamment de curieux pour permettre de tenir une séance dédiée à la suspension de l’Entente Québec-Israël et de l’Accord de libre-échange Canada-Israël.
Depuis son lancement au Québec, la campagne BDS n’a récolté, en fait, que des revers qu’elle transforme en succès grâce à une rhétorique triomphaliste dont seuls ses militants sont peut-être dupes.
En effet, depuis le lancement de la campagne BDS, les liens commerciaux et culturels entre le Québec et Israël n’ont jamais été aussi solides et diversifiés.
En 2007, le gouvernement québécois a reconduit et étendu l’Entente de coopération Québec-Israël aux domaines de la culture, de l’éducation, des sciences et technologies, de la santé, de l’économie et du commerce.
En 2008, le ministre du Développement économique du Québec a dirigé la plus importante délégation commerciale en Israël jamais organisée au Canada et a signé une entente supplémentaire de coopération avec Israël dans les domaines économique et technologique.
En 2008, la plus importante revue d’affaires au Québec, Les Affaires, a publié un reportage de 16 pages sur le « miracle israélien » soulignant l’essor extraordinaire de l’économie israélienne dans le domaine des technologies de pointe et le modèle potentiel qu’Israël représente pour le Québec dont l’économie partage avec Israël plusieurs pôles de compétence.
Cette année, La Presse a confirmé l’intérêt croissant pour Israël de la communauté des affaires québécoise en publiant une série de 10 articles qui explore les exploits israéliens en termes d’innovation et de recherche et recommande le modèle israélien pour accroître la compétitivité du Québec.
Aux dernières nouvelles, le leader québécois en aéronautique et transport sur rail, Bombardier, a décroché un contrat de 185 millions de dollars en Israël.
Les jeunes chambres du commerce du Québec font la promotion des échanges commerciaux avec Israël.
Si ce sont là les victoires de la campagne BDS, nous lui en souhaitons de nombreuses autres. Et s’il existe une campagne efficace de boycott d’Israël au Québec, comme le clament ses organisateurs, elle se fait bien discrète et semble condamnée à la marginalité.
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