"Bien que n'étant pas juif, Alan Silitoe était un ardent défenseur du droit des Juifs à retourner en Israël et, en 1976, il s'est décrit comme un "Juif non-Juif". Il aimait raconter que son éducation religieuse et sa découverte du sionisme l'avaient amené à être philosémite et à soutenir Israël."
Source: Alan Sillitoe, the 'non-Jewish Jew', par Jessica Elgot, The Jewish Chronicle
L'écrivain Alan Sillitoe, qui vient de décéder à l'âge de 82 ans, a souvent parlé de son amour pour la culture juive et Israël.
Né à Nottingham, il était marié avec la poétesse juive américaine Ruth Fainlight. Alan Sillitoe a été l'un des romanciers les plus célèbres de Grande-Bretagne et était connu comme l'un des "Angry Young Men" (jeunes hommes en colère) des années 1950, appellation qu'il n'aimait pas.
Le père de M. Sillitoe travaillait comme ouvrier d'usine, était souvent violent et maltraitait règulièrement sa mère. Il arrivait que celle-ci ait recours à la prostitution pour pouvoir nourrir la famille.
Mais dans son autobiographie écrite publiée en 1996 La vie sans Armure, Alan Sillitoe écrit que son enfance pauvre était favorisée comparée aux conditions de vie des réfugiés juifs pauvres qu'il rencontrait. "Leurs visages me disaient que par rapport à eux, mes premiers jours s'écoulèrent dans un paradis absolu", écrivit-il.
Près de 20 ans après le succès en 1958 de son roman Saturday Night and Sunday Morning, il s'engagea en faveur des Juifs soviétiques et pour la libération des activistes juifs Yuli Tartakovsky et Yuri Podriachik et pour qu'ils soient autorisés à aller vivre en Israël.
Il écrivit plus tard une pièce de théâtre L'entrevue basée sur l'histoire du Juif russe Ida Nudel, qui se battait pour se rendre en Israël.
Bien que n'étant pas juif, Alan Sillitoe était un ardent défenseur du droit des Juifs à retourner en Israël et, en 1976, il s'est décrit comme un "Juif non-Juif".
Source: Alan Sillitoe, the 'non-Jewish Jew', par Jessica Elgot, The Jewish Chronicle
L'écrivain Alan Sillitoe, qui vient de décéder à l'âge de 82 ans, a souvent parlé de son amour pour la culture juive et Israël.
Né à Nottingham, il était marié avec la poétesse juive américaine Ruth Fainlight. Alan Sillitoe a été l'un des romanciers les plus célèbres de Grande-Bretagne et était connu comme l'un des "Angry Young Men" (jeunes hommes en colère) des années 1950, appellation qu'il n'aimait pas.
Le père de M. Sillitoe travaillait comme ouvrier d'usine, était souvent violent et maltraitait règulièrement sa mère. Il arrivait que celle-ci ait recours à la prostitution pour pouvoir nourrir la famille.
Mais dans son autobiographie écrite publiée en 1996 La vie sans Armure, Alan Sillitoe écrit que son enfance pauvre était favorisée comparée aux conditions de vie des réfugiés juifs pauvres qu'il rencontrait. "Leurs visages me disaient que par rapport à eux, mes premiers jours s'écoulèrent dans un paradis absolu", écrivit-il.
Près de 20 ans après le succès en 1958 de son roman Saturday Night and Sunday Morning, il s'engagea en faveur des Juifs soviétiques et pour la libération des activistes juifs Yuli Tartakovsky et Yuri Podriachik et pour qu'ils soient autorisés à aller vivre en Israël.
Il écrivit plus tard une pièce de théâtre L'entrevue basée sur l'histoire du Juif russe Ida Nudel, qui se battait pour se rendre en Israël.
Bien que n'étant pas juif, Alan Sillitoe était un ardent défenseur du droit des Juifs à retourner en Israël et, en 1976, il s'est décrit comme un "Juif non-Juif".
Il aimait raconter que son éducation religieuse et sa découverte du sionisme l'avaient amené à être philosémite et à soutenir Israël.
- Alan Sillitoe: novelist, playwright, poet and children’s author
- Alan Sillitoe, ‘Angry’ British Novelist, Dies at 82
- Alan Sillitoe: novelist, playwright, poet and children’s author
- Alan Sillitoe, ‘Angry’ British Novelist, Dies at 82
4 commentaires :
Les non-juifs de sa génération que la perspective de voir tous les juifs européens déguerpir vers Israël ravissait étaient légion. Cela s'appelle des antisémites.
Faut un courage particulier pour etre favorable aux Juifs et le proclamer, lorsqu'on n'est pas Juif soi même. Ca frise le masochisme. C'est probablement pour ça que les soutiens sont si rares et les ennemis si nombreux.
Père ouvrier violent maltraitant sa mère, mère se prostituant pour ses enfants, heureusement pour lui d'avoir trouvé les juifs persecutés en europe pour aimer en eux sa propre misère, c'est une sympathie par projection, il doit applaudir aux crimes d'israel contre les palestiniens, cela satisfait la violence contenu en lui.
C'est vrai qu'avec ces antécédents là, ils auraient plus logique qu'il devienne anti juif et qu'il se projette dans le palestinien, comme c'est souvent le cas.
Mais il a pris la bonne option et ça lui a plutot réussi.
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